samedi 18 novembre 2017

DERNIER SURSIS POUR LA TERRE,Bilan COP23 Sauve Climat

グロバルな気候 全球气候 глобального климата
Réchauffement  Climat  du  Monde  et  conséquences sur la planete Terre
Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
Climat Mondial sur Terre   World Climate Change   Clima globale  Climate 
Clima Global   Global do Clima   वैश्विक जलवायु    küresel  İklim  المناخ العالمي
SPECIAL SUMMITS&NEWS  ON  CLIMATE CHANGE..2017
Dama Driss ,Master en technologies

France.Decemƅre2017,Aprés Bonn ,et la Cop23 ,Sommet  Climat a Paris , le 1 2 Decemƅre ,un Elan inestimaƅle pour  relancer la Dynamique Mondiale de lutte pour la Survie du Climat  ideal pour la Terre.

MONDE.2017.États-Unis : GENOCIDE  CLIMATIQUE  EN VUE
Trump a retiré les USA du traité de sauvegarde du Climat Mondial
la contestation grandit contre le retrait de l'accord de Paris…
DERNIER SURSI POUR LA TERRE
Nov.2017.Sauve Climat et derive du Climat mondial
Négociations techniques et incertitudes à Bonn, ...
comme en 2015,à Bonn, les négociateurs perdus dans les virgules
A Bonn, en Allemagne, où s’est ouverte, la session annuelle de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), les délégués des 196 Etats membres ont décidé de faire bloc.
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Bilan-COP23-Sauve-Climat :
COP23. Malgré l'urgence, un tout petit pas pour le climat
article-synthese à Bonn2017,ouest-france,lire-suite

Bilan-COP23-Sauve-Climat :
Climat : de timides avancées en conclusion de la COP23
Sur fond d’urgence climatique,lemonde ,lire-suite

POLLUTION-MONDIALE.Le charbon  bientôt  abandonné?
C'est l'une des rares annonce concrète de cette COP :
le lancement de l'"alliance" pour la sortie du charbon, le 16 novembre, à l'initiative du Royaume-Uni et du Canada. Parmi ses membres, cette alliance compte l’Angola, la Belgique, la Finlande, la France, l’Italie, les îles Marshall, le Portugal, le Salvador, mais aussi plusieurs Etats américains et provinces canadiennes. Tous se sont engagés à éliminer progressivement leurs centrales au charbon.


Aprés Bonn 2017,Prochains meeting & seminaires 2018:
 1.Sommet de l'action climatique mondiale" réunira à San Francisco en septembre 2018 villes, scientifiques, citoyens, entreprises...
2.COP24,Rendez-vous en Nov.2018 à Katowice, en Pologne.

Bilan-COP23-Sauve-Climat : ce qu'il faut retenir de la COP23,
la conférence de l'ONU qui vient de s'achever en Allemagne
Beaucoup de discussions, peu d'actions, mais pas mal de bonne volonté... A l'issue de la COP23, les pays se sont engagés à discuter tout au long de l'année pour permettre de définir, dès 2018, les règles permettant l'application par tous de l'accord de Paris.
Rendez-vous l'année prochaine, à Katowice, en Pologne. A l'issue de la 23e conférence climat de l'ONU, la COP23, les délégués de près de 200 pays se sont séparés, samedi 18 novembre, au petit matin au terme de deux semaines de négociation.
Voici les principaux enseignements de cette conférence organisée à Bonn (Allemagne) par les îles Fidji, et au cours de laquelle de nombreux acteurs ont souligné l'urgence à agir contre les émissions de gaz à effet de serre, principal responsable du réchauffement climatique.
Les Etats avancent, mais trop lentement
L’ancienne négociatrice en chef de la France, Laurence Tubiana, a vu durant cette COP "les coalitions se structurer de plus en plus", rapporte Le Monde. Un diplomate européen cité par l'AFP qui a préféré rester anonyme est encore plus sévère : "Je n'ai jamais vu une COP avec un taux d'adrénaline aussi bas", a-t-il confié. Car depuis l'accord de Paris en 2015, les conférences climat de l'ONU se sont concentrées sur l'élaboration d'un manuel d'application de ce traité, qui entre en vigueur en 2020 et doit permettre de stabiliser, puis réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Un volet indispensable mais technique, qui souffre du caractère bureaucratique du processus, jugé bien trop lent face à l'urgence de la situation. "Ce qui est en jeu, c'est la pertinence du processus de COP. Nous ne pouvons pas prendre le risque de devenir de moins en moins pertinents à chaque conférence", s'est même inquiété le chef de la délégation nicaraguayenne, déplorant la lenteur des pourparlers.
Car les négociations sont aussi à la traîne par rapport aux actions menées par les villes, les régions et les entreprises."Pour la première fois dans l'histoire des COP, le cœur de l'action n'était pas dans la zone des négociations, mais dans la zone 'verte' [consacrée aux actions] : ce ne sont pas les négociations qui ont été au centre du jeu, mais les actions des acteurs non-étatiques", note David Levaï, de l'Institut des relations internationales (Iddri).
Aucun pays ne prend le leadership
Depuis que les Etats-Unis ont quitté le navire en juin, date à laquelle Donald Trump a annoncé la sortie de l'accord de Paris, le siège de leader est resté vide. Y compris à Bonn où, selon Jennifer Morgan, directrice exécutive de Greenpeace International, citée par Le Temps, "aucun pays développé ne peut actuellement prétendre au leadership dans la lutte contre les changements climatiques".
Le président français, Emmanuel Macron, le Premier ministre des îles Fidji et président de la COP23, Frank Bainimarama, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le secrétaire général de l\'ONU, Antonio Guterres, mercredi 15 novembre, à Bonn (Allemagne). 
Le président français, Emmanuel Macron, le Premier ministre des îles Fidji et président de la COP23, Frank Bainimarama, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, mercredi 15 novembre, à Bonn (Allemagne).  (JOHN MACDOUGALL / AFP)
Le charbon bientôt abandonné
C'est l'une des rares annonce concrète de cette COP : le lancement de l'"alliance" pour la sortie du charbon, le 16 novembre, à l'initiative du Royaume-Uni et du Canada. Parmi ses membres, cette alliance compte l’Angola, la Belgique, la Finlande, la France, l’Italie, les îles Marshall, le Portugal, le Salvador, mais aussi plusieurs Etats américains et provinces canadiennes. Tous se sont engagés à éliminer progressivement leurs centrales au charbon.
Mais les membres de cette alliance ne représentent qu’une faible part de la production et de la consommation charbonnière mondiale, concentrée en Chine, en Inde et en Asie du Sud-Est, ce qui limite la portée de cette annonce. Sur le plan symbolique, l'alliance a le mérite d'isoler Donald Trump, contesté dans son propre pays par des acteurs non-étatiques dans sa décision de continuer la production d'énergies fossiles. Rappelons que les Etats-Unis sont le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre.
Les frictions demeurent
Dès la première semaine de négociations, les divisions entre pays développés et pays en développement ont ressurgi, notamment autour des promesses financières des nations industrialisées, rapporte Le Monde (article réservé aux abonnés). "Alors que l’année 2017 a été marquée par des événements climatiques exceptionnels, il n’y a pas eu d’avancées concrètes pour aider les populations les plus vulnérables à faire face aux impacts du changement climatique", a déploré Armelle Le Comte, membre de la délégation de l’ONG Oxfam, citée par Reporterre.
"Les pays développés sont arrivés les mains vides", a-t-elle relevé, rappelant que, si l’accord de Paris prévoit que les "financements climat" s’élèvent à 100 milliards de dollars par an en 2020 (près de 85 milliards d'euros), nous sommes encore loin du compte. Or "si les pays développés ne tiennent pas leurs engagements financiers, les pays en développement refuseront de faire plus d’efforts", analyse le site spécialisé. Seule l'Allemagne s'est engagée à verser 50 millions d'euros dans le fonds d'adaptation et 50 millions dans le fonds pour les pays les moins avancés.
Ces sommes sont loin de satisfaire les Etats les plus directement menacés par le réchauffement climatiques (exposés aux cyclones, à la montée des eaux ou aux épisodes de sécheresse.) Ils attendent en effet des fonds pour s'adapter, mais aussi pour compenser les pertes qu'ils subissent déjà en raison des aléas climatiques. Or, la présidence des îles Fidji n'a pas permis de donner la priorité à cette question, pourtant vitale pour l'île.
 "Il faut agir"
Les aléas climatiques, Timoci Naulusala les connaît bien. Le petit Fidjien de 12 ans, appelé à s'exprimer à la tribune mercredi 15 novembre, a ému l'assemblée en décrivant les effets du cyclone Winston, lequel a détruit son île en 2016 : "Ma maison, mon école, ma source de nourriture, d'eau, d'argent, ont été détruites. Ma vie était un chaos. Je me suis demandé : 'Que se passe-t-il ? Que vais-je faire ?'"
Appelant le monde à ouvrir les yeux sur le changement climatique, le garçon a appelé les leaders à privilégier l'environnement à l'économie. "Mesdames et messieurs, les discours et les discussions ne régleront pas le problème. Pour être efficace, il faut agir", a-t-il déclaré, suscitant les applaudissement.
Le dialogue reste au cœur du processus
Le jeune Timoci Naulusala a demandé de l'action. Mais à l'issue de cette COP, les négociateurs se sont quittés en promettant de nouvelles discussions. Car la principale avancée de cette COP est l'instauration d'un processus de "dialogue de Talanoa",  selon le terme fidjien signifiant 'parler avec le cœur'). La tenue de cette années de "dialogue", doit permettre aux Etats de dresser, fin 2018, un bilan collectif de leurs émissions de gaz à effet de serre. Ce dialogue devra être "constructif et tourné vers les solutions" et ne viser personne, prévient la décision adoptée.
L'idée est d'encourager et aider les pays à revoir leurs engagements, à ce stade insuffisants pour permettre au monde de rester bien en deça de 2°C de réchauffement comme le stipule l'accord de Paris de 2015.
Parallèlement aux négociations, les mois à venir seront jalonnés d'événements destinés à partager les expériences et informer les pays. A commencer par un sommet organisé le 12 décembre à Paris pour tenter d'avancer sur les financements. Un "sommet de l'action climatique mondiale" réunira à San Francisco en septembre 2018 villes, scientifiques, citoyens, entreprises... Bref, "on aura beaucoup de travail en 2018", a admis une négociatrice européenne.
francetvinfo,publié le 18/11/2017 ,article-archive-a-consulter

Nov.2017.Environnement
Merkel et Macron à la COP23 pour redonner un élan au combat climatique
De nombreux responsables politiques, dont Angela Merkel et Emmanuel Macron, seront mercredi et jeudi à Bonn pour tenter de redonner un élan au combat climatique, handicapé par la décision de Donald Trump de quitter l'accord de Paris officiellement soutenu par le reste du monde.
De nombreux responsables politiques, dont Angela Merkel et Emmanuel Macron, seront mercredi et jeudi à Bonn pour tenter de redonner un élan au combat climatique, handicapé par la décision de Donald Trump de quitter l'accord de Paris officiellement soutenu par le reste du monde.
Après le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, la chancelière allemande et le président français devaient donner mercredi après-midi le coup d'envoi d'une kyrielle de discours. Plus de 150 ministres et responsables gouvernementaux - dont 25 chefs d'Etat et de gouvernement - doivent se succéder en deux jours à la tribune de la 23e conférence de l'ONU sur le climat, la COP23, réunie jusqu'à vendredi dans l'ancienne capitale fédérale.
Mercredi matin, plusieurs dizaines de manifestants ont accueilli les délégués aux cris de "Cessons de financer les énergies fossiles!" "Le charbon +propre+ est un sale mensonge", "Mettons un terme au charbon et à toutes les énergies polluantes", lisait-on sur les banderoles. Cette séquence politique se tient après plus d'une semaine de discussions techniques menées par les négociateurs des différents pays, sur la mise en application de l'accord de Paris. Adopté par la communauté internationale en décembre 2015, ce texte vise à contenir le réchauffement planétaire sous 2°C par rapport à la période pré-industrielle.
"C'est le moment (pour Mme Merkel et M. Macron) de montrer que le couple franco-allemand est dynamique et ambitieux" sur la question des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, et qu'"il va s'emparer de ce sujet en 2018", estime Armelle Le Comte, de l'ONG Oxfam France. Les deux pays "savent qu'ils peuvent jouer un rôle essentiel dans la transition énergétique de l'Europe", souligne-t-elle.
Dans une lettre ouverte soulignant "l'urgence climatique", 18 ONG environnementales appellent les deux dirigeants à faire de la transition écologique en Europe leur "priorité". "2016 fut l'année la plus chaude jamais enregistrée et 2017 est en voie de battre les records en matière de catastrophes climatiques extrêmes", soulignent-elles.
magazine Challenges le 15.11.2017,click-suite-article

MONDE.Environnement
Nov2017.Sauver coute que coute le Climat Mondial
Climat: la COP 23 s'ouvre dans l'incertitude à Bonn en Allemagne
Les signataires de l'Accord de Paris sur le climat se rassemblent à Bonn en Allemagne à partir de ce lundi jusqu'au 17 novembre, à l'occasion de la COP 23. L'enjeu est de taille: renforcer la lutte contre le réchauffement climatique alors que les Etats-Unis ont décidé de se retirer de l'Accord de Paris.
Les représentants des Etats signataires de l'Accord de Paris sur le climat se retrouvent de lundi à Bonn, en Allemagne, avec l'objectif de concrétiser ce traité signé en 2015 alors que les Etats-Unis, gros pollueur mondial, ont décidé de s'en retirer. Le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama, qui présidera les discussions qui se tiennent du 6 au 17 novembre entre près de 200 pays, a souligné la nécessité d'agir rapidement pour réduire à l'utilisation des gaz à effets de serre comme le prévoit l'accord de Paris.
"La souffrance humaine causée par un nombre accru d'ouragans, de feux de forêt, d'inondations et de menaces pour la sécurité alimentaire, qui sont la conséquence du changement climatique, montre qu'il n'y a pas de temps à perdre", a déclaré Frank Bainimarama dimanche 5 novembre dans un communiqué.
Les délégations vont travailler sur un cahier des charges précis pour mettre en application l'Accord de Paris entré en vigueur l'an dernier et dont l'un des buts est la fin de l'utilisation des énergies fossiles au XXIe siècle au profit des énergies renouvelables comme l'éolien ou le solaire. Donald Trump doute que le changement climatique soit causé par l'activité humaine, mais le président américain a été contredit par un rapport de son administration sur le sujet publié vendredi. Le président américain, qui a déclaré au mois de juin vouloir se retirer de l'Accord de Paris, a pour projet d'encourager les industries du charbon et du pétrole.
Accord de Paris: le retrait des Etats-Unis sur toutes les lèvres
Un retrait formel des Etats-Unis, qui ont ratifié l'Accord l'an dernier ne même temps que la Chine, ne sera pas effectif avant novembre 2020. Les délégués estiment qu'il y a de vastes incertitudes concernant la manière dont Washington va contrebalancer le programme pro-charbon de Trump avec les objectifs de la conférence. La délégation américaine à Bonn sera dirigée par Thomas Shannon, un diplomate qui avait déclaré que le changement climatique "est l'un des défis les plus importants du monde". Thomas Shannon ne devrait pas donner d'entretiens pendant la COP 23, indique-t-on de source autorisée.
25.000 de personnes se sont rassemblées samedi dans les rues de Bonn pour manifester contre l'utilisation du charbon.
Par Challenges-mag le 06.11.2017,suite-article2,

Sauve Climat : le clivage Nord-Sud resurgit à Bonn
La 23 e Conférence des Nations unies sur le climat entame sa deuxième semaine dans une ambiance assez tendue.suite-article1,
suite-article2,Climat : sommet crucial à Bonn pour l'accord de Paris
lire-article2,lire-article3,lire-article4
ALLEMGNE.A Bonn,
les pays en développement mettent la pression sur la négociation climat
Les pays en voie de développement ont demandé aux pays développés le respect de leurs engagements climatiques, au cours de la première semaine de Conférence climat à Bonn, plongée dans de longues tractations sur fond de surchauffe planétaire.
Les négociations au sein de la COP23 de l'ONU se poursuivent jusqu'à mercredi au niveau des délégués des 197 Etats, qui céderont ensuite la place aux responsables politiques -- ministres, chefs d'Etat, et côté américain un diplomate.
Deux ans après l'adoption de l'accord de Paris, les pays commencent juste à définir les règles de son application. Un processus technique censé aboutir fin 2018 à la COP24.
Mais d'ores et déjà, au terme d'une année secouée par des cataclysmes météorologiques, les pays en développement sont venus à Bonn avec un message pour les pays riches, accusés de manquer à leurs promesses.
"Beaucoup d'actions climatiques proposées par les pays en développement à Paris étaient conditionnées à la mise à disposition de moyens. Il faut aborder franchement cette question!", souligne Mohamed Adow, de l'ONG Christian Aid.
On ne parle pas là "d'investissements mais de la dette climatique" du Nord envers le Sud, souligne Amjad Abdulla, représentant des petites îles.
Une référence au principe soutenant les négociations climat depuis plus de 20 ans: les pays riches, premiers émetteurs de gaz à effet de serre, ont une plus grande responsabilité. A eux d'aider les plus pauvres à se développer proprement et à affronter les impacts.
En outre, un groupe de négociation incluant de grands émergents (notamment Chine et Inde, aujourd'hui 1er et 4e émetteurs mondiaux) a convoqué jeudi une conférence de presse pour rappeler l'engagement, ancien, des pays riches à renforcer leurs plans climatiques avant même 2020, date d'entrée en vigueur de l'Accord de Paris. Ils demandent que la question soit inscrite à l'agenda de la COP23.
'Equité'
En 2012, "les pays développés ont accepté de revoir leurs objectifs de réductions d'émissions. Nous ne voyons guère de progrès, il y a un manque pas uniquement sur les actions mais aussi sur le soutien" (aux pays en développement, ndlr)", a souligné le délégué chinois Chen Zhihua. "Si nous ne respectons pas les décisions prises, comment construire la confiance, et comment donner une bonne base à l'application de l'accord de Paris?"
"Tout ce que nous demandons est la concrétisation en actions de cette urgence, et ce (avant) 2020", a ajouté Walter Schuldt, président équatorien du groupe des G77 (134 pays en développement).
"La technologie existe, le capital existe, l'urgence existe. Ce qui manque, c'est la volonté politique des pays développés très émetteurs", a critiqué le négociateur du Nicaragua Paul Oquist.
Pour Teresa Ribera, directrice de l'Institut des relations internationales (IDDRI), cette revendication a aussi un caractère "tactique": "C'est une offensive pour éviter de subir toute la pression (notamment pour réduire les émissions, ndlr), alors que la pression n'a pas l'air de monter ni sur l'Europe ni sur les Etats-Unis".
La décision du président Donald Trump de sortir les Etats-Unis de l'accord de Paris pose un problème "d'équité et de justice", ajoute-t-elle. Les pays en développement "souffrent, donc c'est normal" qu'ils pointent "un retard important des économies industrielles".
L'UE est visée parce qu'elle n'a toujours pas ratifié la seconde phase du protocole de Kyoto (qui court jusqu'en 2020), ainsi que le groupe de négociation des pays développés hors UE qui "craint d'être critiqué sur les 100 milliards de dollars annuels (promis à partir de 2020 aux pays pauvres, ndlr)", souligne l'expert américain Alden Meyer.
Publié le jeudi 09 novembre 2017,lire-article2,Article3,Article4

Climat :Alerte Rouge
 «Ce n'est pas fichu, mais...», s'inquiète Laurent Fabius
En pleine COP23, Laurent Fabius, l'architecte de l'accord de Paris, sort de sa réserve. Il s'inquiète du retard pris dans la réalisation des promesses pour limiter le réchauffement. Dans son ...
ref,Le Parisien - 14 novembre 2017

EUROPE.Grece,Derapage  Climat
14 personnes mortes.. suite inondation et torrents de ƅouts le 14nov.2017..victimes du nouveau climat mondial  imprevisiƅle !

