グローバルな気候 全球气候 глобального климата
Réchauffement Climat
du Monde et conséquences sur la planete Terre
Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
Climat Mondial sur Terre World Climate Change Clima globale Climate
Clima Global Global do Clima वैश्विक जलवायु küresel İklim المناخ العالمي
SPECIAL SUMMITS&NEWS
ON CLIMATE CHANGE..2017 Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
Climat Mondial sur Terre World Climate Change Clima globale Climate
Clima Global Global do Clima वैश्विक जलवायु küresel İklim المناخ العالمي
Dama Driss ,Master en technologies
France.Decemƅre2017,Aprés Bonn ,et la Cop23 ,Sommet
Climat a Paris , le 1 2 Decemƅre ,un Elan inestimaƅle pour relancer la Dynamique Mondiale de lutte pour la Survie du Climat
ideal pour la Terre.
MONDE.2017.États-Unis : GENOCIDE CLIMATIQUE EN VUE
Trump a retiré les USA du traité de sauvegarde
du Climat Mondial
la contestation
grandit contre le retrait de l'accord de Paris…
DERNIER SURSI POUR LA TERRE
Nov.2017.Sauve Climat et derive du Climat mondial
Négociations
techniques et incertitudes à Bonn, ...
comme en 2015,à
Bonn, les négociateurs perdus dans les virgules
A Bonn, en
Allemagne, où s’est ouverte, la session annuelle de la Convention-cadre des
Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), les délégués des 196
Etats membres ont décidé de faire bloc.
Bilan-COP23-Sauve-Climat
:
COP23. Malgré
l'urgence, un tout petit pas pour le climat
article-synthese
à Bonn2017,ouest-france,lire-suite
…
Bilan-COP23-Sauve-Climat
:
Climat : de
timides avancées en conclusion de la COP23
Sur fond
d’urgence climatique,lemonde ,lire-suite
POLLUTION-MONDIALE.Le charbon
bientôt abandonné?
C'est l'une des
rares annonce concrète de cette COP :
le lancement de
l'"alliance" pour la sortie du charbon, le 16 novembre, à
l'initiative du Royaume-Uni et du Canada. Parmi ses membres, cette alliance compte
l’Angola, la Belgique, la Finlande, la France, l’Italie, les îles Marshall, le
Portugal, le Salvador, mais aussi plusieurs Etats américains et provinces
canadiennes. Tous se sont engagés à éliminer progressivement leurs centrales au
charbon.
Aprés Bonn
2017,Prochains meeting & seminaires 2018:
1.Sommet de l'action climatique mondiale"
réunira à San Francisco en septembre 2018 villes, scientifiques, citoyens,
entreprises...
2.COP24,Rendez-vous
en Nov.2018 à Katowice, en Pologne.
Bilan-COP23-Sauve-Climat
: ce qu'il faut retenir de la COP23,
la conférence
de l'ONU qui vient de s'achever en Allemagne
Beaucoup de
discussions, peu d'actions, mais pas mal de bonne volonté... A l'issue de la
COP23, les pays se sont engagés à discuter tout au long de l'année pour
permettre de définir, dès 2018, les règles permettant l'application par tous de
l'accord de Paris.
Rendez-vous
l'année prochaine, à Katowice, en Pologne. A l'issue de la 23e conférence
climat de l'ONU, la COP23, les délégués de près de 200 pays se sont séparés,
samedi 18 novembre, au petit matin au terme de deux semaines de négociation.
Voici les
principaux enseignements de cette conférence organisée à Bonn (Allemagne) par
les îles Fidji, et au cours de laquelle de nombreux acteurs ont souligné l'urgence
à agir contre les émissions de gaz à effet de serre, principal responsable du
réchauffement climatique.
Les Etats
avancent, mais trop lentement
L’ancienne
négociatrice en chef de la France, Laurence Tubiana, a vu durant cette COP
"les coalitions se structurer de plus en plus", rapporte Le Monde. Un
diplomate européen cité par l'AFP qui a préféré rester anonyme est encore plus
sévère : "Je n'ai jamais vu une COP avec un taux d'adrénaline aussi
bas", a-t-il confié. Car depuis l'accord de Paris en 2015, les conférences
climat de l'ONU se sont concentrées sur l'élaboration d'un manuel d'application
de ce traité, qui entre en vigueur en 2020 et doit permettre de stabiliser,
puis réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Un volet
indispensable mais technique, qui souffre du caractère bureaucratique du
processus, jugé bien trop lent face à l'urgence de la situation. "Ce qui
est en jeu, c'est la pertinence du processus de COP. Nous ne pouvons pas
prendre le risque de devenir de moins en moins pertinents à chaque
conférence", s'est même inquiété le chef de la délégation nicaraguayenne,
déplorant la lenteur des pourparlers.
Car les
négociations sont aussi à la traîne par rapport aux actions menées par les
villes, les régions et les entreprises."Pour la première fois dans
l'histoire des COP, le cœur de l'action n'était pas dans la zone des
négociations, mais dans la zone 'verte' [consacrée aux actions] : ce ne sont
pas les négociations qui ont été au centre du jeu, mais les actions des acteurs
non-étatiques", note David Levaï, de l'Institut des relations
internationales (Iddri).
Aucun pays ne
prend le leadership
Depuis que les
Etats-Unis ont quitté le navire en juin, date à laquelle Donald Trump a annoncé
la sortie de l'accord de Paris, le siège de leader est resté vide. Y compris à
Bonn où, selon Jennifer Morgan, directrice exécutive de Greenpeace
International, citée par Le Temps, "aucun pays développé ne peut
actuellement prétendre au leadership dans la lutte contre les changements
climatiques".
Le président
français, Emmanuel Macron, le Premier ministre des îles Fidji et président de
la COP23, Frank Bainimarama, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le
secrétaire général de l\'ONU, Antonio Guterres, mercredi 15 novembre, à Bonn
(Allemagne).
Le président
français, Emmanuel Macron, le Premier ministre des îles Fidji et président de
la COP23, Frank Bainimarama, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le
secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, mercredi 15 novembre, à Bonn
(Allemagne). (JOHN MACDOUGALL / AFP)
Le charbon
bientôt abandonné
C'est l'une des
rares annonce concrète de cette COP : le lancement de l'"alliance"
pour la sortie du charbon, le 16 novembre, à l'initiative du Royaume-Uni et du
Canada. Parmi ses membres, cette alliance compte l’Angola, la Belgique, la
Finlande, la France, l’Italie, les îles Marshall, le Portugal, le Salvador,
mais aussi plusieurs Etats américains et provinces canadiennes. Tous se sont
engagés à éliminer progressivement leurs centrales au charbon.
Mais les
membres de cette alliance ne représentent qu’une faible part de la production
et de la consommation charbonnière mondiale, concentrée en Chine, en Inde et en
Asie du Sud-Est, ce qui limite la portée de cette annonce. Sur le plan
symbolique, l'alliance a le mérite d'isoler Donald Trump, contesté dans son
propre pays par des acteurs non-étatiques dans sa décision de continuer la
production d'énergies fossiles. Rappelons que les Etats-Unis sont le deuxième
émetteur mondial de gaz à effet de serre.
Les frictions
demeurent
Dès la première
semaine de négociations, les divisions entre pays développés et pays en
développement ont ressurgi, notamment autour des promesses financières des
nations industrialisées, rapporte Le Monde (article réservé aux abonnés).
"Alors que l’année 2017 a été marquée par des événements climatiques
exceptionnels, il n’y a pas eu d’avancées concrètes pour aider les populations
les plus vulnérables à faire face aux impacts du changement climatique", a
déploré Armelle Le Comte, membre de la délégation de l’ONG Oxfam, citée par
Reporterre.
"Les pays
développés sont arrivés les mains vides", a-t-elle relevé, rappelant que,
si l’accord de Paris prévoit que les "financements climat" s’élèvent
à 100 milliards de dollars par an en 2020 (près de 85 milliards d'euros), nous
sommes encore loin du compte. Or "si les pays développés ne tiennent pas
leurs engagements financiers, les pays en développement refuseront de faire
plus d’efforts", analyse le site spécialisé. Seule l'Allemagne s'est engagée
à verser 50 millions d'euros dans le fonds d'adaptation et 50 millions dans le
fonds pour les pays les moins avancés.
Ces sommes sont
loin de satisfaire les Etats les plus directement menacés par le réchauffement
climatiques (exposés aux cyclones, à la montée des eaux ou aux épisodes de
sécheresse.) Ils attendent en effet des fonds pour s'adapter, mais aussi pour
compenser les pertes qu'ils subissent déjà en raison des aléas climatiques. Or,
la présidence des îles Fidji n'a pas permis de donner la priorité à cette
question, pourtant vitale pour l'île.
"Il faut agir"
Les aléas
climatiques, Timoci Naulusala les connaît bien. Le petit Fidjien de 12 ans,
appelé à s'exprimer à la tribune mercredi 15 novembre, a ému l'assemblée en
décrivant les effets du cyclone Winston, lequel a détruit son île en 2016 :
"Ma maison, mon école, ma source de nourriture, d'eau, d'argent, ont été
détruites. Ma vie était un chaos. Je me suis demandé : 'Que se passe-t-il ? Que
vais-je faire ?'"