LUTTE  SANS  MERCI  POUR .. LA TERRE
Comme en Decembre 2016,et comme en mai 2017,
Climat: avec ou sans Washington, le monde face au  defi  d’application de l'accord de Paris2015
Climat. 196 pays réunis à Bonn pour concrétiser l'accord Paris2015...
Six mois après le choc de l'élection d'un président américain climatosceptique(supporter et defenseur des compagnies US polluantes du charbon&petrole), les délégations de 196 pays entament lundi à Bonn des discussions
suite-article1,
Cop23 à Bonn. Au fait, il en est où l’accord historique de Paris2015...
Loin de l’euphorie de l’accord de Paris, la 23e conférence climat de l'Onu (Cop23) s’ouvre lundi à Bonn avec un pollueur géant, les États-Unis,
Jn.ouest-france,suite-article2,Article3

Allemagne Nov.2017
Bonn, des milliers de manifestants défilent pour le climat avant la COP23
À Bonn, des milliers de personnes ont défilé, samedi, pour accentuer la pression sur les participants de la conférence internationale de lutte contre la derive du Climat mondial...
suite-article1,
Maroc.Nov.2017.COP23: les patronats du monde entier, dont la CGEM, s'engagent pour le climat à Bonn
Lors de la COP23 qui se déroule en ce moment à Bonn, les patrons du monde entier se sont réunis pour signer la déclaration de Fidji, un an après la création du réseau MBA4Climate par la CGEM à Marrakech.
Les patrons du monde entier se sont regroupés le 14 novembre à Bonn, en marge de la Cop23 lors du 3e sommet mondial des patronats, à l'initiative de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Ensemble, ils ont signé la déclaration de Fidji afin d'exprimer leur "engagement pour lutter contre le changement climatique" et leur "disposition à accompagner efficacement la mise en oeuvre de l'accord de Paris", selon un communiqué de la CGEM.
Au total, 50 organisations patronales forment le réseau "Marrakech Business Action For Climate" (MBA4Climate), créé par la CGEM lors de la Cop22 à Marrakech.
Selon la MAP, la déclaration garantit que "le secteur privé s’active et innove pour réussir cette transition particulièrement dans des secteurs clefs tels que l’énergie, l’habitat, les transports, l’industrie, l’agriculture et la forêt", tout en demandant "des actions plus ambitieuses de la part des gouvernements et de la société civile".
Dans cette déclaration, le secteur privé reconnait la "nécessité impérieuse de répondre de manière efficace aux risques du changement climatique,
Journal-telquel-suite-article,
nota:En 2015, le MEDEF, syndicat des patrons français, avait lancé lors de la Cop21 de Paris le premier sommet mondial des patronats afin de "permettre aux patronats de se prononcer sur les négociations lors des COP et de faire en sorte que le secteur privé y soit impliqué d’une manière structurelle", rappelle le même communiqué.

Climat : deux ans de perdus entre Paris et Bonn
Vingt trois mois après la Cop 21 qui adopta Paris un plan de lutte contre le réchauffement climatique, la Cop 23 se tient en Allemagne sous la présidence des îles ...
article-Jn L'Humanité,lire-article,

Monde :Pekin,New Delhi,Mexico,les Megapoles suffoquent..
Nov2017.Inde:
Dans le nord de l'Inde, la pollution étouffe aussi les petites villes

Inde : les habitants de New Delhi menacés par la pollution
Il ne faut que quelques heures aux filtres de l'unique station de mesure de la qualité de l'air de Moradabad pour devenir noirs de crasse, signe de l'effroyable pollution qui affecte non seulement New Delhi mais nombre de villes du nord de l'Inde.
Quand les yeux du monde entier étaient tournés vers la capitale indienne et son impressionnant brouillard toxique, des dizaines de millions d'Indiens des régions environnantes suffoquaient eux aussi.
Des images satellites de la Nasa prises la semaine dernière montrent un nuage de pollution exécrable s'étendant du Pendjab pakistanais à la plaine du Gange, une des zones les plus peuplées d'Asie du Sud.
Située à 150 kilomètres à l'est de Delhi, dans l'État pauvre de l'Uttar Pradesh, Moradabad faisait partie de ces lieux où les concentrations de polluants étaient si hautes que le plafond de l'index de qualité de l'air n'était pas adapté, faute d'échelle suffisante.
La ville d'un million d'habitants est un cimetière de déchets électroniques, qui ont engendré toute une industrie locale.
Des chiffonniers brûlent des tas de puces le long de la rivière dans l'espoir d'en retirer des particules d'or ou d'argent. La fumée dégage des métaux lourds et substances cancérigènes.
Pourtant, en dépit de l'odeur métallique qui pénètre les narines, des yeux qui brûlent et de la brume oppressante, nombre d'habitants se réfugient dans le déni.
"Il n'y a pas de pollution", affirme Shetty Bhai. "Nous n'avons pas de problèmes et nous travaillons, jouons et courons normalement. Nous ne souffrons d'aucune maladie."
Les particules en suspension émises par les combustions accentuent les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons. Les plus petites d'entre elles (PM2,5 et inférieures), grandes comme un trentième d'un diamètre de cheveu humain, parviennent à s'infiltrer dans l'organisme et le sang, à travers les poumons.
- Malades -
Sur un toit, la chercheuse Aprajita Singh inspecte les filtres et le capteur de qualité de l'air qu'elle a changés juste quelques heures plus tôt. Les disques blancs sont devenus complètement noirs.
"La qualité de l'air dans cette ville est très, très mauvaise.
orange&AFP, publié le mercredi 15 novembre 2017,suite-article1,
Monde
Inde: la pollution persiste dans le nord, pas d'amélioration en vue
Inde : les habitants de New Delhi menacés par la pollution
« Mes yeux me brûlent, j'ai une forte toux et je ne me sens pas mieux quand je rentre à la maison. » déclare un adolescent résidant à New Delhi.
Les 18 millions d'habitants de New Delhi, mais aussi du nord de l'Inde et du Pakistan, sont menacés par un nouvel épisode de pollution de l'air.
Celle-ci est causée principalement par l'activité humaine et la mauvaise utilisation des combustibles.
A New Delhi, les 10 millions de voitures qui circulent sont en cause, mais aussi les émissions polluantes des usines à charbon et les brûlis de l'agriculture de la campagne.
Toutes ces particules sont retenues au sol par le froid et l'absence de vent et pénètrent le système sanguin et les poumons.
Dans la capitale indienne, le niveau de particules fines en suspension…
Lire la suite sur Franceinfo

COP23: A l'aube de la COP 23, des signes alarmants pour le climat
la hausse des émissions 2017 met les Etats sous pression
COP23 : Washington défend les énergies fossiles au grand dam des militants écologistes(promouoir les energies polluantes.. en plein conference mondial sur le climat..c’est comme parler du taƅac lors d’une reunion  sur le Cancer des poumons..)
Les émissions mondiales de CO2 sont reparties à la hausse en 2017, une mauvaise nouvelle pour le climat et la communauté internationale réunie pour la seconde semaine de négociations climatiques à Bonn.
Après trois années stables, les émissions liées à l'industrie et à la combustion d'énergies fossiles devraient croître de 2% (entre 0,8 et 2,9%) cette année par rapport à 2016 et atteindre un niveau record, soulignent les chercheurs du Global Carbon Project.
Leur étude vient confirmer les sombres conclusions du dernier rapport de l'agence Environnement de l'ONU (Pnue), qui relevait que le monde ne faisait pas assez pour tenir les objectifs de l'accord de Paris visant à garder le réchauffement planétaire sous 2°C, voire 1,5°C.
Pour y arriver, "il faudrait que les émissions atteignent leur +pic+ ces prochaines années puis diminuent rapidement", rappelle une des auteurs, Corinne Le Quéré, de l'université britannique d'East Anglia, pour qui ces résultats sont "une grande déception".
- 'Recul pour le genre humain' -
A l'origine du boom des émissions, la Chine, qui a vu sa production industrielle bondir. Mais pas seulement. Les Etats-Unis (où la consommation du charbon a crû pour la première fois en cinq ans face à la cherté du gaz) et l'UE font moins bien que les années précédentes.
"Cette nouvelle est un recul pour le genre humain", a réagi Amy Luers, directrice de Future Earth, plateforme de recherche soutenant le Global Carbon Project. "Nous devons renverser cette tendance. Ce qui signifie en priorité fournir un accès à une énergie propre aux centaines de millions de personnes encore privées d'électricité".
Illustration d'impacts croissants, le dérèglement menace presque deux fois plus de sites naturels du Patrimoine de l'Unesco qu'il y a trois ans, soit un quart d'entre eux (récifs coralliens, glaciers, forêts...), alerte l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Avec le réchauffement croissant, la Terre se rapproche de "points de bascule" irrémédiables: fonte de calottes polaires, disparition de glaciers... a prévenu un rapport scientifique remis lundi à l'ONU.
A Bonn, les délégués négocient les règles d'application de l'accord de Paris (notamment sur la transparence des actions nationales), qui ne seront pas finalisées avant fin 2018 et la COP24. Ils doivent aussi lancer un "dialogue" d'un an pour préparer la révision des engagements climatiques nationaux, présentés par chaque pays avant la COP21.
"Côté négociations, il y a du progrès", a estimé la responsable climat de l'ONU Patricia Espinosa, à mi-parcours. "Côté action, on voit des signaux positifs, mais nous sommes aussi conscients qu'il y a un fossé à combler. Nous devons agir vite".
Mercredi et jeudi la COP sera plus politique. S'exprimeront notamment l'Allemande Angela Merkel, le Français Emmanuel Macron, les président gabonais Ali Bongo, guinéen et de l'Union africaine Alpha Condé, sénégalais Macky Sall, des Premiers ministres, nombre de ministres de l'Environnement et le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Qu'en attendre?
L'"effrayant" bilan des émissions 2017 "montre qu'il faut plus que des discours chaleureux", dit Mohamed Adow, dont l'ONG Christian Aid défend les pays vulnérables. "Le charbon doit être abandonné, les (énergies) renouvelables accélérées".
"Dire qu'on reste dans l'accord de Paris, cela ne suffit pas", insiste Teresa Ribera, de l'Institut des relations internationales (Iddri). "Il faut expliquer comment on change les choses, "notre système électrique, les transports en ville+ etc. Il y a beaucoup d'initiatives locales, mais les dirigeants on ne les entend pas".
- Charbon 'propre' ? -
Des gouverneurs d'Etats américains sont venus présenter à la COP23 leur politique volontariste. Mais selon un rapport, cela ne compensera pas entièrement le désengagement fédéral décidé par Donald Trump.
Lundi soir, des responsables de l'administration Trump étaient à Bonn pour défendre les énergies fossiles, au cours d'une réunion qui a été perturbée par des défenseurs des énergies vertes.
"Il ne fait pas de doute que les énergies fossiles vont continuer à être utilisées", a déclaré George David Banks, assistant du président Trump pour l'énergie, entouré de représentants de l'industrie du charbon et du nucléaire. Mais "il est dans l'intérêt de tous que, lorsque des énergies fossiles sont utilisées, elles soient aussi propres et efficaces que possible", a-t-il ajouté, plusieurs fois interrompu par des militants aux cris de "menteurs!" ou "il n'y a pas de gaz propre!"
orange&AFP, lundi 13 novembre 2017,article-complet,

Environnement
Les émissions de CO2 repartent à la hausse après trois ans de stabilité
La Chine, les Etats-Unis et l'Inde sont notamment pointés du doigt.
Les émissions de CO2 remettent les gaz. Après trois ans de stabilité, les émissions mondiales de gaz à effet de serre issues des énergies fossiles sont reparties à la hausse en 2017, selon une étude publiée lundi en marge de la 23e conférence climat de l'ONU (COP23). Les émissions de CO2 liées à l'industrie et à la combustion d'énergies fossiles devraient croître de 2% cette année par rapport à 2016 (entre 0,8% et 2,9%), et atteindre un record de 36,8 milliards de tonnes, après des années 2014 à 2016 quasiment stables, souligne le Global Carbon Project dans son 12e bilan annuel, réalisé par des scientifiques du monde entier

MONDE.
Dégradation de la planète : 15 000 scientifiques tirent la sonnette d'alarme
Ils estiment que les efforts de l'humanité sont insuffisants.
Plus de 15 000 scientifiques de 184 pays lancent, dans une déclaration publiée lundi, un avertissement face aux risques de déstabilisation de la planète faute d'actions pour préserver l'environnement et les écosystèmes.En 1992, l'ONG « Union of Concerned Scientists » avec plus de 1 700 co-signataires, avait émis « L'avertissement des scientifiques du monde à l'humanité » dans lequel ils argumentaient que l'impact des activités de l'homme sur la nature allait probablement aboutir « à de grandes souffrances humaines » et à « mutiler la planète de manière irrémédiable ».
Sites naturels du Patrimoine mondial
Le changement climatique menace deux fois plus de sites naturels du Patrimoine mondial
Blanchiment des coraux, fonte des glaciers, incendies... Le changement climatique menace un quart des sites naturels du Patrimoine mondial, soit presque deux fois plus qu'il y a trois ans, s'est alarmée lundi l'IUCN.
Sur les 241 sites naturels classés au Patrimoine mondial de l'Unesco, 62 sont désormais "menacés par le changement climatique" contre 35 en 2014 (sur 228), date du précédent "Horizon du patrimoine mondial" réalisé par l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).
"L'augmentation et la vitesse à laquelle nous avons vu cette tendance évoluer en seulement trois ans nous a choqués. Et le rapport prévient que le nombre va probablement augmenter", a déclaré la directrice générale de l'IUCN Inger Andersen, alors que le rapport estime que le réchauffement fait peser un "risque potentiel" sur 55 autres sites.
C'est un "message clair aux délégués réunis ici à Bonn (pour la 23e Conférence de l'ONU sur le climat, ndlr): le changement climatique agit vite et n'épargne pas les trésors de notre planète", a-t-elle ajouté, réclamant une "implication urgente et ambitieuse" pour mettre en oeuvre l'Accord de Paris.
Les délégués climat réunis à Bonn jusqu'à vendredi négocient notamment les règles d'application de cet accord qui vise à garder le réchauffement planétaire sous 2°C, voire 1,5°C.
Grande barrière australienne, région côtière du Belize, atoll d'Aldabra aux Seychelles: les récifs coralliens affectés par l'augmentation de la température de la mer qui les fait blanchir sont parmi les écosystèmes les plus en danger, selon l'IUCN.
Tout comme les glaciers dont la fonte touche notamment le parc national du Kilimandjaro en Tanzanie ou la région de Jungfrau-Aletsch dans les Alpes suisses.
Le changement climatique a également un impact sur les zones humides, les basses terres de deltas ou encore certains écosystèmes vulnérables aux incendies.
- 17 sites classés "critiques" -
Mais les administrateurs des sites sont parfois désemparés face à un "nouveau type de menace", qui est "partout, mais assez invisible", a noté Peter Shadie, du programme "patrimoine mondial" de l'IUCN.
Ces sites classés jouant un rôle "crucial" pour les économies locales, leur "destruction peut avoir des conséquences dévastatrices allant au-delà de leur beauté exceptionnelle et de leur valeur naturelle", a insisté de son côté Tim Badman, directeur du même programme.
"Dans le Parc national de Huascaran au Pérou par exemple, la fonte des glaciers perturbe l'approvisionnement en eau et les métaux lourds qui se trouvaient sous la glace contaminent l'eau et le sol", a-t-il ajouté.
La Grande Barrière de corail fait partie des 70 sites (29%) inspirant des "préoccupations élevées", tout comme le Machu Picchu au Pérou, le lac Baïkal en Russie et les îles Galapagos.

Réchauffement climatique : les 6 signaux qui devraient nous alarmer
Blanchiment des coraux, fonte des glaciers, incendies...
Sur les 241 sites naturels classés au Patrimoine mondial de l'Unesco, 62 sont menacés…
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Lutte contre le réchauffement climatique :
six batailles déjà (presque) perdues
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USA.2017.
la responsabilité de 90 entreprises dans le changement climatique
Une recherche conduite par l'association américaine Union of Concerned Scientists (UCS), présentée le 14 novembre
Des experts américains pointent la responsabilité de 90 entreprises dans le changement climatique

COP23 : Le Maroc et la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement a co-organisé  un workshop sur l’éducation des jeunes au changement climatique
La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement a co-organisé seminaire…
Lemagazinedumanager,lire-article,

AFRIQUE.2017,La faim gagne du terrain en raison des conflits et du changement climatique
Le nombre de personnes souffrant de sous-alimentation chronique a augmenté en Afrique sous l'effet des conflits et du changement climatique, a indiqué jeudi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). …
Les conflits et le changement climatique plongent plus de 224 millions d'Africains dans la famine (ONU)
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AFRIQUE.2017
Au Mali, 6 manières de faire face aux changements climatiques
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Monde.Risque climatique
Assurer 400 millions de pauvres contre le risque climatique
C’est un partenariat entre le G20 et le V20, les pays les plus vulnérables au changement climatique. Bien qu’elle soit un pays vulnérable,
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Monde.Risque climatique&Santé
Top 5 des effets du changement climatique sur notre santé
Le nombre de personnes affectées par les vagues de chaleur a explosé : 125 millions de plus entre 200 et 2016. La chaleur peut entraîner du stress thermique, aggraver une insuffisance cardiaque déjà existante ou augmenter le risque …
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Cop23. L’Irlande, vilain petit canard de la lutte contre le changement climatique
L’Irlande est le pays européen le moins avancé dans la lutte contre le  changement climatique…

Italie.Selon le pape,
Nier la réalité du changement climatique relève d'"attitudes perverses", selon le pape
Un tacle visant Donald Trump sans le citer nommément ? Nier la réalité du changement climatique relève d'"attitudes perverses"…article
ASIA.
Changement climatique: l’ASEAN doit augmenter l’investissement vert
Singapour (VNA) - Les pays membres de l’ASEAN doivent quadrupler et augmenter l’investissement vert chaque année…article-lire,

Environnement
Justice-Climat:
premier succès d'un fermier péruvien contre un géant de l'énergie
La justice allemande a accepté lundi de se pencher en détails sur la plainte d'un fermier péruvien qui demande au géant allemand de l'énergie RWE de réparer les dégâts causés par le changement climatique dans les Andes.
C'est une première petite victoire pour cette démarche, soutenue par l'ONG allemande Germanwatch, qui vise à obtenir une décision de "justice climatique mondiale", un concept politique qui obligerait un "Nord" polluant à dédommager les pays du "Sud" affectés.
Après une première audience orale au civil et en appel lundi après-midi, le tribunal de Hamm (nord) a jugé en l'état "concluante" la teneur de la plainte du paysan péruvien.
Il a demandé aux deux parties de lui fournir des arguments complémentaires d'ici au 30 novembre, date à laquelle les juges devraient se prononcer définitivement sur la recevabilité de la plainte et indiquer s'ils comptent poursuivre la procédure.
- 'Page d'histoire' -
Pour Germanwatch, le tribunal "a écrit une page d'histoire" en matière de droit environnemental en permettant à l'affaire d'"entrer dans la phase suivante" de la procédure.
"Il a assez clairement laissé entendre que les gros émetteurs comme RWE avaient fondamentalement l'obligation d'aider les victimes du changement climatiques dans les pays pauvres", a-t-elle dit dans un communiqué.
article-complet,

Climat : il faut regarder au-delà de l'an 2100
Les climatologues font depuis longtemps leurs prévisions en utilisant l’an 2100 comme cible. Mais si on se mettait à écouter les experts d’autres disciplines, on mesurerait peut-être mieux l’impact à (très) long terme des gaz à effet de serre (GES)…
Déjà, en début d’année, trois chercheurs en géographie et en sciences de l’atmosphère avaient tenté une projection de la hausse du niveau des mers sur quelques siècles, sur la base des GES actuellement présents dans l’air. En 2015, une équipe internationale s’était risquée sur le terrain de ce que pourrait être une hausse du niveau des eaux « multi-millénaire », dans un scénario pourtant optimiste où l’humanité cesserait au 21e siècle de brûler des carburants fossiles.
suite,ref.Agence Science-Presse-15 sept. 2017,article-link

20Sept.2017.A l'ONU, Emmanuel Macron en défenseur du climat
Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il ne «céderai(t) rien aux équilibres de l'accord de Paris» sur le climat,
Emmanuel Macron assure qu'il «poursuit le dialogue» avec Donald Trump sur la question du climat, tout en promettant de ne rien céder.
Le président français Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il ne «céderai(t) rien aux équilibres de l'accord de Paris» sur le climat, avant son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York. «Je déplore la décision américaine» de sortir de cet accord, a-t-il ajouté depuis le siège de la mission française, «mais je poursuis le dialogue avec le président (Donald) Trump car je suis convaincu qu'à la fin, il comprendra que son intérêt, l'intérêt des Américains, c'est d'être dans l'accord de Paris».
Alors que la Martinique et la Guadeloupe ont été touchées lundi et mardi par l'ouragan Maria, deux semaines après le passage meurtrier d'Irma sur Saint-Barthélemy et Saint-Martin, le chef de l'Etat a affirmé que «ces ouragans sont l'une des conséquences directes du réchauffement climatique». «Leur violence, leur fréquence est clairement corrélée au réchauffement climatique», a-t-il insisté, peu avant la prise de parole de Donald Trump aux Nations Unies.
Il a évoqué le sujet avec Donald Trump lundi
«Ces conséquences nous permettent de pleinement appréhender le fait que le réchauffement climatique n'est pas une abstraction ou un phénomène qui ne toucherait que nos enfants et petits-enfants. C'est aujourd'hui des conséquences très directes pour nos populations», a encore souligné Emmanuel Macron, qui dit avoir «évoqué» lundi ce sujet avec Donald Trump. Le président américain avait annoncé début juin que les Etats-Unis comptaient sortir du traité international de lutte contre le réchauffement climatique signé en 2015.
«L'accord de Paris est un cadre important. Ce n'est pas l'alpha et l'omega mais c'est un socle indispensable», a souligné Emmanuel Macron en appelant toutefois à «faire davantage», à «faire mieux». «Mais, pour ma part, je ne céderai rien aux équilibres de l'accord de Paris», a-t-il martelé,
suite,
Paris Match ,le 19/09/2017 ,article-complet-link

18 septembre 2017 à New York,Climat:
la France presse Trump de rester dans l'accord de Paris
La France a tenté à nouveau lundi de convaincre les Etats-Unis de rester dans l'accord de Paris, alors même que la Maison Blanche réitérait son intention d'en sortir à défaut de pouvoir trouver des termes "plus favorables".
"Nous notons les déclarations du président (Donald) Trump sur son intention de ne pas le respecter, pour l'instant aucun acte n'a été posé, on peut espérer toujours le convaincre", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, dès son premier point de presse à la veille de l'ouverture de l'Assemblée générale de l'ONU.
"Il faut que la pression internationale soit forte et que nous n'arrêtions pas la mise en oeuvre de l'accord", a-t-il ajouté, en rappelant que le président français Emmanuel Macron avait convoqué un nouveau sommet climat pour le 12 décembre à Paris.
Cet accord, arraché en décembre 2015 et signé par 195 pays pour limiter la hausse du réchauffement climatique, a été le premier sujet de la rencontre bilatérale lundi après-midi entre Emmanuel Macron et Donald Trump.
Si les deux chefs d'Etat n'ont rien dit de leurs échanges, le président français a appelé à nouveau le président américain à agir, faisant valoir que "se retirer tout simplement de l'accord était une impasse", selon une source proche de l'Elysée.
Tout en se disant ouvert au dialogue, M. Macron a également redit à son homologue américain qu'une remise en cause des engagements américains de réduction des émissions de gaz à effet de serre était exclue, selon cette source.
Plus tôt dans la journée, un responsable de la Maison Blanche avait indiqué que Gary Cohn, le conseiller économique de Donald Trump, avait réaffirmé "très clairement" la position américaine, lors d'un petit-déjeuner réunissant une douzaine de ministres de l'Environnement à New York, y compris le ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot.
A savoir que les Etats-Unis "se retirent de l'accord, à moins que des termes plus favorables puissent être trouvés pour les Etats-Unis", a souligné ce responsable.
Une position déjà énoncée par la Maison Blanche samedi soir, après qu'un adjoint de Gary Cohn eut semblé ce week-end ouvrir la porte à un retour des Etats-Unis dans l'accord de Paris lors d'une réunion de ministres de l'Environnement à Montréal.
- 'Dedans, dehors' ?-
suite,afp:19.09.2017
article2:Climat: la France presse Trump de rester dans l'accord de Paris

SLOGAN:A lire :«Make Our Planet Great Again» devient une plateforme

Climat Mondial: les Etats-Unis sont «dedans, dehors, dedans, dehors»,
«Nous sommes dedans, nous sommes dehors, nous sommes dedans, nous sommes dehors» : c'est avec humour que l'ex-maire de New York Michael Bloomberg, envoyé spécial de l'ONU sur le climat, a résumé la position de l'administration Trump sur l'accord de Paris.
Bloomberg était interrogé lors d'une réunion en marge de l'Assemblée générale de l'ONU sur l'évolution de la position américaine, qui a soufflé le chaud et le froid ce week-end lors d'une réunion de ministres de l'Environnement sur le climat au Canada.
Lundi, un responsable de la Maison Blanche a répété la position énoncée samedi : à savoir que l'administration Trump se retirait de l'accord, qualifié de destructeur pour l'économie américaine, «à moins d'obtenir des termes plus favorables pour les Etats-Unis». Une affirmation conditionnelle qui semble laisser la porte ouverte à des discussions.
ref,Bloomberg

20Sept.2017,La résistance contre Trump s'organise.
Face au positions climatosceptiques de Donald Trump, les élus locaux américains veulent profiter de la 72e assemblée générale des Nations unies pour exprimer leur désaccord sur la politique climatique de Washington.
La résistance contre Trump s'organise. Trois mois après l'annonce par le chef d'Etat du retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris, les élus américains ont profité d'une réunion organisée en marge de l'assemblée générale de l'ONU ce lundi pour confirmer leur position en faveur du climat. Le chef de file de ce mouvement, le gouverneur de Californie Jerry Brown, a critiqué le président américain pour ses positions "absurdes". A seulement quelques heures du discours du nouveau locataire de la Maison-Blanche à l'ONU, les tensions sur le sujet du climat pourraient encore monter d'un cran.
jerry brown
Le gouverneur de Californie Jerry Brown à Pékin en juin dernier. (Crédits : Thomas Peter/Reuters.)
Mobiliser les états fédérés
Dans son allocution, l'élu californien a affirmé que "l'Amérique n'était pas dirigée par Donald Trump". Il a par la suite expliqué: "notre pays a des centres de pouvoirs très divers, et mobiliser ces centres, qui ne sont pas contrôlés par le président, reste un but tout à fait valable". L'objectif de cette mobilisation d'élus pourrait être de peser sur la scène internationale même s'ils n'ont pas de relations diplomatiques directes avec les autres gouvernements étrangers.
Depuis l'annonce début juin du retrait des Etats-Unis de l'Accord de Paris, Jerry Brown et l'ancien maire de New York Michael Bloomberg ont lancé leur initiative appelée "America's Pledge" ("l'engagement américain" en français, ndlr.) rassemblant collectivités locales, universités et entreprises décidées à accélérer leurs efforts pour réduire les émissions de dioxyde de carbone des Etats-Unis.
Selon l'AFP, plus de 250 villes et comtés, 9Etats et plus de 1.700 entreprises ont déjà rejoint cette coalition. Michael Bloomberg souhaite ainsi recenser toutes les actions entreprises par ces acteurs pour en faire état devant l'assemblée générale des Nations unies. L'ancien édile de New York a réaffirmé, lundi qu'avec l'ensemble de ces actions, les Etats-Unis pourraient tenir leurs engagement de réductions d'émissions de gaz à effet de serre.
Une position ambiguë de l'administration centrale
Depuis plusieurs jours, la Maison-Blanche a exprimé des positions ambiguës sur l'Accord de Paris à tel point que Michael Bloomberg a déclaré: "nous sommes dedans, nous sommes dehors, nous sommes dedans, nous sommes dehors" lors d'une réunion d'organisations non gouvernementales sur le climat à l'ONU, ce lundi.
Pour mettre fin à cette cacophonie, le principal conseiller économique de Trump, Gary Cohn a réaffirmé le retrait des Etats-Unis de l'Accord "à moins que des termes plus favorables puissent être trouvés pour les Etats-Unis". C'était une position déjà énoncée par la Maison-Blanche samedi soir, après qu'un adjoint de Gary Cohn eut semblé, ce week-end, ouvrir la porte à un retour des Etats-Unis dans l'Accord de Paris lors d'une réunion de ministres de l'Environnement à Montréal.
La France met la pression
ref,latribune,article5-link

MONDE.Sommet dit "Climate Chance"
Le Maroc de nouveau au centre de l’échiquier climatique mondial
Ce deuxième Sommet dit "Climate Chance" se veut une plateforme de rencontres et de mobilisation pour une action collective autour de la mise en œuvre de l’accord de Paris et de la participation des acteurs non-étatiques à la …
réf.L'opinion,article6-link

MONDE.Sauver coute que coute le Climat Mondial
Avant..Bonn,et,avant Prochain Sommet en France le12 Decembre
Au-Maroc: Clôture à Agadir du sommet mondial des acteurs non-étatiques sur le climat
Le Sommet “Climate chance”, réunissant les acteurs non-étatiques, a clos ses travaux mercredi à Agadir au terme de trois jours de débats sur des enjeux liés, entre autres, au financement, aux contributions nationales, à l’action au niveau local et à la convergence de l’agenda climat et du développement.
Pour les organisateurs, l’événement placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI aura été un “franc succès”, réaffirmant la mobilisation et les ambitions pour la lutte contre les changements climatiques, malgré l’annonce du retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris.