Appelant le
monde à ouvrir les yeux sur le changement climatique, le garçon a appelé les
leaders à privilégier l'environnement à l'économie. "Mesdames et
messieurs, les discours et les discussions ne régleront pas le problème. Pour
être efficace, il faut agir", a-t-il déclaré, suscitant les
applaudissement.
Le dialogue
reste au cœur du processus
Le jeune Timoci
Naulusala a demandé de l'action. Mais à l'issue de cette COP, les négociateurs
se sont quittés en promettant de nouvelles discussions. Car la principale
avancée de cette COP est l'instauration d'un processus de "dialogue de
Talanoa", selon le terme fidjien
signifiant 'parler avec le cœur'). La tenue de cette années de
"dialogue", doit permettre aux Etats de dresser, fin 2018, un bilan
collectif de leurs émissions de gaz à effet de serre. Ce dialogue devra être
"constructif et tourné vers les solutions" et ne viser personne,
prévient la décision adoptée.
L'idée est
d'encourager et aider les pays à revoir leurs engagements, à ce stade
insuffisants pour permettre au monde de rester bien en deça de 2°C de
réchauffement comme le stipule l'accord de Paris de 2015.
Parallèlement
aux négociations, les mois à venir seront jalonnés d'événements destinés à
partager les expériences et informer les pays. A commencer par un sommet
organisé le 12 décembre à Paris pour tenter d'avancer sur les financements. Un
"sommet de l'action climatique mondiale" réunira à San Francisco en
septembre 2018 villes, scientifiques, citoyens, entreprises... Bref, "on
aura beaucoup de travail en 2018", a admis une négociatrice européenne.
francetvinfo,publié
le 18/11/2017 ,article-archive-a-consulter
Nov.2017.Environnement
Merkel et
Macron à la COP23 pour redonner un élan au combat climatique
De nombreux
responsables politiques, dont Angela Merkel et Emmanuel Macron, seront mercredi
et jeudi à Bonn pour tenter de redonner un élan au combat climatique, handicapé
par la décision de Donald Trump de quitter l'accord de Paris officiellement
soutenu par le reste du monde.
De nombreux
responsables politiques, dont Angela Merkel et Emmanuel Macron, seront mercredi
et jeudi à Bonn pour tenter de redonner un élan au combat climatique, handicapé
par la décision de Donald Trump de quitter l'accord de Paris officiellement
soutenu par le reste du monde.
Après le
secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, la chancelière allemande et le
président français devaient donner mercredi après-midi le coup d'envoi d'une
kyrielle de discours. Plus de 150 ministres et responsables gouvernementaux -
dont 25 chefs d'Etat et de gouvernement - doivent se succéder en deux jours à
la tribune de la 23e conférence de l'ONU sur le climat, la COP23, réunie
jusqu'à vendredi dans l'ancienne capitale fédérale.
Mercredi matin,
plusieurs dizaines de manifestants ont accueilli les délégués aux cris de
"Cessons de financer les énergies fossiles!" "Le charbon
+propre+ est un sale mensonge", "Mettons un terme au charbon et à
toutes les énergies polluantes", lisait-on sur les banderoles. Cette
séquence politique se tient après plus d'une semaine de discussions techniques
menées par les négociateurs des différents pays, sur la mise en application de
l'accord de Paris. Adopté par la communauté internationale en décembre 2015, ce
texte vise à contenir le réchauffement planétaire sous 2°C par rapport à la
période pré-industrielle.
"C'est le
moment (pour Mme Merkel et M. Macron) de montrer que le couple franco-allemand
est dynamique et ambitieux" sur la question des émissions de gaz à effet
de serre, responsables du réchauffement climatique, et qu'"il va s'emparer
de ce sujet en 2018", estime Armelle Le Comte, de l'ONG Oxfam France. Les
deux pays "savent qu'ils peuvent jouer un rôle essentiel dans la
transition énergétique de l'Europe", souligne-t-elle.
Dans une lettre
ouverte soulignant "l'urgence climatique", 18 ONG environnementales
appellent les deux dirigeants à faire de la transition écologique en Europe
leur "priorité". "2016 fut l'année la plus chaude jamais
enregistrée et 2017 est en voie de battre les records en matière de
catastrophes climatiques extrêmes", soulignent-elles.
magazine
Challenges le 15.11.2017,click-suite-article
MONDE.Environnement
Nov2017.Sauver coute que coute le Climat Mondial
Climat: la COP
23 s'ouvre dans l'incertitude à Bonn en Allemagne
Les signataires
de l'Accord de Paris sur le climat se rassemblent à Bonn en Allemagne à partir
de ce lundi jusqu'au 17 novembre, à l'occasion de la COP 23. L'enjeu est de
taille: renforcer la lutte contre le réchauffement climatique alors que les
Etats-Unis ont décidé de se retirer de l'Accord de Paris.
Les représentants
des Etats signataires de l'Accord de Paris sur le climat se retrouvent de lundi
à Bonn, en Allemagne, avec l'objectif de concrétiser ce traité signé en 2015
alors que les Etats-Unis, gros pollueur mondial, ont décidé de s'en retirer. Le
Premier ministre fidjien Frank Bainimarama, qui présidera les discussions qui
se tiennent du 6 au 17 novembre entre près de 200 pays, a souligné la nécessité
d'agir rapidement pour réduire à l'utilisation des gaz à effets de serre comme
le prévoit l'accord de Paris.
"La
souffrance humaine causée par un nombre accru d'ouragans, de feux de forêt,
d'inondations et de menaces pour la sécurité alimentaire, qui sont la
conséquence du changement climatique, montre qu'il n'y a pas de temps à
perdre", a déclaré Frank Bainimarama dimanche 5 novembre dans un
communiqué.
Les délégations
vont travailler sur un cahier des charges précis pour mettre en application
l'Accord de Paris entré en vigueur l'an dernier et dont l'un des buts est la
fin de l'utilisation des énergies fossiles au XXIe siècle au profit des
énergies renouvelables comme l'éolien ou le solaire. Donald Trump doute que le
changement climatique soit causé par l'activité humaine, mais le président
américain a été contredit par un rapport de son administration sur le sujet publié
vendredi. Le président américain, qui a déclaré au mois de juin vouloir se
retirer de l'Accord de Paris, a pour projet d'encourager les industries du
charbon et du pétrole.
Accord de
Paris: le retrait des Etats-Unis sur toutes les lèvres
Un retrait formel
des Etats-Unis, qui ont ratifié l'Accord l'an dernier ne même temps que la
Chine, ne sera pas effectif avant novembre 2020. Les délégués estiment qu'il y
a de vastes incertitudes concernant la manière dont Washington va
contrebalancer le programme pro-charbon de Trump avec les objectifs de la
conférence. La délégation américaine à Bonn sera dirigée par Thomas Shannon, un
diplomate qui avait déclaré que le changement climatique "est l'un des
défis les plus importants du monde". Thomas Shannon ne devrait pas donner
d'entretiens pendant la COP 23, indique-t-on de source autorisée.
25.000 de
personnes se sont rassemblées samedi dans les rues de Bonn pour manifester
contre l'utilisation du charbon.
Par
Challenges-mag le 06.11.2017,suite-article2,
Sauve Climat : le
clivage Nord-Sud resurgit à Bonn
La 23 e
Conférence des Nations unies sur le climat entame sa deuxième semaine dans une
ambiance assez tendue.suite-article1,
suite-article2,Climat
: sommet crucial à Bonn pour l'accord de Paris
ALLEMGNE.A Bonn,
les pays en développement mettent la pression sur la
négociation climat
Les pays en
voie de développement ont demandé aux pays développés le respect de leurs
engagements climatiques, au cours de la première semaine de Conférence climat à
Bonn, plongée dans de longues tractations sur fond de surchauffe planétaire.
Les
négociations au sein de la COP23 de l'ONU se poursuivent jusqu'à mercredi au
niveau des délégués des 197 Etats, qui céderont ensuite la place aux
responsables politiques -- ministres, chefs d'Etat, et côté américain un
diplomate.
Deux ans après
l'adoption de l'accord de Paris, les pays commencent juste à définir les règles
de son application. Un processus technique censé aboutir fin 2018 à la COP24.
Mais d'ores et
déjà, au terme d'une année secouée par des cataclysmes météorologiques, les
pays en développement sont venus à Bonn avec un message pour les pays riches,
accusés de manquer à leurs promesses.
"Beaucoup
d'actions climatiques proposées par les pays en développement à Paris étaient
conditionnées à la mise à disposition de moyens. Il faut aborder franchement
cette question!", souligne Mohamed Adow, de l'ONG Christian Aid.
On ne parle pas
là "d'investissements mais de la dette climatique" du Nord envers le
Sud, souligne Amjad Abdulla, représentant des petites îles.
Une référence
au principe soutenant les négociations climat depuis plus de 20 ans: les pays
riches, premiers émetteurs de gaz à effet de serre, ont une plus grande
responsabilité. A eux d'aider les plus pauvres à se développer proprement et à
affronter les impacts.
En outre, un
groupe de négociation incluant de grands émergents (notamment Chine et Inde,
aujourd'hui 1er et 4e émetteurs mondiaux) a convoqué jeudi une conférence de
presse pour rappeler l'engagement, ancien, des pays riches à renforcer leurs
plans climatiques avant même 2020, date d'entrée en vigueur de l'Accord de
Paris. Ils demandent que la question soit inscrite à l'agenda de la COP23.
'Equité'
En 2012,
"les pays développés ont accepté de revoir leurs objectifs de réductions
d'émissions. Nous ne voyons guère de progrès, il y a un manque pas uniquement
sur les actions mais aussi sur le soutien" (aux pays en développement,
ndlr)", a souligné le délégué chinois Chen Zhihua. "Si nous ne
respectons pas les décisions prises, comment construire la confiance, et
comment donner une bonne base à l'application de l'accord de Paris?"
"Tout ce
que nous demandons est la concrétisation en actions de cette urgence, et ce
(avant) 2020", a ajouté Walter Schuldt, président équatorien du groupe des
G77 (134 pays en développement).
"La
technologie existe, le capital existe, l'urgence existe. Ce qui manque, c'est
la volonté politique des pays développés très émetteurs", a critiqué le
négociateur du Nicaragua Paul Oquist.
Pour Teresa
Ribera, directrice de l'Institut des relations internationales (IDDRI), cette
revendication a aussi un caractère "tactique": "C'est une
offensive pour éviter de subir toute la pression (notamment pour réduire les
émissions, ndlr), alors que la pression n'a pas l'air de monter ni sur l'Europe
ni sur les Etats-Unis".
La décision du
président Donald Trump de sortir les Etats-Unis de l'accord de Paris pose un
problème "d'équité et de justice", ajoute-t-elle. Les pays en
développement "souffrent, donc c'est normal" qu'ils pointent "un
retard important des économies industrielles".
L'UE est visée
parce qu'elle n'a toujours pas ratifié la seconde phase du protocole de Kyoto
(qui court jusqu'en 2020), ainsi que le groupe de négociation des pays
développés hors UE qui "craint d'être critiqué sur les 100 milliards de
dollars annuels (promis à partir de 2020 aux pays pauvres, ndlr)",
souligne l'expert américain Alden Meyer.
Climat :Alerte Rouge
«Ce n'est
pas fichu, mais...», s'inquiète Laurent Fabius
En pleine
COP23, Laurent Fabius, l'architecte de l'accord de Paris, sort de sa réserve.
Il s'inquiète du retard pris dans la réalisation des promesses pour limiter le
réchauffement. Dans son ...
ref,Le Parisien
- 14 novembre 2017
EUROPE.Grece,Derapage Climat
14 personnes mortes.. suite inondation et torrents de ƅouts le 14nov.2017..victimes du nouveau climat mondial imprevisiƅle !
LUTTE SANS MERCI POUR ..
LA TERRE
Comme en
Decembre 2016,et comme en mai 2017,
Climat: avec ou
sans Washington, le monde face au defi d’application de l'accord de Paris2015
Climat. 196 pays réunis à Bonn pour concrétiser l'accord
Paris2015...
Six mois après
le choc de l'élection d'un président américain climatosceptique(supporter et
defenseur des compagnies US polluantes du charbon&petrole), les délégations
de 196 pays entament lundi à Bonn des discussions
suite-article1,
Cop23 à Bonn.
Au fait, il en est où l’accord historique de Paris2015...
Loin de
l’euphorie de l’accord de Paris, la 23e conférence climat de l'Onu (Cop23)
s’ouvre lundi à Bonn avec un pollueur géant, les États-Unis,
Allemagne
Nov.2017
Bonn, des milliers de manifestants défilent pour le
climat avant la COP23
À Bonn, des
milliers de personnes ont défilé, samedi, pour accentuer la pression sur les
participants de la conférence internationale de lutte contre la derive du
Climat mondial...
suite-article1,
Maroc.Nov.2017.COP23: les patronats du monde entier, dont la CGEM,
s'engagent pour le climat à Bonn
Lors de la
COP23 qui se déroule en ce moment à Bonn, les patrons du monde entier se sont
réunis pour signer la déclaration de Fidji, un an après la création du réseau
MBA4Climate par la CGEM à Marrakech.
Les patrons du
monde entier se sont regroupés le 14 novembre à Bonn, en marge de la Cop23 lors
du 3e sommet mondial des patronats, à l'initiative de la Confédération générale
des entreprises du Maroc (CGEM).
Ensemble, ils
ont signé la déclaration de Fidji afin d'exprimer leur "engagement pour
lutter contre le changement climatique" et leur "disposition à accompagner
efficacement la mise en oeuvre de l'accord de Paris", selon un communiqué
de la CGEM.
Au total, 50
organisations patronales forment le réseau "Marrakech Business Action For
Climate" (MBA4Climate), créé par la CGEM lors de la Cop22 à Marrakech.
Selon la MAP,
la déclaration garantit que "le secteur privé s’active et innove pour
réussir cette transition particulièrement dans des secteurs clefs tels que
l’énergie, l’habitat, les transports, l’industrie, l’agriculture et la
forêt", tout en demandant "des actions plus ambitieuses de la part
des gouvernements et de la société civile".
Dans cette
déclaration, le secteur privé reconnait la "nécessité impérieuse de
répondre de manière efficace aux risques du changement climatique,
Journal-telquel-suite-article,
nota:En 2015, le MEDEF, syndicat des patrons français,
avait lancé lors de la Cop21 de Paris le premier sommet mondial des patronats
afin de "permettre aux patronats de se prononcer sur les négociations lors
des COP et de faire en sorte que le secteur privé y soit impliqué d’une manière
structurelle", rappelle le même communiqué.
Climat : deux
ans de perdus entre Paris et Bonn
Vingt trois
mois après la Cop 21 qui adopta Paris un plan de lutte contre le réchauffement
climatique, la Cop 23 se tient en Allemagne sous la présidence des îles ...
article-Jn
L'Humanité,lire-article,
Monde :Pekin,New Delhi,Mexico,les Megapoles
suffoquent..
Nov2017.Inde:
Dans le nord de
l'Inde, la pollution étouffe aussi les petites villes
Inde : les
habitants de New Delhi menacés par la pollution
Il ne faut que quelques
heures aux filtres de l'unique station de mesure de la qualité de l'air de
Moradabad pour devenir noirs de crasse, signe de l'effroyable pollution qui
affecte non seulement New Delhi mais nombre de villes du nord de l'Inde.
Quand les yeux
du monde entier étaient tournés vers la capitale indienne et son impressionnant
brouillard toxique, des dizaines de millions d'Indiens des régions
environnantes suffoquaient eux aussi.
Des images
satellites de la Nasa prises la semaine dernière montrent un nuage de pollution
exécrable s'étendant du Pendjab pakistanais à la plaine du Gange, une des zones
les plus peuplées d'Asie du Sud.
Située à 150
kilomètres à l'est de Delhi, dans l'État pauvre de l'Uttar Pradesh, Moradabad
faisait partie de ces lieux où les concentrations de polluants étaient si
hautes que le plafond de l'index de qualité de l'air n'était pas adapté, faute
d'échelle suffisante.
La ville d'un
million d'habitants est un cimetière de déchets électroniques, qui ont engendré
toute une industrie locale.
Des
chiffonniers brûlent des tas de puces le long de la rivière dans l'espoir d'en
retirer des particules d'or ou d'argent. La fumée dégage des métaux lourds et
substances cancérigènes.
Pourtant, en
dépit de l'odeur métallique qui pénètre les narines, des yeux qui brûlent et de
la brume oppressante, nombre d'habitants se réfugient dans le déni.
"Il n'y a
pas de pollution", affirme Shetty Bhai. "Nous n'avons pas de
problèmes et nous travaillons, jouons et courons normalement. Nous ne souffrons
d'aucune maladie."
Les particules
en suspension émises par les combustions accentuent les risques de maladies
cardiovasculaires et de cancer des poumons. Les plus petites d'entre elles
(PM2,5 et inférieures), grandes comme un trentième d'un diamètre de cheveu
humain, parviennent à s'infiltrer dans l'organisme et le sang, à travers les
poumons.
- Malades -
Sur un toit, la
chercheuse Aprajita Singh inspecte les filtres et le capteur de qualité de
l'air qu'elle a changés juste quelques heures plus tôt. Les disques blancs sont
devenus complètement noirs.
"La
qualité de l'air dans cette ville est très, très mauvaise.
orange&AFP,
publié le mercredi 15 novembre 2017,suite-article1,
Monde
Inde: la pollution persiste dans le nord, pas d'amélioration
en vue
Inde : les habitants de New Delhi menacés par la pollution
« Mes yeux me
brûlent, j'ai une forte toux et je ne me sens pas mieux quand je rentre à la
maison. » déclare un adolescent résidant à New Delhi.
Les 18 millions
d'habitants de New Delhi, mais aussi du nord de l'Inde et du Pakistan, sont
menacés par un nouvel épisode de pollution de l'air.
Celle-ci est
causée principalement par l'activité humaine et la mauvaise utilisation des
combustibles.
A New Delhi,
les 10 millions de voitures qui circulent sont en cause, mais aussi les
émissions polluantes des usines à charbon et les brûlis de l'agriculture de la
campagne.