Maghreb Emergent&MAP,article7-link

Maroc.Réduire l'injustice climatique
Sous la présidence de Nizar Baraka, le CESE s'engage à réduire l'injustice climatique
Une sorte "d’injustice climatique" qu’il faut réduire et qui a été le thème d’un …
huffpostmaghreb,article7-bis-link

2e Climate Chance : Les collectivités locales pour donner l’exemple...
Elles étaient au cœur du 2e Sommet mondial Climate Chance, clôturé hier
La 2ème édition du Sommet mondial Climate Chance s’est clôturée mercredi 13 septembre 2017 soir, après avoir accueilli à Agadir 5000 participants …
Journal.leseco(Maroc),article8-link


AFRIQUE.Les élus locaux d’Afrique s’impliquent dans la lutte contre le changement climatique
Le deuxième «Sommet Climate Chance» a été clôturé par la signature de la charte-climat…
réf.Le Matin,article11-link

AFRIQUE-MAROC
8Sept.SOMMMET-DERNIERE-CHANCE
Climat : la terrible inconséquence américaine
Editorial. Alors que l’ampleur des désastres météorologiques ne cesse d’augmenter, la croisade de Donald Trump contre les régulations environnementales est une menace pour le monde.
Le président américain Donald Trump et le gouverneur du Texas Greg Abbott, à Austin le 29 août.
Editorial du « Monde ». Le Texas ne s’est encore pas relevé des inondations catastrophiques causées par l’ouragan Harvey que la Floride s’apprête à affronter Irma, le plus puissant cyclone tropical jamais formé dans le bassin Atlantique et dont les îles antillaises de Barbuda, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, presque entièrement dévastées, ont déjà fait l’amère expérience. Mais alors que les effets du changement climatique en cours – élévation du niveau de la mer, intensification des précipitations, etc. – rendent la côte est des Etats-Unis singulièrement vulnérable aux événements météorologiques extrêmes, la nouvelle administration américaine demeure sourde et aveugle à l’évidence scientifique.
Cela tient de l’ironie et de la catastrophe : en la personne de Donald Trump, les Américains ont élu un président climatosceptique au moment où les manifestations du réchauffement deviennent une plaie ouverte pour eux-mêmes. L’ignorance, la paresse intellectuelle ou l’aveuglement idéologique et sectaire du chef de l’Etat américain ont des conséquences pour les Etats-Unis et contribuent à détériorer l’image du pays et sa capacité de leadership à l’extérieur. C’est un moment triste de l’histoire américaine.
Selon les statistiques fédérales, en moyenne, dix désastres météorologiques, coûtant chacun plus d’un milliard de dollars, se sont produits chaque année entre 2012 et 2016 – c’est deux fois plus qu’entre 1980 et 2016. De nombreux paramètres sont, certes, en cause (densification du peuplement, installation de biens en zone côtière, etc.), mais l’impact du réchauffement ne peut plus être nié ou relativisé.
Ailleurs dans le monde, ses effets se font sentir plus durement encore, et les récentes séquences de catastrophes environnementales, toutes aggravées par le dérèglement climatique, donnent toute la mesure de l’enjeu climatique. Comment espérer maintenir un semblant de stabilité au monde dans un climat réchauffé de 3 °C, alors que les effets d’une élévation d’à peine un degré de la température moyenne – soit le niveau actuel de réchauffement, par rapport à la période préindustrielle – nous semblent déjà passablement ingérables ?
Mesure symbolique
De toutes les croisades du président Donald Trump, celle menée contre les régulations environnementales prises par la précédente administration n’est pas la moindre. En témoigne, par exemple, le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris. Tout ce qui a été fait par le président Obama semble devoir être défait. Jusqu’à son décret de juin 2015, dont le seul objectif était d’encadrer la construction d’infrastructures… en zone inondable. Comble de l’ironie, le président Trump l’a abrogé deux semaines avant qu’Harvey ne déverse sur le Texas ses pluies diluviennes.
Cette inconséquence américaine est une grave menace pour les Etats-Unis et pour le reste du monde. Le président français, Emmanuel Macron, semble en avoir pris la mesure et entend faire jouer à Paris un rôle moteur dans la lutte contre le changement climatique. La présentation, le 6 septembre, en conseil des ministres, du projet de loi engageant la fin de l’exploitation du pétrole et du gaz sur le territoire français va dans ce sens.
suite,réf.Journal-lemonde:article12-link

Lire aussi:
La planète subit de plein fouet le dérèglement climatique
la tempête Sandy de 2012,Harey,Irma,José..thyphons..chaque-année

Climat : la guerre culturelle des villes contre Trump
Le président américain persiste dans ses positions climatosceptiques, mais les maires des métropoles prennent en main la lutte contre le réchauffement du climat.
Un homme portant un masque de Donald Trump, brandit une pancarte « Trump, climat, génocide » le 18 novembre à Londres.
Dans les locaux du New York Times, lundi 18 septembre, Bill de Blasio fait contempler à son auditoire les gratte-ciel de New York. Las, ces superbes buildings sont souvent d’immenses passoires énergétiques. En pleine campagne électorale, le maire démocrate de New York propose de les contraindre à revoir chauffage, air conditionné et isolation d’ici à 2030.
En ligne de mire, les 15 000 bâtiments (sur 1 million) qui émettent le quart des émissions de gaz à effet de serre. Les contrevenants devront payer 2 millions de dollars par an pour un immeuble de 100 000 mètres carrés. « Tout cela équivaudra au retrait de 900 000 voitures par an des rues de New York », assure M. de Blasio, qui n’entend pas créer de péage urbain ou condamner les voies sur berge. « Nous agirons », conclut-il.
Trois mois après l’annonce par Donald Trump du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, les collectivités locales américaines se prennent en main. C’est le sentiment qu’elles ont voulu donner lors de la réunion C40, ce forum des grandes villes de la planète engagées contre le réchauffement sous la présidence de la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Trois cent soixante-quinze villes des Etats-Unis ont décidé de mettre en place l’accord de Paris, alors que les effets du dérèglement climatique, à New York avec la tempête Sandy de 2012, cet été dans le golfe du Mexique, sont flagrants. « Beaucoup de gens en Floride et au Texas ont malheureusement compris que le réchauffement n’était pas une fiction », a expliqué M. de Blasio.
« L’iceberg du déni craque »
Les esprits ont-ils évolué ? C’est l’avis de Rahm Emanuel, ancien chef de cabinet du président Obama et maire de Chicago, qui était présent au premier accord, celui de Kyoto en 1997 et à la COP de Paris à la fin de 2015 : entre-temps, les gens ont réalisé que le dérèglement était concret et ils voient que la lutte contre le phénomène peut augmenter la croissance, a noté M. Emanuel.
Alors, peu importe les foucades de M. Trump ?, se demande-t-on dans cette assistance d’une centaine de personnes acquises à la cause. Oui et non. Pour le gouverneur démocrate de Californie, Jerry Brown, « Donald Trump fait tellement d’idéologie extrême et de négation du changement climatique, qu’il aide l’autre côté, cela a un effet boomerang ». Le gouverneur estime que « l’iceberg du déni craque. Par sa propre absurdité, Trump accélère le retour de balancier. »
Certes, les républicains en ont fait un enjeu politique, bannissant le terme « changement climatique », mais « la conviction politique est superficielle, la communauté du business va changer et les républicains vont suivre », prédit M. Brown.
Risque de rater le basculement énergétique
Tout cela n’empêche pas de déplorer l’absence d’engagement fédéral. Bien sûr, les villes sont au premier plan, la moitié de la population mondiale étant urbanisée et étant responsable de 70 % des émissions de gaz à effet de serre, comme l’a expliqué pour l’ONU la Mexicaine Patricia Espinosa. Il n’empêche, la puissance fédérale est importante, estime le milliardaire philanthrope Tom Steyer, président de NextGen America.
« Le coût des énergies renouvelables ne serait pas compétitif s’il n’y avait pas eu de politique publique en leur faveur, explique-t-il, mettant en garde l’Amérique contre le risque de rater le basculement énergétique. A la Silicon Valley, on dit qu’on ne peut pas rater une génération technologique. Si on décide de ne pas être leader de la voiture électrique, ce sera une perte gigantesque, et pour cela, il faut la politique : si nous ne la rendons pas acceptable pour les automobilistes, par exemple, avec des bornes d’alimentation, nous allons rater cette révolution. »
suite,réf.Journal-lemonde:article13-link

MONDE.2017
La planète subit de plein fouet le dérèglement climatique
Ouragans, inondations, sécheresses, incendies… Une séquence de catastrophes naturelles historiques, aggravées par le réchauffement, frappe tous les continents.
Les témoins sont à court de mots et de superlatifs : les îles de Barbuda, Saint-Martin et Saint-Barthélemy ont été très largement détruites, et ce n’est qu’un début. Après avoir mis au supplice les trois îles, l’ouragan Irma – le plus puissant cyclone tropical observé jusqu’à présent aux Antilles – s’orientait vers la Floride, où il était attendu dans la nuit de samedi 9 à dimanche 10 septembre. Les inondations catastrophiques causées par Harvey ne sont pas encore épongées que les Etats-Unis doivent déjà affronter un nouvel ouragan de magnitude exceptionnelle, accompagné de vents de plus de 300 km/h.
Mais alors que l’attention est focalisée sur l’Atlantique, c’est la planète entière qui subit le feu roulant de catastrophes naturelles historiques amplifiées, favorisées ou aggravées par le réchauffement. Le Canada vient de lever l’état d’urgence, décrété dans l’ouest du pays après plusieurs semaines de feux de forêt d’une intensité inédite ; l’Afrique occidentale a enduré au cours des dernières semaines les coulées de boue les plus meurtrières de son histoire récente, en partie causées par des pluies torrentielles. Quant à l’Asie du Sud, elle connaît une mousson historique qui, selon les chiffres des Nations unies, a affecté 41 millions de personnes, en a tué près de 1 400, et a laissé plusieurs centaines de milliers de sans-abri. Fin août, un tiers du Bangladesh était sous l’eau.
« C’est ce qui se passe quand vous ajoutez de la chaleur à un système : il vous la rend sous forme d’inondations, de vent et de feu, résume Bill McKibben, le fondateur du mouvement de lutte contre le changement climatique 350.org. Après les dix mille ans qu’a duré l’holocène, nous sommes désormais sur une planète différente. Et la première leçon à tirer de tout cela est de ne pas aller plus loin dans la même direction. »
Selon la base de données du Centre de recherche sur l’épidémiologie des désastres (CRED), associé à l’Université catholique de Louvain...
suite,réf.Journal-lemonde:article14-link

CLIMATOLOGIE.
Climat: des cyclones plus intenses à cause du réchauffement
Le Journal de Montréal-6 sept. 2017
Les modèles informatiques simulant le climat font état d'un renforcement de l'intensité des cyclones (vents et pluies) et d'une possible baisse ...
Les cyclones comme Irma, qui a touché mercredi les Caraïbes, se nourrissent de l’énergie dégagée par les océans: du coup, les scientifiques prévoient que l’intensité de ces évènements, également appelés ouragans ou typhons, se renforce mais pas leur fréquence à l’échelle du globe.
Le terme cyclone (ou cyclone tropical) est réservé à l’océan Indien et au Pacifique sud. On parle d’ouragan en Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est, et de typhon dans le Pacifique nord-ouest.
XXE SIÈCLE
Faute de données satellitaires à l’échelle planétaire avant 1970, il n’est pas possible de dire comment l’activité cyclonique a évolué au XXe siècle. Avant la mise en place d’une surveillance satellitaire complète, des cyclones même très intenses ont pu passer inaperçus s’ils n’ont pas touché les terres par exemple. Le nombre réduit de cyclones participe aussi à la faiblesse des données statistiques et rend leur exploitation plus difficile.
Dans l’Atlantique nord, depuis une vingtaine d’années, une augmentation de la fréquence des cyclones a été constatée mais c’était l’inverse entre 1970 et 1995, selon Franck Roux, de l’Université Paul-Sabatier de Toulouse.
En fait, les chercheurs se sont aperçus que l’activité cyclonique dans cette région suit des cycles de plusieurs dizaines d’années et estiment qu’il n’est pas encore possible de dire si la hausse dans cette région relève d’une variabilité naturelle ou du changement climatique.
Dans le Pacifique nord-ouest, il y a eu une légère diminution de l’activité cyclonique entre 1980 et 2010.
XXIE SIÈCLE
Les modèles informatiques simulant le climat font état d’un renforcement de l’intensité des cyclones (vents et pluies) et d’une possible baisse de leur fréquence au niveau du globe à l’avenir.
«Des cyclones d’une intensité plus grande sont l’une des conséquences attendues du changement climatique», explique Valérie Masson-Delmotte, membre du GIEC, groupe de référence au niveau mondial sur le climat.
«Plus la température de l’eau et le taux d’humidité sont élevés, plus le cyclone peut prendre de l’intensité. Or, ces deux éléments sont plus intenses du fait de l’augmentation de l’effet de serre», explique la climatologue. «On considère qu’il y a 7% d’humidité en plus dans l’atmosphère par degré de réchauffement», précise-t-elle.
«Le changement climatique ne crée pas ces tempêtes mais il accentue leurs impacts», résume Anders Levermann du Potsdam Institute for Climate Impact Research.
NIVEAU DES MERS: UN DOUBLE EFFET
L’augmentation du niveau des océans est l’un des marqueurs du réchauffement de la planète. La hausse, variable selon les régions du globe, a été en moyenne de 20 cm au XXe siècle et pourrait atteindre jusqu’à près d’un mètre à l’horizon 2100.
Or, les cyclones produisent aussi une houle qui génère des «marées de tempête». Les deux effets conjugués contribueront à exposer davantage constructions et populations côtières.
suite,réf.Le Journal de Montréal-6 sept. 2017:article15-link

MONDE.Asie du Sud :
le bilan des morts dues aux moussons grimpe à au moins 750
L’Inde est le pays le plus touché avec plus de 250 morts dans les inondations qui ravagent le sud de l’Asie depuis le 14 août.
Le bilan meurtrier des moussons s’alourdit encore. Au moins 750 personnes ont péri dans les inondations en Inde, au Népal et au Bangladesh, selon un nouveau bilan diffusé lundi 21 août par les autorités. Un précédent bilan publié dimanche faisait état de 700 morts.
Une cinquantaine de nouveaux corps ont été découverts dans la nuit de dimanche à lundi au Bihar, au nord de l’Inde, portant à 253 le nombre de victimes dans cet Etat, a fait savoir un responsable du département de gestion des catastrophes. Les Etats de l’Assam, de l’Uttar Pradesh, du Bengale-Occidental et l’Himalaya indien sont également affectés.
Au Népal voisin, 143 personnes ont péri et 30 sont toujours portées disparues dans les inondations qui ont détruit près de 80 000 habitations. Les autorités du Bangladesh recensaient, de leur côté, 115 morts et plus d’un million de déplacés.
La Croix-Rouge du Népal a averti que des pénuries d’eau potable et de nourriture pourraient provoquer une crise humanitaire dans ce pays pauvre de l’Himalaya. « Dans beaucoup de régions du pays, il y a un manque d’eau potable, ce qui crée un risque sanitaire élevé », a précisé Dibya Raj Poudel, un porte-parole de l’organisation humanitaire.
Des ravages parmi la faune
Une série d’inondations et de glissements de terrain frappe le sous-continent depuis la deuxième semaine d’août, au moment où la mousson fait sentir ses effets sur les parties nord et est de la région.
suite,réf.Journal-lemonde:article16-link

ILES  EN  SURSIE.. PREMIERES  VICTIMES..AVANT 2050
Climat : le premier ministre des Tuvalu s'emporte contre Donald Trump
Enele Sopoaga a exprimé jeudi 7 septembre sa colère envers le président américain, qui refuse d'appliquer l'accord de Paris sur le climat.
AAux Îles Tuvalu, le point culminant est à 450 mètres, et les 15.000 habitants ont déjà les pieds dans l'eau. L'océan monte, les terres agricoles se gorgent de sel et les récoltes sont de moins en moins bonnes. En fait, les Tuvalu cherchent une terre d'accueil : acheter à un autre pays, de quoi un jour déménager. Dix-huit pays de l'Océanie sont réunis en ce moment. Le premier ministre des Tuvalu, Enele Sopoaga, a accusé Donald Trump de "myopie" et de ne penser qu'à ses intérêts économiques, en refusant d'appliquer l'accord de Paris, en refusant de voir les conséquences du réchauffement. Il y a eu Harvey, et maintenant Irma. Toutes ces îles ou ces terres sur les côtes vont disparaître, comme au Bangladesh ou en Indonésie.
Au-moins..20 à 60 centimètres d'ici la fin du siècle.
Le niveau des mers devrait s'élever de 20 à 60 centimètres d'ici la fin du siècle. Selon l'expert britannique Nicolas Stern, 200 millions de personnes seront obligées de déménager parce que leurs maisons seront recouvertes par la mer. Ces régions du monde victimes de la montée des eaux et des cyclones ont besoin d'argent pour reboiser, construire des digues, des maisons plus solides.
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AFRIQUE.Climat:
Les élus locaux d’Afrique se mobilisent contre le réchauffement climatique
Les élus locaux et régionaux d’Afrique se sont engagés, mardi à Agadir, à intensifier leur action contre le dérèglement climatique à travers notamment des politiques favorables à l’environnement et des mesures d’adaptation. Lors du …
suite,réf.Journal-Maghreb Emergent-link-article