Toutes ces
particules sont retenues au sol par le froid et l'absence de vent et pénètrent
le système sanguin et les poumons.
Dans la
capitale indienne, le niveau de particules fines en suspension…
Lire la suite
sur Franceinfo
COP23: A l'aube de la COP
23, des signes alarmants pour le climat
la hausse des
émissions 2017 met les Etats sous pression
COP23 : Washington défend les énergies fossiles au grand dam des
militants écologistes(promouoir
les energies polluantes.. en plein conference mondial sur le climat..c’est comme parler du taƅac lors d’une reunion sur le Cancer des poumons..)
Les émissions
mondiales de CO2 sont reparties à la hausse en 2017, une mauvaise nouvelle pour
le climat et la communauté internationale réunie pour la seconde semaine de
négociations climatiques à Bonn.
Après trois
années stables, les émissions liées à l'industrie et à la combustion d'énergies
fossiles devraient croître de 2% (entre 0,8 et 2,9%) cette année par rapport à
2016 et atteindre un niveau record, soulignent les chercheurs du Global Carbon
Project.
Leur étude
vient confirmer les sombres conclusions du dernier rapport de l'agence
Environnement de l'ONU (Pnue), qui relevait que le monde ne faisait pas assez
pour tenir les objectifs de l'accord de Paris visant à garder le réchauffement
planétaire sous 2°C, voire 1,5°C.
Pour y arriver,
"il faudrait que les émissions atteignent leur +pic+ ces prochaines années
puis diminuent rapidement", rappelle une des auteurs, Corinne Le Quéré, de
l'université britannique d'East Anglia, pour qui ces résultats sont "une
grande déception".
- 'Recul pour
le genre humain' -
A l'origine du
boom des émissions, la Chine, qui a vu sa production industrielle bondir. Mais
pas seulement. Les Etats-Unis (où la consommation du charbon a crû pour la
première fois en cinq ans face à la cherté du gaz) et l'UE font moins bien que
les années précédentes.
"Cette
nouvelle est un recul pour le genre humain", a réagi Amy Luers, directrice
de Future Earth, plateforme de recherche soutenant le Global Carbon Project.
"Nous devons renverser cette tendance. Ce qui signifie en priorité fournir
un accès à une énergie propre aux centaines de millions de personnes encore
privées d'électricité".
Illustration
d'impacts croissants, le dérèglement menace presque deux fois plus de sites
naturels du Patrimoine de l'Unesco qu'il y a trois ans, soit un quart d'entre
eux (récifs coralliens, glaciers, forêts...), alerte l'Union internationale
pour la conservation de la nature.
Avec le
réchauffement croissant, la Terre se rapproche de "points de bascule"
irrémédiables: fonte de calottes polaires, disparition de glaciers... a prévenu
un rapport scientifique remis lundi à l'ONU.
A Bonn, les
délégués négocient les règles d'application de l'accord de Paris (notamment sur
la transparence des actions nationales), qui ne seront pas finalisées avant fin
2018 et la COP24. Ils doivent aussi lancer un "dialogue" d'un an pour
préparer la révision des engagements climatiques nationaux, présentés par
chaque pays avant la COP21.
"Côté
négociations, il y a du progrès", a estimé la responsable climat de l'ONU
Patricia Espinosa, à mi-parcours. "Côté action, on voit des signaux
positifs, mais nous sommes aussi conscients qu'il y a un fossé à combler. Nous
devons agir vite".
Mercredi et
jeudi la COP sera plus politique. S'exprimeront notamment l'Allemande Angela
Merkel, le Français Emmanuel Macron, les président gabonais Ali Bongo, guinéen
et de l'Union africaine Alpha Condé, sénégalais Macky Sall, des Premiers
ministres, nombre de ministres de l'Environnement et le secrétaire général de
l'ONU Antonio Guterres. Qu'en attendre?
L'"effrayant"
bilan des émissions 2017 "montre qu'il faut plus que des discours
chaleureux", dit Mohamed Adow, dont l'ONG Christian Aid défend les pays
vulnérables. "Le charbon doit être abandonné, les (énergies) renouvelables
accélérées".
"Dire
qu'on reste dans l'accord de Paris, cela ne suffit pas", insiste Teresa
Ribera, de l'Institut des relations internationales (Iddri). "Il faut
expliquer comment on change les choses, "notre système électrique, les
transports en ville+ etc. Il y a beaucoup d'initiatives locales, mais les
dirigeants on ne les entend pas".
- Charbon
'propre' ? -
Des gouverneurs
d'Etats américains sont venus présenter à la COP23 leur politique volontariste.
Mais selon un rapport, cela ne compensera pas entièrement le désengagement
fédéral décidé par Donald Trump.
Lundi soir, des
responsables de l'administration Trump étaient à Bonn pour défendre les
énergies fossiles, au cours d'une réunion qui a été perturbée par des
défenseurs des énergies vertes.
"Il ne
fait pas de doute que les énergies fossiles vont continuer à être
utilisées", a déclaré George David Banks, assistant du président Trump
pour l'énergie, entouré de représentants de l'industrie du charbon et du
nucléaire. Mais "il est dans l'intérêt de tous que, lorsque des énergies
fossiles sont utilisées, elles soient aussi propres et efficaces que
possible", a-t-il ajouté, plusieurs fois interrompu par des militants aux
cris de "menteurs!" ou "il n'y a pas de gaz propre!"
orange&AFP,
lundi 13 novembre 2017,article-complet,
Environnement
Les émissions de CO2 repartent à la hausse après trois ans de
stabilité
La Chine, les
Etats-Unis et l'Inde sont notamment pointés du doigt.
Les émissions
de CO2 remettent les gaz. Après trois ans de stabilité, les émissions mondiales
de gaz à effet de serre issues des énergies fossiles sont reparties à la hausse
en 2017, selon une étude publiée lundi en marge de la 23e conférence climat de
l'ONU (COP23). Les émissions de CO2 liées à
l'industrie et à la combustion d'énergies fossiles devraient croître de 2%
cette année par rapport à 2016 (entre 0,8% et 2,9%), et atteindre un record de 36,8
milliards de tonnes, après des années 2014 à 2016 quasiment stables, souligne
le Global Carbon Project dans son 12e bilan annuel, réalisé par des
scientifiques du monde entier
MONDE.
Dégradation de
la planète : 15 000 scientifiques tirent la
sonnette d'alarme
Ils estiment
que les efforts de l'humanité sont insuffisants.
Plus de 15 000
scientifiques de 184 pays lancent, dans une déclaration publiée lundi, un
avertissement face aux risques de déstabilisation de la planète faute d'actions
pour préserver l'environnement et les écosystèmes.En 1992, l'ONG « Union of
Concerned Scientists » avec plus de 1 700 co-signataires, avait émis «
L'avertissement des scientifiques du monde à l'humanité » dans lequel ils
argumentaient que l'impact des activités de l'homme sur la nature allait
probablement aboutir « à de grandes souffrances humaines » et à « mutiler la
planète de manière irrémédiable ».
Sites naturels du Patrimoine mondial
Le changement climatique menace deux fois plus de sites
naturels du Patrimoine mondial
Blanchiment des
coraux, fonte des glaciers, incendies... Le changement climatique menace un
quart des sites naturels du Patrimoine mondial, soit presque deux fois plus
qu'il y a trois ans, s'est alarmée lundi l'IUCN.
Sur les 241
sites naturels classés au Patrimoine mondial de l'Unesco, 62 sont désormais
"menacés par le changement climatique" contre 35 en 2014 (sur 228),
date du précédent "Horizon du patrimoine mondial" réalisé par l'Union
internationale pour la conservation de la nature (IUCN).
"L'augmentation
et la vitesse à laquelle nous avons vu cette tendance évoluer en seulement
trois ans nous a choqués. Et le rapport prévient que le nombre va probablement
augmenter", a déclaré la directrice générale de l'IUCN Inger Andersen,
alors que le rapport estime que le réchauffement fait peser un "risque
potentiel" sur 55 autres sites.
C'est un
"message clair aux délégués réunis ici à Bonn (pour la 23e Conférence de
l'ONU sur le climat, ndlr): le changement climatique agit vite et n'épargne pas
les trésors de notre planète", a-t-elle ajouté, réclamant une
"implication urgente et ambitieuse" pour mettre en oeuvre l'Accord de
Paris.
Les délégués
climat réunis à Bonn jusqu'à vendredi négocient notamment les règles
d'application de cet accord qui vise à garder le réchauffement planétaire sous
2°C, voire 1,5°C.
Grande barrière
australienne, région côtière du Belize, atoll d'Aldabra aux Seychelles: les
récifs coralliens affectés par l'augmentation de la température de la mer qui
les fait blanchir sont parmi les écosystèmes les plus en danger, selon l'IUCN.
Tout comme les
glaciers dont la fonte touche notamment le parc national du Kilimandjaro en
Tanzanie ou la région de Jungfrau-Aletsch dans les Alpes suisses.
Le changement
climatique a également un impact sur les zones humides, les basses terres de
deltas ou encore certains écosystèmes vulnérables aux incendies.
- 17 sites
classés "critiques" -
Mais les
administrateurs des sites sont parfois désemparés face à un "nouveau type
de menace", qui est "partout, mais assez invisible", a noté
Peter Shadie, du programme "patrimoine mondial" de l'IUCN.