AFRIQUE.18 sept. 2017,Germanwatch
Climat: Le Maroc, un bon élève, selon une ONG allemande
L'ONG allemande Germanwatch, qui publie annuellement le Climate Change Performance Index (CCPI), vient de dresser la liste des bons ...
En bas du classement, on retrouve l’Arabie saoudite, qui garde sa dernière place. Ls autres mauvais élèves sont le Japon, le Kazakhstan, la Corée sur Sud et l’Australie. L’Algérie n’est pas loin et occupe la 47e place.
Le CCPI répertorie 58 pays, "responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre". 80% de l’évaluation est basée sur "des indicateurs objectifs" des émissions de gaz à effet de serre et 20% se concentrent sur les politiques des pays sur l’échelle du climat, explique l’ONG allemande qui dit avoir eu recours à près de 300 experts issus des différents pays étudiés.
"Une bonne évolution de la politique climatique"
"Le Maroc poursuit sa tendance à la hausse depuis plusieurs années, se classant au 8e rang dans le CCPI 2017, et garde donc sa position dans le top 10", écrit Germanwatch, qui précise que le Maroc, pays hôte de la COP22, "bénéficie d’un faible niveau d’émissions et d’une bonne évolution de la politique climatique".
Et même si les émissions de CO2 du royaume pourraient augmenter, "l’utilisation de l’énorme potentiel pour l’énergie solaire et éolienne pourrait permettre au Maroc de stabiliser ses émissions au cours des prochaines années", indique l’ONG allemande, optimiste.
Les plans de développement massifs pour les énergies renouvelables sont appréciés par Germanwatch, "le fait que le Maroc continue d’évaluer les possibilités d’exploitation des schistes pétrolifères domestiques et de l’énergie nucléaire" aussi.
Le Maroc porté par ses émissions de gaz "faibles"
Alors que les trois premiers rangs du classement ont été laissés vides par Germanwatch, car "aucun pays ne fait assez pour prévenir les dangers du changement climatique, la France détient la 4e place du classement, vient ensuite la Suède (5e), le Royaume-Uni (6e) et Chypre (7e). Le Maroc se classe ainsi avant le Luxembourg, le Portugal, la Belgique, le Danemark ou encore la Suisse et l’Italie.
Dans le détail, le Maroc reçoit une note de 63,28/100. Une performance portée par un faible niveau d’émissions de gaz à effet de serre (qui compte à 30% dans la note), ainsi que la politique climatique du pays (qui compte à 20%).
Pour le reste des indicateurs, à savoir le développement des émissions (30%), l’utilisation des énergies propres (10%) et l’efficience énergétique, le Maroc a obtenu des scores moyens.
En bas du classement, on retrouve l’Arabie saoudite, qui garde sa dernière place. Ls autres mauvais élèves sont le Japon, le Kazakhstan, la Corée sur Sud et l’Australie. L’Algérie n’est pas loin et occupe la 47e place. La Tunisie quant à elle ne figure pas parmi les pays étudiés.
suite,réf.Journal-ladepeche-link-article
AFRIQUE-MAROC,SOMMMET-DERNIERE-CHANCE
L’ACCÈS AU FINANCEMENT CLIMAT TOUJOURS DIFFICILE
Des ressources pour le climat sont disponibles, l’accès au financement requiert une bonne connaissance des procédures, mais aussi des capacités humaines et techniques pour être en mesure de développer des projets bancables.
Si des possibilités de financement existent au niveau international pour la coopération décentralisée, encore faut-il que les collectivités territoriales, en particulier celles des pays en développement y aient accès. Et c’est cette question d’accès aux fonds climatiques, notamment leur alignement qui a suscité l’intérêt des dirigeants locaux et régionaux lors de la seconde édition du Climate Chance, à Agadir, puisqu’elle requière une bonne connaissance des procédures, mais aussi des capacités humaines et techniques pour être en mesure de développer des projets bancables auprès de ces fonds. «Les collectivités territoriales ne disposent pas de capacités techniques, d’où la nécessité de lancer des fonds préparatoires pour la mise en œuvre des projets bancables et économiquement viables», explique Anne Odic, responsable de la division Collectivités locales et développement urbain au sein de l’Agence française de développement (AFD). C’est pourquoi, il faut renforcer les capacités des institutions locales et territoriales afin de préparer des projets finançables, surtout en ce qui concerne le transport et l’habitat dans les pays du sud.
À partir de ce moment, l’accès au financement peut être possible (à travers des dossiers solides) puisqu’une multitude de fonds climatiques, qu’ils soient dans le cadre de la CCNUCC, bilatéraux et multilatéraux, sont disponibles. À la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Copenhague en 2009, et l’issue de la COP 21, les pays industrialisés se sont fixés l'objectif de mobiliser 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020 pour soutenir les activités d'atténuation et d'adaptation dans les pays en développement. Cependant, l’aide des bailleurs de fonds ne sera pas suffisante puisqu’on estime les besoins financiers pour lutter contre le dérèglement climatique à environ 93.000 milliards d’ici 2030, soit près de 6.000 milliards de dollars par an. 
Brahim Hafidi,Président de la Région Souss-Massa
Les inspirations ÉCO : En tant que collectivité territoriale, avez-vous accès au financement climat ?
Brahim Hafidi : Je pense qu'il est très tôt pour parler d’accès au financement, surtout pour les pays du sud. C’est pour cela que l’on organise toutes ces rencontres afin d’atteindre cet objectif. Premièrement, la seconde édition du climat chance a pour but d’organiser les acteurs non-étatiques autour des questions d’accès aux négociations, puis d’accès au financement climatique. Aujourd’hui, les collectivités territoriales rencontrent toujours des contraintes, surtout celles qui sont touchées par les effets du changement climatique. Toutefois, les collectivités territoriales demandent toujours cet accès afin de développer durablement leurs régions.
Un accord avec les élus africains a été signé. Quels serait son apport ?
L’accord a pour objectif de constituer une coalition afin d’organiser un mini-climat chance africain en vue de coordonner les efforts des collectivités territoriales au sujet de la question du financement. Au-delà des 100 milliards de dollars programmé annuellement par la COP 21, à l’horizon 2020, il y a d’autres financements immédiats, notamment le fonds d’adaptation et le fonds vert. Toutefois, il n’y a pas assez de projets, car pour les préparer, les collectivités territoriales ont besoin de compétences humaines. À cet égard, une des priorités est d’appuyer les collectivités à disposer des compétences afin de préparer des projets bancables.
Qu’en est-il de la déclaration des élus locaux et régionaux d’Afrique ?
À travers cette déclaration, les élus affirment leur engagement à lutter contre le dérèglement climatique et de prendre les mesures d’adaptation nécessaires. Nous nous engageons aussi à rejoindre la Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie, ainsi que les initiatives RegionsAdapt et Under2Coalition, qui visent à mettre en œuvre une vision à long-terme, en matière d’accès à l’énergie, de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’actions d’adaptation au dérèglement climatique et d’adoption de solutions bas-carbone en plus des contributions déterminées au niveau national (NDCs) qui devraient se concrétiser au niveau des villes et des territoires.
Écrit par Yassine SABER,13 septembre 2017,article,site,

CEE.Climat:
les É.-U. ne cherchent plus à renégocier l'accord de Paris
Les ministres de l'Environnement réunis samedi à Montréal pour la mise en application de l'accord de Paris sur le climat ont reçu le message
Les ministres de l'Environnement d'une trentaine de pays ont avancé résolument samedi à Montréal vers la mise en oeuvre de l'accord de Paris sur le climat quand les Américains ont soudainement fait volte-face après avoir semblé assouplir leur position.
«Nous sommes heureux du succès de notre réunion» et de la réaffirmation que «l'accord de Paris est irréversible et non négociable», a déclaré la ministre canadienne du Changement climatique Catherine McKenna lors de la conférence de presse finale.
Un rappel direct aux États-Unis de leur signature --certes par la précédente administration-- d'un accord entériné fin 2015 à Paris par près de 200 pays dans le monde et dont le président Donald Trump avait en juin annoncé son retrait.
Afin de respecter un calendrier ébranlé par la décision de Donald Trump, l'Union européenne, la Chine et le Canada ont pris les rênes et affiché leur volonté d'aller de l'avant.
Les Américains, qui avaient envoyé à Montréal un délégué, ont d'abord rassuré les négociateurs climat avant de faire volte-face quelques heures plus tard depuis Washington.
Miguel Arias Cañete, commissaire européen à l'Action pour le climat, a rapporté les propos du représentant américain, Everett Eissenstat, qui avait assuré que les États-Unis «ne renégocieraient pas l'accord de Paris mais qu'ils allaient passer en revue les termes sur lesquels ils sont engagés par cet accord».
«Personne ne remet en cause l'accord de Paris et même les États-Unis ont réaffirmé que cet accord était irréversible et qu'en conséquence, ils ne vont pas le renégocier», a également confirmé Nicolas Hulot, le ministre français de la Transition écologique.
Mais depuis Washington samedi soir, la présidence américaine faisait volte-face: «Il n'y a eu aucun changement dans la position des États-Unis à l'égard de l'accord de Paris», a répliqué la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Huckabee Sanders.
«Les États-Unis se retirent»
«Comme le président (Trump) l'a clairement dit à plusieurs reprises, les États-Unis se retirent, à moins que nous puissions le réintégrer avec des termes plus favorables à notre pays», a-t-elle ajouté.
Un flou qui n'inquiète pas car, selon Nicolas Hulot, les États américains comme la Californie, les grandes villes mais aussi «les grands et petits acteurs économiques vont par leur dynamisme compenser le frein» qui peut être mis par «l'attitude de l'administration du président américain».
Avec ou sans les Américains, le temps presse et la mise en place des dispositions de l'accord de Paris de réduction des émissions doit être amplifiée tout en gardant l'objectif de limiter, dans l'idéal, la hausse de la température moyenne de la planète à +1,5 degré Celsius en 2050 par rapport à son niveau de l'ère pré-industrielle.
«Nous pouvons faire plus pour augmenter nos ambitions», a assuré Catherine McKenna.
«L'accord doit être dynamique et on ne doit pas s'en tenir là, les phénomènes (météorologiques) vont plus vite que nos propres engagements», a averti M. Hulot.
«Quelle que soit la puissance des Etats, personne n'est à l'abri des changements climatiques», a-t-il ajouté en référence aux États-Unis touchés par les inondations à Houston ou les ravages de l'ouragan Irma en Floride.
suite,réf.Journal-LaPresse, link-article

MONDE.CLIMAT :
 LES OURAGANS SONT-ILS PLUS NOMBREUX À CAUSE DU RÉCHAUFFEMENT ?
Avec le passage dévastateur de l’ouragan Irma sur le nord des Antilles, la question de l’influence du climat sur les phénomènes cycloniques revient dans l’actualité.
Rappelons que la quasi-totalité des ouragans dans l’Atlantique se produit dans la moitié nord de l’équateur, et s’étend principalement du large du Cap Vert (à l’ouest du Sénégal) jusqu’au Golfe du Mexique, en passant par les Antilles. 11 phénomènes cycloniques s’y produisent en moyenne chaque année. Or, depuis une décennie, le nombre d’ouragans est anormalement faible (environ 5 à 6). La dernière période très agitée dans l’Atlantique est la décennie 1990 : une année record en 2005 avec 28 phénomènes, devant les années 1933 et 1995 avec 21 et 19 phénomènes.
On note que pendant les périodes de calme en Atlantique, le nombre d’ouragans explose dans l’océan Pacifique (appelés là-bas cyclones et typhons), bien que parfois, les deux océans soient mouvementés en même temps. D’autre part, l’océan Pacifique se subdivise en plusieurs « bassins » cycloniques (Pacifique Nord, Pacifique Sud et Est, sans compter l’océan Indien), ce qui complique les statistiques. Mais ce phénomène de « vases communicants » s’est bien vérifié en cette décennie, avec un nombre important de typhons dans le sud-est asiatique (des Philippines au Japon) pendant le calme en Atlantique.
Les ingrédients : une mer chaude et des  courants atmosphériques
Les conditions favorables à la formation des phénomènes cycloniques sont partout les mêmes : il faut une mer chaude (au moins 27°C sur 50 m de profondeur) : cela donne le carburant (chaleur et vapeur d’eau) pour former et entretenir l’ouragan. Il faut également que les vents environnants soient très faibles pour que l’ouragan puisse évoluer sans obstacle, aussi bien au niveau de la mer qu’en haute altitude, au risque de le faire décliner. Mais d’autres paramètres fondamentaux entrent en jeu : les cycles de températures en surface (la zone équatoriale subit des variations décennales) et les flux en altitude (les vents d’est apportent du sable du Sahara au-dessus de l’Atlantique, ce qui inhibe leur formation). Enfin, les cycles El Nino / La Nina dans le Pacifique influent aussi le comportement des ouragans dans l’Atlantique car ils interfèrent avec les grands vents qui soufflent dans la stratosphère. On sait que les années « El Nino » freinent la formation des ouragans dans l’Atlantique (ce qui était le cas ces dernières années) tandis que les années « La Nina » favorisent leur formation (comme cette année, à l’instar de 1995 et 2005).
Le rôle du réchauffement climatique
Avec le réchauffement climatique planétaire contemporain, on pourrait penser que les conditions météorologiques sont propices à un développement exponentiel des ouragans, dans un environnement plus chaud : mais ce n’est pas le cas. Les études et observations montrent, d’une part qu’il y a eu des ouragans aussi violents et aussi nombreux, par cycles, bien avant le début des relevés satellitaires (on retrouve des témoignages, descriptions et peintures du 18 et 19ème siècle pour les Antilles par exemple). On note aussi, depuis les relevés modernes, que le nombre moyen d’ouragans et d’ouragans « majeurs » (dont l’intensité est d’au moins la catégorie 3 sur les 5 que compte l’échelle internationale de Saffir-Simpson) est stable, avec une légère tendance à la baisse depuis une décennie. La relation de cause à effet n’est donc pas automatique. En revanche, les modèles informatiques simulant le climat font état d'un renforcement de l'intensité des cyclones (vents et pluies) mais d'une possible baisse de leur fréquencle au niveau du globe à l'avenir.  « Des cyclones d'une intensité plus grande seraient l'une des conséquences attendues du changement climatique », explique Valérie Masson-Delmotte, membre du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).
suite,réf.Journal-lachainemeteo ,link-article
A voir aussi :

Ouragan Irma : pourquoi une telle violence ?
suite,réf.Journal-lachainemeteo-link2-article2

Climat. La Terre aux prises avec les ouragans
L’ouragan Irma, qui a sévi du 29 août au 12 septembre 2017, “a semé la désolation des Antilles jusqu’en Floride”, relève Le Temps. Et alors qu’Irma se dirigeait vers la Floride, un nouvel ouragan, José, a failli frapper l’île antillaise de Saint-Martin déjà dévastée par Irma. Ce sont ainsi deux ouragans majeurs qui se sont développés moins de deux semaines après qu’Harvey a paralysé Houston au Texas, faisant subir à cette ville sa cinquième inondation d’ampleur en huit ans.
“Contrairement aux autorités du Texas face à Harvey, celles de Floride ont anticipé l’arrivée de l’ouragan Irma en évacuant la population : quelque 6,3 millions de personnes ont quitté leur habitation pour se mettre à l’abri. Une opération difficilement envisageable dans un pays moins développé que les États-Unis”, poursuit le quotidien suisse.
Et de souligner que “de manière moins médiatisée, le Bangladesh, le Népal et l’Inde ont souffert cet été d’une mousson particulièrement violente, faisant près de 1?400 morts. En août, 500 personnes sont décédées en Sierra Leone et au Nigeria suite à des pluies torrentielles entraînant des glissements de terrain.”
Courrier International-15 sept. 2017,lire-article-complet

Climat: des ouragans plus intenses à cause du réchauffement
Les ouragans comme Irma, qui a touché mercredi les Caraïbes, se nourrissent de l'énergie dégagée par les océans: du coup, les scientifiques prévoient que l'intensité de ces évènements, également appelés cyclones ou typhons, se renforce mais pas leur fréquence à l'échelle du globe.
- XXe siècle: incertitudes
Faute de données satellitaires à l'échelle planétaire avant 1970, il n'est pas possible de dire comment l'activité cyclonique a évolué au XXe siècle. Avant la mise en place d'une surveillance satellitaire complète, des cyclones même très intenses ont pu passer inaperçus s'ils n'ont pas touché les terres par exemple. Le nombre réduit de cyclones participe aussi à la faiblesse des données statistiques et rend leur exploitation plus difficile.
Dans l'Atlantique nord, depuis une vingtaine d'années, une augmentation de la fréquence des cyclones a été constatée mais c'était l'inverse entre 1970 et 1995, selon Franck Roux, de l'Université Paul-Sabatier de Toulouse.
En fait, les chercheurs se sont aperçus que l'activité cyclonique dans cette région suit des cycles de plusieurs dizaines d'années et estiment qu'il n'est pas encore possible de dire si la hausse dans cette région relève d'une variabilité naturelle ou du changement climatique.
Dans le Pacifique nord-ouest, il y a eu une légère diminution de l'activité cyclonique entre 1980 et 2010.
- XXIe siècle: plus d'intensité
Les modèles informatiques simulant le climat font état d'un renforcement de l'intensité des cyclones (vents et pluies) et d'une possible baisse de leur fréquence au niveau du globe à l'avenir.
"Des cyclones d'une intensité plus grande sont l'une des conséquences attendues du changement climatique", explique Valérie Masson-Delmotte, membre du GIEC, groupe de référence au niveau mondial sur le climat.
"Plus la température de l'eau et le taux d'humidité sont élevés, plus le cyclone peut prendre de l'intensité. Or, ces deux éléments sont plus intenses du fait de l'augmentation de l'effet de serre", explique la climatologue. "On considère qu'il y a 7% d'humidité en plus dans l'atmosphère par degré de réchauffement", précise-t-elle.
"Le changement climatique ne crée pas ces tempêtes mais il accentue leurs impacts", résume Anders Levermann du Potsdam Institute for Climate Impact Research.
- Niveau des mers: un double effet
L'augmentation du niveau des océans est l'un des marqueurs du réchauffement de la planète. La hausse, variable selon les régions du globe, a été en moyenne de 20 cm au XXe siècle et pourrait atteindre jusqu'à près d'un mètre à l'horizon 2100.
Or, les cyclones produisent aussi une houle qui génère des "marées de tempête". Les deux effets conjugués contribueront à exposer davantage constructions et populations côtières.
- Déplacement des cyclones
Des travaux montrent, selon Météo France, que "la latitude à laquelle les cyclones ont atteint leur intensité maximale a migré vers les pôles au cours des 35 dernières années dans les deux hémisphères".
Cela pourrait être lié à l'expansion de la ceinture tropicale, c'est-à-dire des zones de part et d'autre de l'Équateur où règne un climat chaud et humide.
"Des endroits qui sont plus habitués et mieux préparés aux cyclones pourraient être moins exposés et d'autres, moins bien préparés, pourraient l'être davantage", renchérit James Kossin de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Caraibe,Saint-Martin, détruite à 95 % par l'ouragan Irma
Il y a 22 heures - Pendant sa visite à Saint-Martin, détruite à 95 % par l'ouragan Irma

Irma : les dégâts vus par satellite - Futura-Sciences
Vues du ciel, les îles frappées par l'ouragan Irma ont changé de couleur

La Floride assiégée par l'ouragan Irma
L'oeil de l'ouragan Irma a touché dimanche 10 septembre 2017 la pointe sud de la Floride, pilonnée par des vents de 215km/h et menacée par de brutales montée des eaux qui pourraient dépasser les 4 mètres, et se dirigeait vers les villes de la côte ouest du "Sunshine State".
Le coeur de l'ouragan Irma, où les vents et les précipitations sont les plus intenses, a frappé de plein de fouet l'archipel des Keys, et se déplace maintenant à la vitesse de 13km/h vers la côte ouest, a annoncé le Centre américain des ouragans (NHC) dans un communiqué à 14H00 GMT (10H00 locale). Irma a déjà fait 25 morts dans les Caraïbes et d'énormes dégâts matériel.
Depuis sa fenêtre au deuxième étage d'un petit bâtiment de Key Haven, à la pointe de l'archipel, Maggie Howes, a décrit une tempête d'une violence inouïe: "les bateaux sont littéralement arrachés, les palmiers sont couchés sur le sol. Les lignes électriques sont en train de lâcher", a-t-elle témoigné par téléphone sur la chaîne CNN. Cette secouriste ne peut pour l'instant qu'observer et attendre la fin du passage de l'ouragan. "Il est absolument impossible d'être dehors pour le moment. Personne ne peut se tenir debout dans les vents que je vois par la fenêtre", a-t-elle ajouté.
"Tout ce que nous voulons, c'est de rester sains et saufs"
Malgré les ordres d'évacuation obligatoires, de nombreux résidents semblent avoir choisi de rester sur cette une langue de terre très basse et particulièrement sensible aux inondations. "Nous ne savons pas exactement combien de personnes sont restées dans les Keys. Les vents vont jusqu'à 215 km/h, la pluie entre 25 et 60 centimètres. C'est une zone très basse. Une marée de tempête jusqu'à 4,6 mètres. J'espère que tout le monde a écouté" les consignes, a dit le gouverneur de Floride Rick Scott sur la chaîne ABC.
Un conducteur a été tué samedi après-midi sur une route de l'archipel où les conditions météo étaient déjà difficiles. Son camion s'est écrasé contre un arbre, sans que les autorités puissent dire avec certitude si l'accident était directement lié à l'ouragan. L'archipel des Keys avait déjà été aux trois-quarts détruit par l'ouragan Donna il y a 57 ans jour pour jour, le 10 septembre 1960
Un sort similaire attend maintenant une bonne partie de la Floride. L'oeil de l'ouragan se dirige à présent le long de la côte ouest de la Floride où l'alerte est maximale. Les agglomérations ressemblent depuis samedi à des villes-fantômes. Le long du rivage de la ville de Naples, des quartiers chics totalement évacués de leurs habitants étaient battus dimanche matin par des pluies diluviennes et les rues, complètement désertées, jonchées de palmes arrachées aux cocotiers.
Les marées de tempête de plus de 4 mètres, une montée brutale des eaux provoquée par la dépression, annoncées par le NHC, suffisent à recouvrir la hauteur d'une maison. "Tout ce que nous voulons, c'est de rester sains et saufs", confiait Viviana Serra, interrogée en train de prier dans un refuge près de la ville de Naples, sur la côte ouest, avant l'arrivée de l'ouragan. Mais Irma est si gigantesque que la côte est de la Floride, en particulier Miami ne sont pas épargnées. La ville est assaillie par des vents et une pluie très intenses.
Les services de secours ont indiqué être dans l'incapacité de répondre aux appels d'urgence. "Sur 41 appels reçus cette nuit nous n'avons pu répondre qu'à trois d'entre eux", a indiqué la ville de Miami sur son compte Twitter. Les résidents de Floride doivent également craindre les tornades apportées par Irma. Plusieurs alertes ont été déclenchées, y compris pour la zone de Miami Beach. Dimanche matin, plus d'un million de foyers et entreprises en Floride étaient privés d'électricité, selon la compagnie Florida Power and Light.
"Ne tirez pas sur Irma"
Des ordres d'évacuation d'une ampleur sans précédent - concernant 6,3 millions de personnes au total- ont été donnés avant l'arrivée d'Irma en Floride. C'était aussi le cas pour la base aérienne de MacDill, quartier général du commandement central américain au Moyen-Orient (Centcom), située à Tampa que l'ouragan devrait frôler ou frapper tôt lundi.
A Orlando, le centre spatial Kennedy était fermé. "C'est une tempête d'une énorme puissance destructrice, et je demande à tous ceux qui se trouvent sur le passage de la tempête de suivre TOUTES les consignes des responsables du gouvernement", a tweeté le président américain Donald Trump. Dans les îles françaises de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, épargnées par José mais dévastées par Irma, une partie de la population ne cachait pas dimanche son exaspération face aux moyens jugés insuffisants mis en place par l'Etat français.
A Cuba, où l'ouragan est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi, Irma a provoqué des inondations jusqu'à La Havane à Cuba et semé de nombreuses destructions dans le centre et l'est de l'île mais sans décès recensé officiellement dans l'immédiat. Impuissants face à Irma, des résidents de Floride ont suggéré de tirer en direction de l'ouragan, suscitant des mises en garde très officielles des autorités dans un Etat où le port d'une arme à feu est routinier.
"Pour être clair, NE TIREZ PAS sur Irma. Cela ne l'arrêtera pas et aura des conséquences dangereuses", a cru bon de préciser le bureau du shérif du comté de Pasco, sur la côte ouest de la Floride, sur son compte Twitter. Partie comme un canular sur internet, l'idée a rapidement été prise au sérieux, certains habitants de Floride allant jusqu'à suggérer d'utiliser des lance-flammes pour mieux disperser l'ouragan.
sciencesetavenir,9sept.2017,lire-article-complet

IRMa : Institut des Risques Majeurs de Grenoble (Rhône Alpes)
www.irma-grenoble.com/
Site d'information sur les risques naturels et technologiques en Rhône-Alpes

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EN DIRECT - Ouragan Irma : la Floride déplore 20 morts
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LIVE - Alors que le président est reparti de son voyage aux Antilles, le bilan humain évolue après le passage de l'ouragan. En Floride, huit pensionnaires d'une maison de retraite sont morts, des suites d'une coupure d'électricité.
 Ce jeudi, le président américain Donald Trump se rend en Floride pour visiter les zones sinistrées par l'ouragan Irma. Pour le moment, ni l'heure, ni les lieux ont été communiqués.
07:26,URGENCE SANITAIRE
Après le passage d'Irma sur Saint-Martin, les distributions d'eau potable ont lieu dans les rues dévastées de l'île.
14 sept 04:53,article,
04:43,RISQUES SANITAIRES
L'Agence régionale de Santé met en garde les populations de Saint-Martin et Saint-Barthélémy.
"L'eau n'est plus potable" : face au risque d'épidémie à Saint-Martin, les autorités sanitaires tirent la sonnette d'alarme
 "L'eau n'est plus potable" : face au risque d'épidémie à Saint-Martin, les autorités sanitaires tirent la sonnette d'alarme
02:33
HUIT NOUVELLES VICTIMES EN FLORIDE
Huit personnes âgées d'une maison de retraite de Floride sont mortes, vraisemblablement en raison de l'absence d'air conditionné trois jours après le passage d'Irma.  Les huit victimes sont âgées de 71 et 99 ans, selon les services de santé locaux, cités mercredi par le Sun-Sentinel.
La Floride subit désormais des températures humides et étouffantes de plus de 30 degrés C°, alors que plus de quatre millions de foyers et entreprises étaient toujours sans électricité mercredi 13 septembre.  Article2

Ouragan Irma — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouragan_Irma
Quel impact aura Irma sur le tourisme? | Après l'ouragan Harvey, Irma ...
ici.radio-canada.ca,lire,article
France.Plan climat: prime à la casse, chèque énergie..., les mesures phares dévoilées par Nicolas Hulot
Dans une interview accordée à "Libération" ce lundi matin, le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a détaillé quatre premières mesures importantes pour aider les Français à poursuivre la transition écologique. Toutes s'inscrivent dans la dimension solidaire de son ministère. Prime à la casse étendue, chèque énergie, crédit d'impôt transformé en prime et coup de pouce pour changer de chaudière sont ainsi les premières mesures concrètes du plan climat du gouvernement, qui avait été annoncé en juillet dernier.
le 18/09/2017,lire-article1-,article2,article3,article4

France.Plan climat :
 les « quatre premières mesures phares » en direction des ménages français modestes
Le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, annonce, dans un entretien à « Libération », les premières déclinaisons du traité international de lutte contre le réchauffement.
Nicolas Hulot avait évoqué des incitations pour « ne pas pénaliser » les ménages modestes, lors de la présentation du Plan climat le 6 juillet, qui doit accélérer la mise en œuvre de l’accord de Paris (le traité international de lutte contre le réchauffement scellé à la COP21) et être déployé sur la durée du quinquennat. Dans un entretien à Libération, lundi 18 septembre, le ministre de la transition écologique et solidaire annonce les « quatre premières mesures phares » de ce plan, qui, selon lui, « permettent de bien cibler et aider les ménages aux moyens limités ».
Prime à la casse étendue, chèque énergie, crédit d’impôt transformé en prime et coup de pouce pour changer de chaudière… « Il y a quatre mesures importantes, qui s’inscrivent dans la dimension solidaire de mon ministère et constituent ce que j’appelle le “paquet solidarité climatique” », explique au quotidien Nicolas Hulot.
Prime à la casse
« La première, c’est la prime à la conversion des véhicules. Pour ceux qui veulent passer d’un vieux véhicule polluant à une voiture thermique à faible émission de CO2. »
« A partir de 2018, la prime de 500 euros à 1 000 euros qui existait uniquement pour les ménages à revenus modestes, et qui ne fonctionnait pas bien, sera généralisée à tous les Français propriétaires de véhicules essence d’avant 1997 ou diesel d’avant 2001. (…) Et pour tous ceux qui souhaitent passer à l’électrique, la prime à la conversion sera de 2 500 euros », a dit le ministre.
Chèque énergie
La deuxième mesure concerne le « chèque énergie » qui, après voir été expérimenté dans quatre départements, va être « étendu ». « Il devrait permettre d’aider 4 millions de ménages aux revenus très bas à payer leur facture d’énergie (gaz, électricité, fioul, bois…). »
suite,Le Monde.fr avec AFP 18.09.2017, article1
France,Plus de 400 hectares brûlés par un violent incendie dans le Var
Amerique.Nord,Anomalie..ou caprice?
Tangier, l’île que Trump a promis de sauver des eaux
village de pêcheurs, florissant jusque dans les années 1930, a été peu à peu avalé par les eaux de la baie..
Cette petite île de Virginie a la particularité d’avoir voté Trump à 90 %. Et celle d’être menacée par la montée des océans, ce qui n’entame pas son climatoscepticisme farouche. Le président s’est engagé à agir pour éviter la catastrophe.
L’Atlantique pourrait engloutir une grande partie de Tangier, une île de 450 habitants, dans vingt-cinq à cinquante ans.
Les gens de Tangier n’aiment pas beaucoup longer les rives de l’ancien village de Canaan, à quelques encablures du petit port de leur île posée sur les fonds sablonneux de la baie de Chesapeake (Virginie). Non pas que le hameau au nom biblique fasse peur à ces îliens toujours très imprégnés de culture religieuse. Mais, entre les herbes grasses agitées par les vagues, affleurent des restes de pierres tombales ; certains jurent même y avoir vu des ossements humains.
Ce village de pêcheurs, florissant jusque dans les années 1930, a été peu à peu avalé par les eaux de la baie, obligeant la population à déménager sur les îlots alentour. Près d’un siècle plus tard, les 450 habitants de Tangier voient dans l’effritement des rivages de leurs anciens voisins une préfiguration du scénario qui pourrait bouleverser leur mode de vie ancestral et faire de leurs familles de pêcheurs de crabes les premiers « réfugiés climatiques » des États-Unis au XXIe siècle.
L’intérêt soudain, et espèrent-ils durable, du président Donald Trump pour leur île pourrait les aider à obtenir ce dont ils rêvent depuis des années : une digue à plusieurs millions de dollars, unique rempart contre la disparition.
Sous le soleil estival, le paysage, chapelet d’îlots couverts d’herbes ondulantes léchées par les eaux de l’immense baie qui fournit en crabes une bonne partie du pays, ne dit rien du danger qui menace. Des experts ont pourtant officiellement lancé le signal d’alarme il y a plusieurs mois : dans vingt-cinq à cinquante ans, une grande partie de Tangier pourrait être submergée, selon un rapport publié par Nature, en décembre 2015.
Vivre avec l’érosion
Ses rues étroites bordées de maisons en bois, ses deux églises, son école, ses rares commerces, ses canaux qui strient le paysage et ses marécages qui mêlent terre et mer pourraient être vaincus par l’érosion chronique de ses côtes fragiles et, fait nouveau, par la montée...
le magazine du Monde ,sept.2017 article1,

Climat : le premier ministre des Tuvalu s'emporte contre Donald Trump
Aux Îles Tuvalu, le point culminant est à 450 mètres, et les 15.000 habitants ..

Climat: la production de café latino-américaine menacée
Le réchauffement climatique menace les zones les plus propices à la culture du café en Amérique latine, premier producteur mondial, qui selon le scénario le plus sombre pourrait voir sa production diminuer de près de 90% d'ici 2050, selon les conclusions d'une étude.
«Le café est l'une des denrées agricoles les plus précieuses au monde et nécessite pour sa culture un climat propice ainsi que des abeilles en nombre suffisant pour sa pollinisation», explique Taylor Ricketts, professeur à l'Institut Rubenstein sur l'environnement de l'Université du Vermont, co-auteur de cette étude publiée lundi dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
«Il s'agit de la première étude qui montre comment le réchauffement planétaire va probablement affecter l'environnement pour les caféiers et les abeilles d'une manière qui va durement pénaliser les producteurs», précise le chercheur.
Les meilleurs cafés sont aussi les plus menacés: l'arabica très cultivé en Amérique latine supporte mal les moindres fluctuations de température, d'humidité et d'ensoleillement.
Le robusta, qui sert surtout à faire du café soluble, est un peu plus résistant. Il est surtout produit en Afrique.
Selon le scénario d'un réchauffement modéré ou élevé (plus de 2 degrés Celsius), d'ici 2050, la production de graines serait réduite de 73 à 88% dans les zones les plus propices aujourd'hui à la culture du café, sous l'effet combiné de la disparition d'une partie des abeilles et des arbrisseaux.
Ce même modèle suggère une diminution également de la diversité des abeilles de 8 à 18% dans ces régions.
Les pertes les plus importantes de production sont prévues au Nicaragua, au Honduras et au Venezuela.
Cette étude identifie également des zones où les populations et la diversité des abeilles vont probablement augmenter, principalement en Amérique Centrale.
Les chercheurs prédisent ainsi un accroissement de la culture du café au Mexique, au Guatemala, en Colombie et au Costa Rica, dans les régions montagneuses où les températures devraient être plus favorables aux caféiers et aux abeilles sauvages.
L'étude pointe également l'importance des forêts tropicales, des habitats importants pour les abeilles et d'autres pollinisateurs clé.
Environ 91% des zones les plus fertiles à la culture du café en Amérique latine se situent aujourd'hui à moins de deux kilomètres d'une forêt tropicale.
LaPresse.ca-11 sept. 2017,article

Climat-Monde: McKenna croit qu’il est encore temps de convaincre Washington
OTTAWA — La ministre canadienne de l’Environnement croit qu’il est encore  temps de convaincre Washington…
OTTAWA — La ministre canadienne de l’Environnement croit qu’il est encore possible de convaincre la Maison-Blanche de ne pas se retirer de l’accord de Paris sur le climat, notamment la semaine prochaine lors d’une rencontre imprévue organisée par les Américains.
Catherine McKenna fait partie de la liste d’une douzaine de ministres de l’Environnement des plus grandes économies mondiales qui ont soudainement été conviés par le principal conseiller économique de la Maison-Blanche, Gary Cohn, afin de discuter de climat, lors d’un petit déjeuner de travail à New York lundi. Le carton d’invitation précise qu’il s’agira  d’une occasion d’échanger des points de vue informels et de discuter des façons d’aller de l’avant de manière constructive en matière de lutte aux changements climatiques.
Certains observateurs y voient une branche d’olivier tendue par l’administration de Donald Trump, ce président qui avait qualifié les changements climatiques de «canular» et annoncé plus tard, en juin dernier, que les États-Unis se retireraient de l’accord de Paris si l’entente n’était pas renégociée en faveur des Américains.
M. Cohn, qui a sa carte du Parti démocrate, est l’un des seuls membres de l’administration Trump qui n’est pas climatosceptique. Certains ne lui attribuent toutefois aucune influence sur la présidence. La semaine dernière encore, au Dakota du Nord, le président Trump se vantait d’avoir retiré les États-Unis de l’accord de Paris.
L’accord, signé par 195 pays en décembre 2015, prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre qui permettrait de stopper le réchauffement de la planète à deux degrés sous la barre de l’ère préindustrielle.
La ministre McKenna a rappelé en entrevue mercredi qu’un signataire de l’accord ne peut s’en retirer avant 2020, ce qui laisse du temps encore pour convaincre Washington, selon elle.
Scott Pruitt, directeur de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), qui est plutôt climatosceptique, ne participera pas au petit déjeuner lundi. Il ne sera pas non plus à Montréal en fin de semaine, alors que le Canada, la Chine et les pays de l’Union européenne tiendront une rencontre des ministres de l’Environnement de 30 pays, dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, pour discuter justement les suites à donner à l’accord de Paris.