Ces sites
classés jouant un rôle "crucial" pour les économies locales, leur
"destruction peut avoir des conséquences dévastatrices allant au-delà de
leur beauté exceptionnelle et de leur valeur naturelle", a insisté de son
côté Tim Badman, directeur du même programme.
"Dans le
Parc national de Huascaran au Pérou par exemple, la fonte des glaciers perturbe
l'approvisionnement en eau et les métaux lourds qui se trouvaient sous la glace
contaminent l'eau et le sol", a-t-il ajouté.
La Grande
Barrière de corail fait partie des 70 sites (29%) inspirant des
"préoccupations élevées", tout comme le Machu Picchu au Pérou, le lac
Baïkal en Russie et les îles Galapagos.
Réchauffement
climatique : les 6 signaux qui
devraient nous alarmer
Blanchiment des
coraux, fonte des glaciers, incendies...
Sur les 241
sites naturels classés au Patrimoine mondial de l'Unesco, 62 sont menacés…
Lutte contre le
réchauffement climatique :
six batailles déjà
(presque) perdues
lire-article3,
USA.2017.
la
responsabilité de 90 entreprises dans le changement climatique
Une recherche
conduite par l'association américaine Union of Concerned Scientists (UCS),
présentée le 14 novembre
Des experts
américains pointent la responsabilité de 90 entreprises dans le changement
climatique
COP23 : Le
Maroc et la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement a
co-organisé un workshop sur l’éducation
des jeunes au changement climatique
La Fondation
Mohammed VI pour la protection de l’environnement a co-organisé seminaire…
Lemagazinedumanager,lire-article,
AFRIQUE.2017,La faim gagne du terrain en raison des
conflits et du changement climatique
Le nombre de
personnes souffrant de sous-alimentation chronique a augmenté en Afrique sous
l'effet des conflits et du changement climatique, a indiqué jeudi
l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). …
Les conflits et
le changement climatique plongent plus de 224 millions d'Africains dans la
famine (ONU)
AFRIQUE.2017
Au Mali, 6
manières de faire face aux changements climatiques
lire-article1,
Monde.Risque
climatique
Assurer 400
millions de pauvres contre le risque climatique
C’est un
partenariat entre le G20 et le V20, les pays les plus vulnérables au changement
climatique. Bien qu’elle soit un pays vulnérable,
lire-article1,
Monde.Risque
climatique&Santé
Top 5 des
effets du changement climatique sur notre santé
Le nombre de
personnes affectées par les vagues de chaleur a explosé : 125 millions de plus
entre 200 et 2016. La chaleur peut entraîner du stress thermique, aggraver une
insuffisance cardiaque déjà existante ou augmenter le risque …
lire-article2,
Cop23. L’Irlande, vilain petit canard de la
lutte contre le changement climatique
L’Irlande est
le pays européen le moins avancé dans la lutte contre le changement climatique…
Italie.Selon le
pape,
Nier la réalité
du changement climatique relève d'"attitudes perverses", selon le
pape
Un tacle visant
Donald Trump sans le citer nommément ? Nier la réalité du changement climatique
relève d'"attitudes perverses"…article
ASIA.
Changement
climatique: l’ASEAN doit augmenter l’investissement vert
Singapour (VNA)
- Les pays membres de l’ASEAN doivent quadrupler et augmenter l’investissement
vert chaque année…article-lire,
Environnement
Justice-Climat:
premier succès d'un fermier péruvien contre un géant de
l'énergie
La justice
allemande a accepté lundi de se pencher en détails sur la plainte d'un fermier
péruvien qui demande au géant allemand de l'énergie RWE de réparer les dégâts
causés par le changement climatique dans les Andes.
C'est une
première petite victoire pour cette démarche, soutenue par l'ONG allemande
Germanwatch, qui vise à obtenir une décision de "justice climatique
mondiale", un concept politique qui obligerait un "Nord"
polluant à dédommager les pays du "Sud" affectés.
Après une
première audience orale au civil et en appel lundi après-midi, le tribunal de
Hamm (nord) a jugé en l'état "concluante" la teneur de la plainte du
paysan péruvien.
Il a demandé
aux deux parties de lui fournir des arguments complémentaires d'ici au 30
novembre, date à laquelle les juges devraient se prononcer définitivement sur
la recevabilité de la plainte et indiquer s'ils comptent poursuivre la
procédure.
- 'Page
d'histoire' -
Pour
Germanwatch, le tribunal "a écrit une page d'histoire" en matière de
droit environnemental en permettant à l'affaire d'"entrer dans la phase
suivante" de la procédure.
"Il a
assez clairement laissé entendre que les gros émetteurs comme RWE avaient
fondamentalement l'obligation d'aider les victimes du changement climatiques
dans les pays pauvres", a-t-elle dit dans un communiqué.
article-complet,
Climat : il faut regarder au-delà de l'an 2100
Les
climatologues font depuis longtemps leurs prévisions en utilisant l’an 2100
comme cible. Mais si on se mettait à écouter les experts d’autres disciplines,
on mesurerait peut-être mieux l’impact à (très) long terme des gaz à effet de
serre (GES)…
Déjà, en début
d’année, trois chercheurs en géographie et en sciences de l’atmosphère avaient tenté
une projection de la hausse du niveau des mers sur quelques siècles, sur la
base des GES actuellement présents dans l’air. En 2015, une équipe
internationale s’était risquée sur le terrain de ce que pourrait être une
hausse du niveau des eaux « multi-millénaire », dans un scénario pourtant
optimiste où l’humanité cesserait au 21e siècle de brûler des carburants
fossiles.
suite,ref.Agence
Science-Presse-15 sept. 2017,article-link
20Sept.2017.A l'ONU, Emmanuel Macron en défenseur du climat
Emmanuel Macron
a affirmé mardi qu'il ne «céderai(t) rien aux équilibres de l'accord de Paris»
sur le climat,
Emmanuel Macron
assure qu'il «poursuit le dialogue» avec Donald Trump sur la question du
climat, tout en promettant de ne rien céder.
Le président
français Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il ne «céderai(t) rien aux
équilibres de l'accord de Paris» sur le climat, avant son discours devant
l'Assemblée générale de l'ONU à New York. «Je déplore la décision américaine»
de sortir de cet accord, a-t-il ajouté depuis le siège de la mission française,
«mais je poursuis le dialogue avec le président (Donald) Trump car je suis
convaincu qu'à la fin, il comprendra que son intérêt, l'intérêt des Américains,
c'est d'être dans l'accord de Paris».
Alors que la
Martinique et la Guadeloupe ont été touchées lundi et mardi par l'ouragan
Maria, deux semaines après le passage meurtrier d'Irma sur Saint-Barthélemy et
Saint-Martin, le chef de l'Etat a affirmé que «ces ouragans sont l'une des
conséquences directes du réchauffement climatique». «Leur violence, leur
fréquence est clairement corrélée au réchauffement climatique», a-t-il insisté,
peu avant la prise de parole de Donald Trump aux Nations Unies.
Il a évoqué le
sujet avec Donald Trump lundi
«Ces
conséquences nous permettent de pleinement appréhender le fait que le
réchauffement climatique n'est pas une abstraction ou un phénomène qui ne
toucherait que nos enfants et petits-enfants. C'est aujourd'hui des
conséquences très directes pour nos populations», a encore souligné Emmanuel
Macron, qui dit avoir «évoqué» lundi ce sujet avec Donald Trump. Le président
américain avait annoncé début juin que les Etats-Unis comptaient sortir du traité
international de lutte contre le réchauffement climatique signé en 2015.
«L'accord de
Paris est un cadre important. Ce n'est pas l'alpha et l'omega mais c'est un
socle indispensable», a souligné Emmanuel Macron en appelant toutefois à «faire
davantage», à «faire mieux». «Mais, pour ma part, je ne céderai rien aux
équilibres de l'accord de Paris», a-t-il martelé,
suite,
Paris Match ,le
19/09/2017 ,article-complet-link
18 septembre 2017 à New York,Climat:
la France presse Trump de rester dans l'accord de Paris
La France a
tenté à nouveau lundi de convaincre les Etats-Unis de rester dans l'accord de
Paris, alors même que la Maison Blanche réitérait son intention d'en sortir à
défaut de pouvoir trouver des termes "plus favorables".
"Nous
notons les déclarations du président (Donald) Trump sur son intention de ne pas
le respecter, pour l'instant aucun acte n'a été posé, on peut espérer toujours
le convaincre", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères
Jean-Yves Le Drian, dès son premier point de presse à la veille de l'ouverture
de l'Assemblée générale de l'ONU.
"Il faut
que la pression internationale soit forte et que nous n'arrêtions pas la mise
en oeuvre de l'accord", a-t-il ajouté, en rappelant que le président
français Emmanuel Macron avait convoqué un nouveau sommet climat pour le 12
décembre à Paris.
Cet accord,
arraché en décembre 2015 et signé par 195 pays pour limiter la hausse du
réchauffement climatique, a été le premier sujet de la rencontre bilatérale
lundi après-midi entre Emmanuel Macron et Donald Trump.