Mia Rabson, La Presse canadienne 13 sept 2017-article1,article2

EUROPE.ALPES
Climat: les glaciers alpins  fondent  trois fois plus vite depuis 2003
Les glaciers des Alpes françaises, malmenés par le réchauffement climatique, …
Les glaciers des Alpes françaises, malmenés par le réchauffement climatique,  fondent trois fois plus vite depuis 2003, avec une perte moyenne totale de 25% de leur superficie en 12 ans, révèle une récente étude.
Selon le laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement (LGGE) de Grenoble, qui dresse cet état des lieux dans le cadre d'un inventaire réalisé sur les Alpes à l'échelle européenne, la fonte des glaciers s'est brutalement "accélérée" sur cette période.
L'étude souligne notamment que la perte de surface entre 2003 - date de la dernière actualisation effectuée - et 2015 s'établit en moyenne à 2% par an sur les Alpes françaises, contre 0,7% sur la précédente période chiffrée (1986-2003).
"Le chiffre est presque multiplié par 3", s'inquiète le glaciologue grenoblois Antoine Rabatel, qui a bouclé ce travail de recherche en juin sur la base d'images satellites de 2015 dotées d'une précision de 10 mètres par pixel.
"L'augmentation du retrait est très nette, notamment dans les parties basses des glaciers. D'une manière générale, on peut relier ce rétrécissement à leur altitude moyenne dans les massifs", détaille-t-il.
Les glaciers du massif du Mont-Blanc sont ceux qui "résistent" le mieux à cette érosion: ils enregistrent un retrait de superficie d'environ 1% par an sur la période 2003-2015, contre 2,25% par an pour les glaciers moins élevés des massifs des Écrins.
Le massif le plus touché est celui de la Vanoise, avec 2,6% de perte de surface par an en moyenne, principalement parce que "peu de sommets y dépassent les 3.800 mètres d'altitude".
"La perte plus modérée constatée dans le massif du Mont-Blanc s'explique par le fait d'une altitude moyenne plus élevée des glaciers de ce massif", précise Antoine Rabatel.
Il rappelle que le Mont-Blanc possède également des "zones d'accumulation" - où de la glace se forme par accumulation de neige - qui culminent encore à très haute altitude.

articles,13 sept2017 ,article1,article2,article3,article4
High-Tech
La fonte des glaces du Groenland va s'accélérer

Toutes les news France
Changement climatique: de la glace des Alpes et des Andes pour remonter le temps

Monde,Environnement : la glace, la mémoire du climat
De la glace des sommets des Andes et des Alpes va être étudiée à Grenoble pour comprendre l'histoire du climat : les précieuses informations qu'elle recèle en font pour les scientifiques une machine à remonter le temps.
Un banal entrepôt frigorifique privé, dans une zone industrielle à 10 kilomètres de la capitale des Alpes, a vu arriver jeudi trois tonnes de glace bolivienne, a pu constater l'AFP.
Découpées en 250 tronçons d'un mètre, les carottes de glace sud-américaine ont accompli un périple de 10.000 kilomètres en 50 jours. Une opération inédite pour l'unité logistique Ulisse du CNRS.
Le projet international "Ice Memory" de préservation de glace de glaciers menacés à travers le monde par le réchauffement climatique vient de franchir une nouvelle étape.
"On avait commencé en août 2016 avec une carotte au col du Dôme (à 4.300 mètres), sous l'arrête sommitale du Mont-Blanc et là, en juin, c'était la deuxième opération sur le glacier Illimani, à 6.300 m d'altitude, juste à côté de La Paz", raconte Jérôme Chappellaz, directeur de recherche au CNRS et co-initiateur de Ice Memory.
"La troisième opération sera conduite en 2018 avec nos collègues russes sur le glacier du mont Elbrouz dans le Caucase russe entre la mer Noire et la mer Caspienne", poursuit le glaciologue.
Enfin, "si tout va bien"... Car tout dépend des fonds que la Fondation de l'université Grenoble Alpes récoltera auprès de mécènes privés pour financer les efforts des chercheurs (IRD, CNRS, Universita Ca'Foscari de Venise).
Car Ice Memory ambitionne non seulement de prélever des échantillons de glaciers et de les étudier, mais aussi de les stocker en Antarctique, "meilleur congélateur au monde", dans une cave encore à creuser à 10 mètres de profondeur près de la base franco-italienne de Concordia.
A 1.100 km à l'intérieur du continent blanc, il règne en effet des températures moyennes de -55 °C, indépendantes de toute contingence énergétique.
"L'ensemble du projet - extraction, transport, analyses et stockage en Antarctique - représente un budget de l'ordre de deux millions d'euros et nous en avons la moitié", souligne M. Chappellaz.
- Une science "jeune" -
En attendant que soit prête "d'ici trois ou quatre ans" cette future carothèque mondiale - un défi logistique qui mobilisera aussi l'institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV) - les chercheurs vont se pencher sur le précieux matériau arraché aux glaciers.
Alpine ou andine, chaque carotte de glace va servir pour des mesures de référence: "on va y conduire toutes les analyses géochimiques et physiques qu'on est capable de produire aujourd'hui pour renseigner les générations futures".
L'Illimani a "cette chance incroyable de nous transporter jusqu'à 18.000 ans en arrière, à l'époque de la dernière glaciation de notre planète quand les hommes primitifs réalisaient les peintures rupestres dans les grottes de Lascaux", s'enthousiasme M. Chappellaz.
Des traces des phénomènes El Niño à travers les derniers millénaires pourraient ainsi être traqués, pour comprendre son renforcement ces dernières années et particulièrement en 2016.
Les scientifiques ont aussi conscience que la science des carottes de glace, née dans les années 1960, est "jeune"  et si elle est aujourd'hui tournée vers l'environnement et le climat, elle pourra évoluer, au gré des avancées technologiques et des nouvelles idées scientifiques.
"Par exemple, on trouve dans la glace naturelle des bactéries et des virus qui ont été transportés par les vents et se sont déposés avec les flocons de neige qui est devenue de la glace en profondeur", relate Jérôme Chappellaz.
"Actuellement, on a beaucoup de mal à les extraire sans les polluer avec des bactéries et des virus présents dans notre atmosphère mais demain il sera probablement possible d'en étudier le génome, l'évolution et de savoir quand ils deviennent dangereux". Les applications de cette science seront alors "plutôt d'ordre médical".
info,vendredi 18 août 2017 ,article-complet,article2,article3

La fonte des glaces du Groenland va s'accélérer, selon une étude
L'Arctique se réchauffe deux fois plus vite... que le reste de la planète.
Les glaces du Groenland devraient fondre plus rapidement dans les prochaines années, malgré un récent ralentissement, ont prévenu mercredi des scientifiques s'appuyant sur une découverte dans la façon dont les glaciers se déplacent.
Le Groenland contient assez de glace pour faire augmenter le niveau des océans de sept mètres, si elle devait disparaître totalement.
Selon les travaux dont les conclusions sont parues dans la revue Science Advances, ces glaciers se déplacent plus rapidement sur les sédiments que sur la roche dure.
Ce qui signifie qu'avec le réchauffement de la planète, le déplacement de la glace va probablement s'accélérer, car la couche de sédiments va devenir plus fragile, plus humide et plus glissante.

«Le pourtour du Groenland a de nombreux glaciers de sortie qui agissent comme de rapides tapis roulants pour la glace. Des milliers de lacs de surface agissent comme des robinets déversant de l'eau fondue à la base de la glace, la transformant en baignoire glissante», a relevé Bernd Kulessa, scientifique au College of Science de l'université britannique de Swansea.
«Cette découverte nous inquiète parce nous avions conclu jusqu'à présent l'exact opposé, que le tapis roulant glaciaire du Groenland allait ralentir», a-t-il poursuivi.

Pour mener leurs travaux, les scientifiques ont utilisé des relevés sismiques obtenus après avoir envoyé des ondes acoustiques à travers la couche de glace pour récolter des données sur le sol situé en dessous.
La théorie jusqu'à présent était que la fonte des glaciers allait se ralentir en fin d'été «parce qu'un important réseau de canaux draine l'eau loin de la base, augmentant la résistance frictionnelle à l'écoulement de la glace», a souligné le compte-rendu des travaux.
Mais les relevés sismiques ont montré que le terrain jouait un rôle fondamental dans le contrôle de l'écoulement de la glace et que l'affaiblissement des sédiments sous-glaciaires «entraîne une accélération de l'écoulement de la glace».
La glace fond en Arctique, région qui se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la planète.

Publié le 16 août 2017 ,article1,article2

Passé-Environnement : la glace, la mémoire du climat
France.Changement climatique: de la glace des Alpes et des Andes pour remonter le temps
C'est un arrivage qu'ils attendaient depuis des mois. Ces scientifiques de Grenoble redoublent d'attention pour manipuler chacune des 55 caisses. Ils jubilent, à l'intérieur les carottes de glace sont intactes. Cette glace, ils ont été la chercher en Bolivie à 6 300 mètres d'altitude. Pendant des semaines, ils ont prélevé des carottes de glace de plus de 100 mètres de long. Une aventure scientifique dans des conditions extrêmes. Ces scientifiques ont bravé le vent glacial des Andes et plongé dans les entrailles des glaciers pour découvrir les éléments chimiques et les bactéries enfermés dans ces glaces.
Conserver les carottes pour les générations futures
Tel un enregistreur, ces carottes permettent de décrypter le passé climatique. Avec le réchauffement climatique, ce…
mardi 22 août 2017,Lire la suite sur Franceinfo,Art1,Art2,Art3




Sciences-Climat : ce que nous raconte une carotte de glace
Depuis lundi, des scientifiques français prélèvent des carottes de glace dans le massif du Mont-Blanc pour sauvegarder la mémoire glaciaire.
Les carottes de glace sont des indicateurs du changement climatique.
La mémoire glacée de la planète "est mise en danger par le réchauffement climatique", affirme sur France Inter Jérôme Chappellaz, glaciologue et directeur de recherche au Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement.
Pour préserver cette mémoire, des scientifiques français ont donc commencé lundi à forer des carottes de glace dans le col du Dôme, dans le massif du Mont-Blanc. Cette collecte devrait durer trois semaines. Le but, à terme, est de constituer une banque mondiale d'échantillons de glace. Impossible de carotter tous les glaciers du monde : "on vise des glaciers qui ont une représentativité régionale", explique Jérôme Chappellaz. Trois carottes seront extraites des glaciers : l'une servira à des analyses de référence et les deux autres seront transportées en Antarctique à la base franco-italienne Concordia, "qui est en fait le meilleur congélateur au monde", selon Jérôme Chappellaz.
Remonter dans le temps
Les carottes de glace ressemblent à de gros cylindres d'un mètre de long par tronçon. Ce sont des échantillons, prélevés dans les calottes glaciaires, qui servent de témoins des variations climatiques. La découverte de cette technique exploratoire a été faite par le chercheur français Claude Lorius pendant une expédition en Antarctique, dans les années soixante. Il réalise, en plongeant un glaçon dans son verre de whisky, que les bulles qui s'en libèrent sont en fait celles de l'air emprisonné du passé. Elles peuvent donc donner des indications sur la composition de l'air, à l'époque où la glace s'est formée.
Comme des couches de neige se sont successivement déposées sur la planète, c'est simple : plus on fore en profondeur, plus on remonte dans le temps. Ainsi, étudier une carotte de glace - précisément les traces de dioxyde de carbone et de méthane dans la glace -  permet de comparer, sur des dizaines de milliers d'années,  la composition de l'air et de la température.
L'étude des carottes de glace a permis à Claude Lorius, âgé de 84 ans aujourd'hui, de valider son hypothèse sur la corrélation entre la hausse des courbes de températures et l'emprisonnement des gaz à effet de serre. Il y a cinquante ans, cette découverte confirmait donc que l'activité humaine était bien à l'origine du réchauffement climatique.
Publié le mardi 16 août 2016,article-complet


Ice Memory: Préserver la glace, mémoire vive du climat - YouTube
Vidéo pour "la glace, la mémoire du climat"? ,article

La paléoclimatologie - CLIMAT, une enquête aux pôles - CNRS ...
La paléoclimatologie est la science qui étudie le climat du passé, sur des milliers ou ... dans l'environnement, garde en mémoire des indices climatiques : les récifs ... Les glaces des pôles jouent un rôle important dans la dynamique du climat ...
CLIMAT, une enquête aux pôles
Pourquoi se rendre aux pôles pour y étudier le climat ?
Comment les recherches s’y organisent-elles ?
Quels sont les domaines scientifiques concernés ?
Comment vit-on aux pôles ?
Autant de questions auxquelles cette animation donne des éléments de réponse, de façon vivante et ludique,
à travers de nombreux films, photos, interviews et textes.
Voir l'animation
Qu'est-ce que la paléoclimatologie ?
La paléoclimatologie est la science qui étudie le climat du passé, sur des milliers ou millions d'années. Ce domaine scientifique tente de reconstituer les conditions climatiques qui régnaient à la surface de notre planète dans le passé, avant que les activités humaines ne perturbent la composition chimique de l’atmosphère, et d’expliquer et comprendre la variabilité climatique naturelle. Depuis les années soixante, la paléoclimatologie a connu une véritable révolution, notamment par l’introduction des méthodes géochimiques pour reconstituer quantitativement certains paramètres physiques des paléoclimats. Cela est vrai en particulier pour l’étude des variations du rapport 18O/16O dans les carbonates et les glaces polaires.
Cette science relève de la géologie et de la géochimie, mais fait également appel à des disciplines aussi variées que la zoologie, la botanique, la biogéographie, la pédologie, l’analyse statistique et la météorologie dynamique. Les paléoclimatologues explorent ce qui, dans l'environnement, garde en mémoire des indices climatiques : les récifs coralliens, les calottes glaciaires, les sédiments marins ou les spéléothèmes (dans une grotte, les spéléothèmes sont des dépôts minéraux précipités).
Actuellement, le climat mondial global se situe dans une période interglaciaire, c’est-à-dire caractérisée par des calottes de glace peu développées, par opposition aux périodes glaciaires.
La paléoclimatologie aux pôles
Les glaces des pôles jouent un rôle important dans la dynamique du climat mondial en interagissant avec l’atmosphère et les océans. Acteurs du climat, elles sont aussi témoins de son évolution. Le changement climatique est devenu une préoccupation scientifique et politique majeure, mais peu nombreux sont ceux qui mesurent à quel point la recherche menée aux pôles a contribué et va contribuer dans les prochaines années à le comprendre, le prévoir et peut-être le prévenir. Trois grands domaines sont concernés : les forages (dans la glace et les sédiments), l'océanographie et la dynamique des grandes zones englacées.
Les forages dans la glace
C'est dans les années 1950 qu'apparaît la science de l'analyse des glaces. Le scientifique français Claude Lorius raconte qu'il a eu l'intuition d'analyser les bulles d'air contenues dans la glace en regardant fondre dans un verre de whisky un glaçon prélevé dans de la glace de forage !
Le premier forage profond (900 m) en Antarctique a été effectué par les Français sur Dôme C en 1978, les premiers travaux de glaciologie y avaient débuté en 1974. Les grands inlandsis de glace du Groenland et de l'Antarctique ont la propriété extraordinaire de constituer des archives climatiques.
Dans les régions polaires, la neige qui tombe s'accumule, ne fond pas, et se transforme progressivement en glace en raison de la température en permanence négative et du poids croissant qui s’exerce sur elle suite à cette accumulation. Elle devient de plus en plus dense. Lors de ce processus, elle emprisonne définitivement de l’air (sous forme de bulles) et des poussières. Ainsi, sous forme de couches successives, se trouvent scellées des informations précieuses sur le climat. Aujourd'hui, grâce à la technologie, on peut forer cette glace et en retirer les fameuses carottes qui seront découpées. L’âge de chacun des morceaux de carottes sera ensuite déterminé.
Étude de la température
Les carottes de glace permettent de reconstituer la température, par l'utilisation du thermomètre isotopique, c'est-à-dire des différents atomes présents dans la glace et notamment les variations entre les isotopes 16 (8 neutrons) et 18 (10 neutrons) de l'oxygène. On dit que deux atomes sont des isotopes lorsqu’ils ont le même nombre de protons, mais un nombre de neutrons différent. Le principe est que plus il fait froid, plus la teneur de l'eau (et donc de la glace) en isotopes « lourds » (comme l'oxygène 18 ou le deutérium) est faible.
Étude de la composition de l'atmosphère
Les carottes de glace permettent de reconstituer la composition de l'atmosphère, et tout particulièrement la présence de gaz à effet de serre (méthane et gaz carbonique), par l'analyse des bulles d'air emprisonnées depuis des centaines de milliers d'années. À l'écart du reste du monde, vierges de toute activité industrielle, les pôles sont paradoxalement des lieux idéaux pour mesurer l'état de pollution – actuelle et passée – de la Terre.
Les gaz à effet de serre sont brassés autour de la planète en à peu près un an. Cela veut dire que peu importe où l'on habite sur Terre, dans 10 ans, dans 20 ans, si les gaz à effet de serre continuent à augmenter, la température va se réchauffer et les conséquences seront visibles partout.
Étude de la circulation atmosphérique
Les carottes de glace permettent de reconstituer la circulation atmosphérique, par l'analyse des poussières et des composés chimiques présents dans les glaces. Par le jeu des vents et des précipitations, la glace contient aussi des traces de pollution survenues à des milliers de kilomètres : gaz à effet de serre, métaux lourds, poussières d'éruptions volcaniques, particules radioactives émises lors des essais nucléaires.
Étude des variations intersaisonnières
Les carottes de glace permettent de reconstituer les variations intersaisonnières, par l'analyse de la salinité. En Antarctique, la salinité de la glace est divisée par 10 entre l'été et l'hiver, car la banquise double alors la surface totale de l'Antarctique et éloigne considérablement la calotte de la mer. La salinité permet une datation sur une centaine d'années.
La glace est stratifiée entre couches d'hiver et couches d'été. L'été, les couches sont moins denses car les grains sont plus gros, en raison d'une température moins basse. La couche d'hiver est plus dense et parfois formée en croûte, en raison du vent. On peut donc repérer l’alternance saisonnière des couches et faire un comptage annuel grâce à plusieurs caractéristiques de la glace.
Calotte glaciaire et histoire climatique
En forant à grande profondeur la calotte glaciaire et en étudiant ainsi des glaces de plus en plus anciennes, il devient possible de reconstituer les climats du passé. La datation de la glace se fait principalement par comptage des couches et identification d'événements bien datés par ailleurs (comme les éruptions volcaniques ou les essais nucléaires). Ces techniques ne couvrent cependant qu’une partie de la carotte de glace ; aussi, les modélisations d’écoulement de la glace restent-elles le principal outil utilisé pour établir la chronologie sur le reste de la carotte.
L’accumulation des glaces aux pôles devient donc un marqueur temporel et les impuretés que la glace contient permettent d’écrire l’histoire climatique de notre planète. Ce travail, dit de paléoclimatologie, ne s'arrête pas là : les données sont utilisées pour tester les modèles numériques, seuls outils disponibles pour prévoir le climat futur.
Les carottages dans les sédiments
Les carottes de sédiments permettent l’étude de la composition des différentes couches de sédiments accumulées au fil du temps au fond des océans. Les carottes de sédiments marins peuvent être datées par carbone 14 pour les 20 à 30 derniers mille ans et par diverses autres méthodes pour les périodes plus anciennes. On peut y trouver des micro-organismes fossiles composés de carbonate de calcium, un minéral qui contient les isotopes 16O et 18O de l’oxygène et 13C et 12C du carbone. En étudiant le « rapport d'abondance » entre ces deux isotopes, les scientifiques peuvent reconstituer les climats du passé. Ces carottes permettent de remonter plusieurs millions d'années. Elles fournissent le « signal océanique », c'est-à-dire la manière dont les océans ont évolué au cours des différentes périodes climatiques (température, salinité, nutriments, …). Grâce à elles, on peut connaître l'évolution des grands courants marins et reconstituer le lien qui unit les deux pôles et donc le fonctionnement de la machine climatique globale au nord et au sud.
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MONDE.Une étude accuse ExxonMobil d'avoir entretenu le doute sur le changement climatique
Monde
«L'administration Trump est corrompue par l'industrie des énergies fossiles»
POLLUTION FORCEE DES..FOURNISSEURS DE PETROLES
Avec les Preuves,
Les multinationales connaissaient..deja depuis des décennies les effets dévastateurs de l'exploitation des énergies fossiles sur le changement climatique.
Pétrole et climat : un secteur menteur par essence
«L'Exxon Valdez» au large de l'Alaska, provoquant une marée noire en avril 1989.
Libération, publié le lundi 28 août 2017,Lire la suite sur Libération