Si les deux
chefs d'Etat n'ont rien dit de leurs échanges, le président français a appelé à
nouveau le président américain à agir, faisant valoir que "se retirer tout
simplement de l'accord était une impasse", selon une source proche de
l'Elysée.
Tout en se
disant ouvert au dialogue, M. Macron a également redit à son homologue
américain qu'une remise en cause des engagements américains de réduction des
émissions de gaz à effet de serre était exclue, selon cette source.
Plus tôt dans
la journée, un responsable de la Maison Blanche avait indiqué que Gary Cohn, le
conseiller économique de Donald Trump, avait réaffirmé "très
clairement" la position américaine, lors d'un petit-déjeuner réunissant
une douzaine de ministres de l'Environnement à New York, y compris le ministre
français de la Transition écologique Nicolas Hulot.
A savoir que
les Etats-Unis "se retirent de l'accord, à moins que des termes plus
favorables puissent être trouvés pour les Etats-Unis", a souligné ce
responsable.
Une position
déjà énoncée par la Maison Blanche samedi soir, après qu'un adjoint de Gary
Cohn eut semblé ce week-end ouvrir la porte à un retour des Etats-Unis dans
l'accord de Paris lors d'une réunion de ministres de l'Environnement à
Montréal.
- 'Dedans,
dehors' ?-
suite,afp:19.09.2017
article2:Climat:
la France presse Trump de rester dans l'accord de Paris
SLOGAN:A lire :«Make Our Planet Great
Again» devient une plateforme
Climat Mondial:
les Etats-Unis sont «dedans,
dehors, dedans, dehors»,
«Nous sommes
dedans, nous sommes dehors, nous sommes dedans, nous sommes dehors» : c'est
avec humour que l'ex-maire de New York Michael Bloomberg, envoyé spécial de
l'ONU sur le climat, a résumé la position de l'administration Trump sur
l'accord de Paris.
Bloomberg était
interrogé lors d'une réunion en marge de l'Assemblée générale de l'ONU sur
l'évolution de la position américaine, qui a soufflé le chaud et le froid ce
week-end lors d'une réunion de ministres de l'Environnement sur le climat au
Canada.
Lundi, un
responsable de la Maison Blanche a répété la position énoncée samedi : à savoir
que l'administration Trump se retirait de l'accord, qualifié de destructeur
pour l'économie américaine, «à moins d'obtenir des termes plus favorables pour
les Etats-Unis». Une affirmation conditionnelle qui semble laisser la porte
ouverte à des discussions.
ref,Bloomberg
20Sept.2017,La résistance contre Trump s'organise.
Face au
positions climatosceptiques de Donald Trump, les élus locaux américains veulent
profiter de la 72e assemblée générale des Nations unies pour exprimer leur
désaccord sur la politique climatique de Washington.
La résistance
contre Trump s'organise. Trois mois après l'annonce par le chef d'Etat du
retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris, les élus américains ont profité
d'une réunion organisée en marge de l'assemblée générale de l'ONU ce lundi pour
confirmer leur position en faveur du climat. Le chef de file de ce mouvement,
le gouverneur de Californie Jerry Brown, a critiqué le président américain pour
ses positions "absurdes". A seulement quelques heures du discours du
nouveau locataire de la Maison-Blanche à l'ONU, les tensions sur le sujet du
climat pourraient encore monter d'un cran.
jerry brown
Le gouverneur
de Californie Jerry Brown à Pékin en juin dernier. (Crédits : Thomas
Peter/Reuters.)
Mobiliser les
états fédérés
Dans son
allocution, l'élu californien a affirmé que "l'Amérique n'était pas
dirigée par Donald Trump". Il a par la suite expliqué: "notre pays a
des centres de pouvoirs très divers, et mobiliser ces centres, qui ne sont pas
contrôlés par le président, reste un but tout à fait valable". L'objectif
de cette mobilisation d'élus pourrait être de peser sur la scène internationale
même s'ils n'ont pas de relations diplomatiques directes avec les autres
gouvernements étrangers.
Depuis
l'annonce début juin du retrait des Etats-Unis de l'Accord de Paris, Jerry
Brown et l'ancien maire de New York Michael Bloomberg ont lancé leur initiative
appelée "America's Pledge" ("l'engagement américain" en
français, ndlr.) rassemblant collectivités locales, universités et entreprises
décidées à accélérer leurs efforts pour réduire les émissions de dioxyde de
carbone des Etats-Unis.
Selon l'AFP,
plus de 250 villes et comtés, 9Etats et plus de 1.700 entreprises ont déjà
rejoint cette coalition. Michael Bloomberg souhaite ainsi recenser toutes les
actions entreprises par ces acteurs pour en faire état devant l'assemblée
générale des Nations unies. L'ancien édile de New York a réaffirmé, lundi
qu'avec l'ensemble de ces actions, les Etats-Unis pourraient tenir leurs
engagement de réductions d'émissions de gaz à effet de serre.
Une position
ambiguë de l'administration centrale
Depuis
plusieurs jours, la Maison-Blanche a exprimé des positions ambiguës sur
l'Accord de Paris à tel point que Michael Bloomberg a déclaré: "nous
sommes dedans, nous sommes dehors, nous sommes dedans, nous sommes dehors"
lors d'une réunion d'organisations non gouvernementales sur le climat à l'ONU,
ce lundi.
Pour mettre fin
à cette cacophonie, le principal conseiller économique de Trump, Gary Cohn a
réaffirmé le retrait des Etats-Unis de l'Accord "à moins que des termes
plus favorables puissent être trouvés pour les Etats-Unis". C'était une position
déjà énoncée par la Maison-Blanche samedi soir, après qu'un adjoint de Gary
Cohn eut semblé, ce week-end, ouvrir la porte à un retour des Etats-Unis dans
l'Accord de Paris lors d'une réunion de ministres de l'Environnement à
Montréal.
La France met
la pression
ref,latribune,article5-link
MONDE.Sommet dit "Climate Chance"
Le Maroc de
nouveau au centre de l’échiquier climatique mondial
Ce deuxième
Sommet dit "Climate Chance" se veut une plateforme de rencontres et
de mobilisation pour une action collective autour de la mise en œuvre de
l’accord de Paris et de la participation des acteurs non-étatiques à la …
réf.L'opinion,article6-link
MONDE.Sauver coute que
coute le Climat Mondial
Avant..Bonn,et,avant Prochain Sommet en France le12 Decembre
Au-Maroc: Clôture
à Agadir du sommet mondial des acteurs non-étatiques sur le climat
Le Sommet
“Climate chance”, réunissant les acteurs non-étatiques, a clos ses travaux
mercredi à Agadir au terme de trois jours de débats sur des enjeux liés, entre
autres, au financement, aux contributions nationales, à l’action au niveau
local et à la convergence de l’agenda climat et du développement.
Pour les
organisateurs, l’événement placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed
VI aura été un “franc succès”, réaffirmant la mobilisation et les ambitions
pour la lutte contre les changements climatiques, malgré l’annonce du retrait
des Etats-Unis de l’Accord de Paris.
Maghreb Emergent&MAP,article7-link
Maroc.Réduire
l'injustice climatique
Sous la
présidence de Nizar Baraka, le CESE s'engage à réduire l'injustice climatique
Une sorte
"d’injustice climatique" qu’il faut réduire et qui a été le thème
d’un …
huffpostmaghreb,article7-bis-link
2e Climate Chance : Les collectivités locales pour donner
l’exemple...
Elles étaient
au cœur du 2e Sommet mondial Climate Chance, clôturé hier
La 2ème édition
du Sommet mondial Climate Chance s’est clôturée mercredi 13 septembre 2017
soir, après avoir accueilli à Agadir 5000 participants …
Journal.leseco(Maroc),article8-link
AFRIQUE.Les élus locaux d’Afrique s’impliquent dans la
lutte contre le changement climatique
Le deuxième
«Sommet Climate Chance» a été clôturé par la signature de la charte-climat…
réf.Le Matin,article11-link
AFRIQUE-MAROC
8Sept.SOMMMET-DERNIERE-CHANCE
Climat : la
terrible inconséquence américaine
Editorial.
Alors que l’ampleur des désastres météorologiques ne cesse d’augmenter, la
croisade de Donald Trump contre les régulations environnementales est une
menace pour le monde.
Le président
américain Donald Trump et le gouverneur du Texas Greg Abbott, à Austin le 29
août.
Editorial du «
Monde ». Le Texas ne s’est encore pas relevé des inondations catastrophiques
causées par l’ouragan Harvey que la Floride s’apprête à affronter Irma, le plus
puissant cyclone tropical jamais formé dans le bassin Atlantique et dont les
îles antillaises de Barbuda, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, presque
entièrement dévastées, ont déjà fait l’amère expérience. Mais alors que les
effets du changement climatique en cours – élévation du niveau de la mer,
intensification des précipitations, etc. – rendent la côte est des Etats-Unis
singulièrement vulnérable aux événements météorologiques extrêmes, la nouvelle
administration américaine demeure sourde et aveugle à l’évidence scientifique.
Cela tient de
l’ironie et de la catastrophe : en la personne de Donald Trump, les Américains
ont élu un président climatosceptique au moment où les manifestations du
réchauffement deviennent une plaie ouverte pour eux-mêmes. L’ignorance, la
paresse intellectuelle ou l’aveuglement idéologique et sectaire du chef de
l’Etat américain ont des conséquences pour les Etats-Unis et contribuent à
détériorer l’image du pays et sa capacité de leadership à l’extérieur. C’est un
moment triste de l’histoire américaine.
Selon les
statistiques fédérales, en moyenne, dix désastres météorologiques, coûtant
chacun plus d’un milliard de dollars, se sont produits chaque année entre 2012
et 2016 – c’est deux fois plus qu’entre 1980 et 2016. De nombreux paramètres
sont, certes, en cause (densification du peuplement, installation de biens en
zone côtière, etc.), mais l’impact du réchauffement ne peut plus être nié ou
relativisé.
Ailleurs dans
le monde, ses effets se font sentir plus durement encore, et les récentes
séquences de catastrophes environnementales, toutes aggravées par le
dérèglement climatique, donnent toute la mesure de l’enjeu climatique. Comment
espérer maintenir un semblant de stabilité au monde dans un climat réchauffé de
3 °C, alors que les effets d’une élévation d’à peine un degré de la température
moyenne – soit le niveau actuel de réchauffement, par rapport à la période
préindustrielle – nous semblent déjà passablement ingérables ?
Mesure
symbolique
De toutes les
croisades du président Donald Trump, celle menée contre les régulations
environnementales prises par la précédente administration n’est pas la moindre.
En témoigne, par exemple, le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris. Tout
ce qui a été fait par le président Obama semble devoir être défait. Jusqu’à son
décret de juin 2015, dont le seul objectif était d’encadrer la construction
d’infrastructures… en zone inondable. Comble de l’ironie, le président Trump l’a
abrogé deux semaines avant qu’Harvey ne déverse sur le Texas ses pluies
diluviennes.
Cette
inconséquence américaine est une grave menace pour les Etats-Unis et pour le
reste du monde. Le président français, Emmanuel Macron, semble en avoir pris la
mesure et entend faire jouer à Paris un rôle moteur dans la lutte contre le
changement climatique. La présentation, le 6 septembre, en conseil des
ministres, du projet de loi engageant la fin de l’exploitation du pétrole et du
gaz sur le territoire français va dans ce sens.
suite,réf.Journal-lemonde:article12-link
Lire aussi:
La planète subit de plein fouet le dérèglement climatique
la tempête
Sandy de 2012,Harey,Irma,José..thyphons..chaque-année
Climat : la guerre culturelle des villes contre Trump
Le président
américain persiste dans ses positions climatosceptiques, mais les maires des
métropoles prennent en main la lutte contre le réchauffement du climat.
Un homme
portant un masque de Donald Trump, brandit une pancarte « Trump, climat,
génocide » le 18 novembre à Londres.
Dans les locaux
du New York Times, lundi 18 septembre, Bill de Blasio fait contempler à son
auditoire les gratte-ciel de New York. Las, ces superbes buildings sont souvent
d’immenses passoires énergétiques. En pleine campagne électorale, le maire
démocrate de New York propose de les contraindre à revoir chauffage, air
conditionné et isolation d’ici à 2030.
En ligne de mire,
les 15 000 bâtiments (sur 1 million) qui émettent le quart des émissions de gaz
à effet de serre. Les contrevenants devront payer 2 millions de dollars par an
pour un immeuble de 100 000 mètres carrés. « Tout cela équivaudra au retrait de
900 000 voitures par an des rues de New York », assure M. de Blasio, qui
n’entend pas créer de péage urbain ou condamner les voies sur berge. « Nous
agirons », conclut-il.
Trois mois
après l’annonce par Donald Trump du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris
sur le climat, les collectivités locales américaines se prennent en main. C’est
le sentiment qu’elles ont voulu donner lors de la réunion C40, ce forum des
grandes villes de la planète engagées contre le réchauffement sous la
présidence de la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Trois cent
soixante-quinze villes des Etats-Unis ont décidé de mettre en place l’accord de
Paris, alors que les effets du dérèglement climatique, à New York avec la
tempête Sandy de 2012, cet été dans le golfe du Mexique, sont flagrants. «
Beaucoup de gens en Floride et au Texas ont malheureusement compris que le
réchauffement n’était pas une fiction », a expliqué M. de Blasio.
« L’iceberg du
déni craque »
Les esprits
ont-ils évolué ? C’est l’avis de Rahm Emanuel, ancien chef de cabinet du
président Obama et maire de Chicago, qui était présent au premier accord, celui
de Kyoto en 1997 et à la COP de Paris à la fin de 2015 : entre-temps, les gens
ont réalisé que le dérèglement était concret et ils voient que la lutte contre
le phénomène peut augmenter la croissance, a noté M. Emanuel.
Alors, peu
importe les foucades de M. Trump ?, se demande-t-on dans cette assistance d’une
centaine de personnes acquises à la cause. Oui et non. Pour le gouverneur
démocrate de Californie, Jerry Brown, « Donald Trump fait tellement d’idéologie
extrême et de négation du changement climatique, qu’il aide l’autre côté, cela
a un effet boomerang ». Le gouverneur estime que « l’iceberg du déni craque.
Par sa propre absurdité, Trump accélère le retour de balancier. »
Certes, les
républicains en ont fait un enjeu politique, bannissant le terme « changement
climatique », mais « la conviction politique est superficielle, la communauté
du business va changer et les républicains vont suivre », prédit M. Brown.
Risque de rater
le basculement énergétique
Tout cela
n’empêche pas de déplorer l’absence d’engagement fédéral. Bien sûr, les villes
sont au premier plan, la moitié de la population mondiale étant urbanisée et
étant responsable de 70 % des émissions de gaz à effet de serre, comme l’a
expliqué pour l’ONU la Mexicaine Patricia Espinosa. Il n’empêche, la puissance
fédérale est importante, estime le milliardaire philanthrope Tom Steyer,
président de NextGen America.
« Le coût des
énergies renouvelables ne serait pas compétitif s’il n’y avait pas eu de
politique publique en leur faveur, explique-t-il, mettant en garde l’Amérique
contre le risque de rater le basculement énergétique. A la Silicon Valley, on
dit qu’on ne peut pas rater une génération technologique. Si on décide de ne pas
être leader de la voiture électrique, ce sera une perte gigantesque, et pour
cela, il faut la politique : si nous ne la rendons pas acceptable pour les
automobilistes, par exemple, avec des bornes d’alimentation, nous allons rater
cette révolution. »
suite,réf.Journal-lemonde:article13-link
MONDE.2017
La planète subit de plein fouet le dérèglement climatique
Ouragans, inondations,
sécheresses, incendies… Une séquence de catastrophes naturelles historiques,
aggravées par le réchauffement, frappe tous les continents.
Les témoins
sont à court de mots et de superlatifs : les îles de Barbuda, Saint-Martin et
Saint-Barthélemy ont été très largement détruites, et ce n’est qu’un début.
Après avoir mis au supplice les trois îles, l’ouragan Irma – le plus puissant
cyclone tropical observé jusqu’à présent aux Antilles – s’orientait vers la
Floride, où il était attendu dans la nuit de samedi 9 à dimanche 10 septembre.
Les inondations catastrophiques causées par Harvey ne sont pas encore épongées
que les Etats-Unis doivent déjà affronter un nouvel ouragan de magnitude
exceptionnelle, accompagné de vents de plus de 300 km/h.
Mais alors que
l’attention est focalisée sur l’Atlantique, c’est la planète entière qui subit
le feu roulant de catastrophes naturelles historiques amplifiées, favorisées ou
aggravées par le réchauffement. Le Canada vient de lever l’état d’urgence,
décrété dans l’ouest du pays après plusieurs semaines de feux de forêt d’une
intensité inédite ; l’Afrique occidentale a enduré au cours des dernières
semaines les coulées de boue les plus meurtrières de son histoire récente, en
partie causées par des pluies torrentielles. Quant à l’Asie du Sud, elle
connaît une mousson historique qui, selon les chiffres des Nations unies, a
affecté 41 millions de personnes, en a tué près de 1 400, et a laissé plusieurs
centaines de milliers de sans-abri. Fin août, un tiers du Bangladesh était sous
l’eau.
« C’est ce qui
se passe quand vous ajoutez de la chaleur à un système : il vous la rend sous
forme d’inondations, de vent et de feu, résume Bill McKibben, le fondateur du
mouvement de lutte contre le changement climatique 350.org. Après les dix mille
ans qu’a duré l’holocène, nous sommes désormais sur une planète différente. Et
la première leçon à tirer de tout cela est de ne pas aller plus loin dans la
même direction. »
Selon la base
de données du Centre de recherche sur l’épidémiologie des désastres (CRED),
associé à l’Université catholique de Louvain...
suite,réf.Journal-lemonde:article14-link
CLIMATOLOGIE.
Climat: des cyclones
plus intenses à cause du réchauffement
Le Journal de
Montréal-6 sept. 2017
Les modèles
informatiques simulant le climat font état d'un renforcement de l'intensité des
cyclones (vents et pluies) et d'une possible baisse ...
Les cyclones
comme Irma, qui a touché mercredi les Caraïbes, se nourrissent de l’énergie
dégagée par les océans: du coup, les scientifiques prévoient que l’intensité de
ces évènements, également appelés ouragans ou typhons, se renforce mais pas
leur fréquence à l’échelle du globe.