Une étude accuse ExxonMobil d'avoir entretenu le doute sur le changement climatique
ExxonMobil savait depuis les années 80 que le changement climatique était réel et causé par des activités humaines mais a publiquement entretenu le doute sur cette réalité, trompant ainsi ses actionnaires et les citoyens, affirme une étude publiée mercredi.
L'article, paru dans Environmental research letters, prolonge une enquête du site InsideClimate News publiée à l'automne 2015, en analysant 187 documents produits par le pétrolier américain entre 1977 et 2014: publications scientifiques, documents internes et tribunes payantes dans le New York Times.
Les auteurs, Geoffey Supran et Naomi Oreskes, expliquent s'être lancés dans cette analyse après le démenti opposé par le pétrolier à des articles de presse l'accusant d'avoir occulté des informations sur le réchauffement de la planète.
"Nous rejetons clairement les accusations (...) Notre entreprise a de manière continue, publique et ouverte cherché et discuté des risques liés au changement climatique", avait affirmé le groupe, dirigé de 2006 à 2016 par l'actuel chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson.
La sincérité des informations sur le changement climatique communiquées par ExxonMobil, qui de longue date a financé des recherches sur le sujet, est au coeur de plusieurs procédures juridiques aux Etats-Unis.
Des enquêtes ont notamment été diligentées par les procureurs des Etats de New-York et du Massachussetts et le gendarme américain de la Bourse (Security and exchange commission) cherche aussi à savoir si le pétrolier a de bonne foi informé ses actionnaires des risques pour son activité - les énergies fossiles étant responsables de 75% des émissions de gaz à effet de serre - et s'il a correctement ajusté la valorisation de ses actifs. 
"Nous n'avons pas fait une enquête juridique et nous ne sommes pas en mesure de juger si Exxon a enfreint une quelconque loi", a précisé à l'AFP Geoffrey Supran, tout en jugeant ces travaux "pertinents dans le cadre des enquêtes et procès en cours".
Mais sur un plan éthique, Geoffrey Supran et Naomi Orekes, tous deux de l'Université de Harvard, sont catégoriques.
- 'Contradiction systématique' -
"Nous avons identifié une contradiction systématique entre ce qu'Exxon disait du changement climatique dans des cercles privés ou académiques et ce que l'entreprise disait au public dans le New York Times", a expliqué à l'AFP Geoffrey Supran.
Les deux chercheurs ont passé au crible 32 documents à usage interne, 53 publications scientifiques ayant été revues par des pairs, 48 autres publications, 18 documents publics et 36 tribunes publiées dans le New York Times.
Les auteurs expliquent avoir utilisé ces tribunes car elles "sont une forme de communication destinée à avoir un impact sur l'opinion publique", alors que les publications scientifiques sont plus confidentielles.
Ils ont établi que 83% des publications scientifiques et 80% des documents internes étudiés reconnaissent que le changement climatique est "réel et causé par les hommes", lorsque "81% des tribunes parues dans le New York Times expriment un doute" à ce sujet.
Ainsi, soulignent-ils, les discussions internes à l'entreprise étaient conformes aux connaissances scientifiques du moment, avec leur lot d'incertitudes, mais les tribunes dans la presse mettaient essentiellement l'accent sur les incertitudes, produisant un discours incohérent avec l'avis de la plupart des scientifiques.
"ExxonMobil a trompé le public", concluent les deux historiens des sciences.
En 1982, le pétrolier évoquait et quantifiait déjà par exemple "le budget carbone", c'est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre qu'il ne faut pas dépasser pour limiter la hausse de la température mondiale en deçà de 2°C et prévenir les impacts les plus dramatiques.
Si ExxonMobil s'est saisi depuis longtemps en interne du changement climatique, le pétrolier refusait d'évaluer l'impact financier des politiques pour le limiter.
Mais en mai, une nouvelle motion allant dans ce sens a recueilli une majorité de voix parmi ses actionnaires, soucieux d'éviter une brutale dépréciation d'actifs à l'avenir.
"ExxonMobil a cherché à semer le doute sur la cause et l'ampleur du changement climatique" et "ce seront les investisseurs qui vont payer la note si l'entreprise ne se prépare pas à un futur sans émissions de CO2", a déclaré à l'AFP Natasha Lamb du fonds Arjuna Capital, l'un des actionnaires à l'origine de la motion.
mercredi 23 août 2017,article1,article2,article3,article4,article4,

incendies 2017 portugal,été meurtrier en 2017
Incendies au Portugal : les foyers les plus importants maîtrisés
Les incendies ont déjà consumé 75 000 hectares de forêt depuis le début de l’année,
Après cinq jours de violents incendies, les pompiers sont parvenus dans la journée de jeudi à circonscrire les principaux foyers qui faisaient rage dans le centre du Portugal, mais la vigilance sur le terrain restait très élevée.
«Le grand incendie de Serta a été maîtrisé, c’est une bonne nouvelle», a annoncé Patricia Gaspar, porte-parole de la protection civile, qui maintenait un dispositif de plus de 3800 pompiers à travers le pays.
Ce foyer, le plus important, près de la ville de Serta dans la région de Castelo Branco, a mobilisé jusqu’à 1200 pompiers simultanément depuis dimanche.
A une trentaine de kilomètres plus au sud, à Maçao, l’incendie a également été circonscrit après avoir atteint les portes de cette commune de 2000 habitants et détruit plusieurs maisons dans la soirée de mercredi.
En fin de matinée, le calme était revenu et on n’apercevait plus de flammes ou de colonnes de fumée aux alentours, avait constaté un journaliste de l’AFP.
Dans l’après-midi, les habitants évacués des villages voisins, souvent des personnes âgées, ont retrouvé leurs habitations. Entonnant des chansons dans les bus qui les ramenaient chez eux, ils remerciaient au passage des pompiers exténués.
Plus de 15 000 hectares ont brûlé dans le district au cours des incendies ces derniers jours, selon Vasco Estrela, maire de Maçao. «Nous avions 40 000 hectares de forêt ici, c’est presque la moitié de la surface totale qui est partie en fumée», a-t-il déploré.
Deux autres brasiers à Lorvao, dans la région de Coimbra, et dans la zone de Nisa près de Portalegre faisaient encore l’objet d’une attention particulière avec quelque 1000 pompiers sur le terrain pour lutter contre les flammes.
Les incendies obligeaient toujours les autorités à interdire l’accès à plusieurs routes à travers le pays. Néanmoins, les fermetures temporaires des autoroutes A23 et A25 ont été levées.
Une femme au foyer âgée de 50 ans a été arrêtée mercredi par la police judiciaire, soupçonnée d’avoir été à l’origine du feu qui a dévasté la zone de Castelo Branco en allumant un briquet.
Jeudi, c’était au tour d’un sapeur-forestier de 25 ans d’être arrêté par la police, suspecté d’avoir mis le feu dans une zone de pins et d’eucalyptus à Oleiros, village à une vingtaine de km de Pedrogao Grande où 64 personnes ont trouvé la mort dans le gigantesque incendie de juin.
Depuis le début de l’année, près de 8000 feux de forêt ont éclaté au Portugal et 66 incendiaires présumés ont été interpellés.
«Nous allons certainement avoir d’autres feux de cette ampleur, car le risque élevé va se prolonger jusqu’à l’automne», a prédit mercredi le Premier ministre Antonio Costa.
Les incendies ont déjà consumé 75 000 hectares de forêt depuis le début de l’année, un record en dix ans, et près de 80% du territoire portugais est en état de sécheresse sévère ou extrême.

Jeudi, 27 juillet ,,article1,article2,article3

Portugal : incendies spectaculaires et rapidement maîtrisés
En raison de vents forts et de températures élevées, qui pourront atteindre d’ici à dimanche 39 °C, toutes les régions du Portugal sont en alerte orange.
Les villages de Pucariça, Braçal, Medroa et Amoreira ont été évacués.
L’accalmie n’aura duré que deux semaines. Une nouvelle série d’incendies dévastait jeudi 10 août les forêts portugaises, mobilisant quelque 3 000 pompiers pour combattre les flammes. Mais la situation sur le front des incendies était apaisée dans la nuit de jeudi à vendredi à la faveur d’une baisse de l’intensité des vents. Il ne restait plus que 1 600 pompiers appuyés par 500 véhicules pour lutter jeudi soir contre 11 incendies dans le centre et le nord du pays, selon le site Internet de la protection civile.
Environ 800 soldats du feu étaient également mobilisés sur 38 autres foyers qui étaient maîtrisés ou en passe de l’être. Le plus gros foyer, situé près de la ville d’Abrantes (centre), dans la région de Santarém, était sous contrôle jeudi soir, a fait savoir à la presse la maire Maria do Ceu Albuquerque. Cet incendie, qui a débuté mercredi, a mobilisé quelque 800 pompiers appuyés par 250 véhicules. « Ça a brûlé toute la journée », a raconté à l’Agence France-Presse Matilde Simao, une habitante du village évacué de Pucariça.
Evacuation et fermeture de l’A1
Les villages de Pucariça, Braçal, Medroa et Amoreira avaient, en effet, été évacués dans l’après-midi, alors que plusieurs habitants tentaient de prêter main-forte aux secours à l’aide de simples seaux ou de tuyaux d’arrosage, selon des images retransmises par les télévisions portugaises. Les autorités avaient pris la décision d’interdire l’accès à l’A23 et à plusieurs routes nationales face à un brasier qui a déjà détruit plusieurs résidences secondaires.
Un autre foyer près de la commune de Mealhada, dans la région d’Aveiro, a entraîné la fermeture dans les deux sens de l’A1, la principale autoroute du Portugal, reliant Lisbonne à Porto, sur un tronçon d’une dizaine de kilomètres. L’A14 a également été coupée sur la même longueur.
A Grandola (Sud), dans la région de Setubal, un nouvel incendie a également forcé les autorités à suspendre le trafic ferroviaire de la ligne sud, assurant la liaison entre Lisbonne et la région touristique de l’Algarve.
Les températures pourraient atteindre d’ici à dimanche les 39 °C.
D’autres brasiers importants avançaient dans les régions de Castelo Branco et de Vila Real, où un homme de 61 ans, suspecté d’avoir mis le feu près de la commune de Lordelo, a été arrêté.
Alerte orange du risque d’incendie
Les autorités restaient cependant préoccupées par la situation météorologique attendue au cours des prochains jours. En raison de températures élevées, qui pourront atteindre d’ici à dimanche les 39 °, et de fortes bourrasques, toutes les régions du Portugal ont été placées en alerte orange du risque d’incendie, le deuxième échelon le plus élevé. Par ailleurs, le dispositif bilatéral avec l’Espagne a été activé avec notamment l’envoi de deux Canadair, et un Canadair marocain a également été mis à disposition
A la mi-juin, un gigantesque incendie à Pedrogao Grande avait fait 64 morts et plus de 200 blessés, ravageant pendant cinq jours le centre du Portugal avant d’être maîtrisé. Après ce drame, le Portugal a adopté une réforme des forêts visant à réduire à terme le nombre d’eucalyptus, présents en masse sur son territoire, cette essence étant particulièrement inflammable.
Journal-le Monde,10.08.2017 ,article-complet

EUROPE
Accalmie sur le front des incendies en Grèce
La Grèce lutte contre trois grands fronts d’incendie
Les pompiers grecs tentent depuis trois jours de maîtriser trois fronts d’incendie dans le pays, dont le plus préoccupant affecte l’un des poumons verts de la région d’Athènes.
  La Grèce lutte contre trois grands fronts d’incendie
Sur la côte orientale de l’Attique - la région d’Athènes - le feu s’approchait de nouveau ce mardi en début d’après-midi de résidences de vacances dispersées, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de la capitale grecque. Trois habitations ont été évacuées préventivement sur le conseil des autorités locales, a indiqué à la télévision Skaï Mihalis Dassis, le maire du village de Kapandriti, situé non loin de la station balnéaire de Kalamos où le feu avait pris dimanche.
Dans cette zone de pinèdes et de maquis, les flammes étaient attisées par des vents instables, toutefois moins forts qu’en matinée, selon les pompiers.
Sur les autres grands fronts, près d’Amaliada dans l’ouest du Péloponnèse, et sur l’île touristique de Zante, en mer Ionienne, le feu restait à l’écart des zones habitées, a précisé un porte-parole des pompiers.
Soldats en renfort
En Attique, l’armée a été appelée en renfort, avec cent soldats déployés dans la matinée pour assister les 240 pompiers et les volontaires mobilisés, soutenus par trois avions et quatre hélicoptères.
L’odeur de brûlé était perceptible jusqu’au centre d’Athènes, au ciel périodiquement assombri par des traînées de fumée. Au moins cinq habitations ont jusque là été détruites dans cet incendie, selon les autorités locales.
A Zante, parmi de multiples foyers, deux feux principaux continuaient de progresser au sud-ouest et au nord-est.
Controverse
En visite sur l’île, le ministre de la Justice Stavros Kontonis a imputé les incendies à des actes criminels, une thèse reprise par les autorités locales après le départ d’une vingtaine de feux pour le seul week-end.
Depuis dimanche, un total de 146 départs de feu ont été recensés sur tout le pays, la plupart vite maitrisés, après une période relativement clémente en matière d’incendies estivaux, plaies traditionnelles en Grèce en raison des températures élevées et des vents forts.
LIBERATION & JDM,article1,article2,article3,article4,

Grèce: les incendies qui ont ravagé vendredi le nord d'Athènes sont sous contrôle
SÉCHERESSE - Des incendies, probablement d'origine humaine, ont ravagé vendredi la région d'Athènes. Samedi, ils étaient sous contrôle, mais le risque reste très élevé sur de nombreuses régions du pays, en raison de la sécheresse persistante.
Les incendies ayant ravagé vendredi les environs d'Athènes et une autre région étaient sous contrôle samedi. Mais les autorités grecques ont maintenu un haut niveau d'alerte pour plusieurs zones.
Après avoir touché plusieurs quartiers du nord-est d'Athènes et menacé des habitations, l'incendie a été maîtrisé dans la nuit de vendredi à samedi. Le ministère grec de l'intérieur a fait savoir que le risque d'incendie restait "très élevé" samedi dans de nombreuses régions : l'Attique (la région autour d'Athènes), la Grèce centrale, les Cyclades, le nord de l'Egée (îles de Chios, Lesbos), le Péloponnèse, la Grèce occidentale, l'île de Zakynthos.
La police d'Athènes a annoncé avoir arrêté deux hommes, un Grec et un Bulgare, soupçonnés d'avoir involontairement déclenché les feux de forêts qui ont ravagé les environs de la capitale. Ces deux hommes, âgés de 58 et 67 ans, devaient être présentés au parquet.
La Grèce a connu environ 80 départs de feu vendredi, dont des incendies particulièrement intenses dans le sud-est du Péloponnèse, qui ont détruit 35 habitations et ravagé des champs, selon la télévision publique ERT. Le gouvernement a demandé l'aide de l'Europe. La France devait envoyer samedi deux avions Canadair et un avion de reconnaissance.

18.07.2015,lenouvelliste-article-complet,,

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