Le terme
cyclone (ou cyclone tropical) est réservé à l’océan Indien et au Pacifique sud.
On parle d’ouragan en Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est, et de
typhon dans le Pacifique nord-ouest.
XXE SIÈCLE
Faute de
données satellitaires à l’échelle planétaire avant 1970, il n’est pas possible
de dire comment l’activité cyclonique a évolué au XXe siècle. Avant la mise en
place d’une surveillance satellitaire complète, des cyclones même très intenses
ont pu passer inaperçus s’ils n’ont pas touché les terres par exemple. Le
nombre réduit de cyclones participe aussi à la faiblesse des données
statistiques et rend leur exploitation plus difficile.
Dans
l’Atlantique nord, depuis une vingtaine d’années, une augmentation de la
fréquence des cyclones a été constatée mais c’était l’inverse entre 1970 et
1995, selon Franck Roux, de l’Université Paul-Sabatier de Toulouse.
En fait, les
chercheurs se sont aperçus que l’activité cyclonique dans cette région suit des
cycles de plusieurs dizaines d’années et estiment qu’il n’est pas encore
possible de dire si la hausse dans cette région relève d’une variabilité
naturelle ou du changement climatique.
Dans le
Pacifique nord-ouest, il y a eu une légère diminution de l’activité cyclonique
entre 1980 et 2010.
XXIE SIÈCLE
Les modèles
informatiques simulant le climat font état d’un renforcement de l’intensité des
cyclones (vents et pluies) et d’une possible baisse de leur fréquence au niveau
du globe à l’avenir.
«Des cyclones
d’une intensité plus grande sont l’une des conséquences attendues du changement
climatique», explique Valérie Masson-Delmotte, membre du GIEC, groupe de
référence au niveau mondial sur le climat.
«Plus la
température de l’eau et le taux d’humidité sont élevés, plus le cyclone peut
prendre de l’intensité. Or, ces deux éléments sont plus intenses du fait de
l’augmentation de l’effet de serre», explique la climatologue. «On considère
qu’il y a 7% d’humidité en plus dans l’atmosphère par degré de réchauffement»,
précise-t-elle.
«Le changement
climatique ne crée pas ces tempêtes mais il accentue leurs impacts», résume
Anders Levermann du Potsdam Institute for Climate Impact Research.
NIVEAU DES
MERS: UN DOUBLE EFFET
L’augmentation
du niveau des océans est l’un des marqueurs du réchauffement de la planète. La
hausse, variable selon les régions du globe, a été en moyenne de 20 cm au XXe
siècle et pourrait atteindre jusqu’à près d’un mètre à l’horizon 2100.
Or, les
cyclones produisent aussi une houle qui génère des «marées de tempête». Les
deux effets conjugués contribueront à exposer davantage constructions et
populations côtières.
suite,réf.Le
Journal de Montréal-6 sept. 2017:article15-link
MONDE.Asie du Sud :
le bilan des morts dues aux moussons grimpe à au moins
750
L’Inde est le
pays le plus touché avec plus de 250 morts dans les inondations qui ravagent le
sud de l’Asie depuis le 14 août.
Le bilan
meurtrier des moussons s’alourdit encore. Au moins 750 personnes ont péri dans
les inondations en Inde, au Népal et au Bangladesh, selon un nouveau bilan
diffusé lundi 21 août par les autorités. Un précédent bilan publié dimanche
faisait état de 700 morts.
Une
cinquantaine de nouveaux corps ont été découverts dans la nuit de dimanche à
lundi au Bihar, au nord de l’Inde, portant à 253 le nombre de victimes dans cet
Etat, a fait savoir un responsable du département de gestion des catastrophes.
Les Etats de l’Assam, de l’Uttar Pradesh, du Bengale-Occidental et l’Himalaya
indien sont également affectés.
Au Népal
voisin, 143 personnes ont péri et 30 sont toujours portées disparues dans les
inondations qui ont détruit près de 80 000 habitations. Les autorités du
Bangladesh recensaient, de leur côté, 115 morts et plus d’un million de
déplacés.
La Croix-Rouge
du Népal a averti que des pénuries d’eau potable et de nourriture pourraient
provoquer une crise humanitaire dans ce pays pauvre de l’Himalaya. « Dans
beaucoup de régions du pays, il y a un manque d’eau potable, ce qui crée un
risque sanitaire élevé », a précisé Dibya Raj Poudel, un porte-parole de
l’organisation humanitaire.
Des ravages
parmi la faune
Une série
d’inondations et de glissements de terrain frappe le sous-continent depuis la
deuxième semaine d’août, au moment où la mousson fait sentir ses effets sur les
parties nord et est de la région.
suite,réf.Journal-lemonde:article16-link
ILES EN SURSIE.. PREMIERES VICTIMES..AVANT 2050
Climat : le
premier ministre des Tuvalu s'emporte contre Donald Trump
Enele Sopoaga a
exprimé jeudi 7 septembre sa colère envers le président américain, qui refuse
d'appliquer l'accord de Paris sur le climat.
AAux Îles
Tuvalu, le point culminant est à 450 mètres, et les 15.000 habitants ont déjà
les pieds dans l'eau. L'océan monte, les terres agricoles se gorgent de sel et
les récoltes sont de moins en moins bonnes. En fait, les Tuvalu cherchent une
terre d'accueil : acheter à un autre pays, de quoi un jour déménager. Dix-huit
pays de l'Océanie sont réunis en ce moment. Le premier ministre des Tuvalu,
Enele Sopoaga, a accusé Donald Trump de "myopie" et de ne penser qu'à
ses intérêts économiques, en refusant d'appliquer l'accord de Paris, en
refusant de voir les conséquences du réchauffement. Il y a eu Harvey, et
maintenant Irma. Toutes ces îles ou ces terres sur les côtes vont disparaître,
comme au Bangladesh ou en Indonésie.
Au-moins..20 à
60 centimètres d'ici la fin du siècle.
Le niveau des
mers devrait s'élever de 20 à 60 centimètres d'ici la fin du siècle. Selon
l'expert britannique Nicolas Stern, 200 millions de personnes seront obligées
de déménager parce que leurs maisons seront recouvertes par la mer. Ces régions
du monde victimes de la montée des eaux et des cyclones ont besoin d'argent
pour reboiser, construire des digues, des maisons plus solides.
suite,réf.Journal-rtl-link-article
AFRIQUE.Climat:
Les élus locaux d’Afrique se mobilisent contre le
réchauffement climatique
Les élus locaux
et régionaux d’Afrique se sont engagés, mardi à Agadir, à intensifier leur
action contre le dérèglement climatique à travers notamment des politiques
favorables à l’environnement et des mesures d’adaptation. Lors du …
suite,réf.Journal-Maghreb
Emergent-link-article
AFRIQUE.18
sept. 2017,Germanwatch
Climat: Le Maroc, un bon élève, selon une ONG allemande
L'ONG allemande
Germanwatch, qui publie annuellement le Climate Change Performance Index
(CCPI), vient de dresser la liste des bons ...
En bas du
classement, on retrouve l’Arabie saoudite, qui garde sa dernière place. Ls
autres mauvais élèves sont le Japon, le Kazakhstan, la Corée sur Sud et
l’Australie. L’Algérie n’est pas loin et occupe la 47e place.
Le CCPI
répertorie 58 pays, "responsables de 80% des émissions de gaz à effet de
serre". 80% de l’évaluation est basée sur "des indicateurs
objectifs" des émissions de gaz à effet de serre et 20% se concentrent sur
les politiques des pays sur l’échelle du climat, explique l’ONG allemande qui
dit avoir eu recours à près de 300 experts issus des différents pays étudiés.
"Une bonne
évolution de la politique climatique"
"Le Maroc
poursuit sa tendance à la hausse depuis plusieurs années, se classant au 8e
rang dans le CCPI 2017, et garde donc sa position dans le top 10", écrit
Germanwatch, qui précise que le Maroc, pays hôte de la COP22, "bénéficie
d’un faible niveau d’émissions et d’une bonne évolution de la politique
climatique".
Et même si les
émissions de CO2 du royaume pourraient augmenter, "l’utilisation de
l’énorme potentiel pour l’énergie solaire et éolienne pourrait permettre au
Maroc de stabiliser ses émissions au cours des prochaines années", indique
l’ONG allemande, optimiste.
Les plans de
développement massifs pour les énergies renouvelables sont appréciés par
Germanwatch, "le fait que le Maroc continue d’évaluer les possibilités
d’exploitation des schistes pétrolifères domestiques et de l’énergie
nucléaire" aussi.
Le Maroc porté
par ses émissions de gaz "faibles"
Alors que les
trois premiers rangs du classement ont été laissés vides par Germanwatch, car
"aucun pays ne fait assez pour prévenir les dangers du changement
climatique, la France détient la 4e place du classement, vient ensuite la Suède
(5e), le Royaume-Uni (6e) et Chypre (7e). Le Maroc se classe ainsi avant le
Luxembourg, le Portugal, la Belgique, le Danemark ou encore la Suisse et
l’Italie.
Dans le détail,
le Maroc reçoit une note de 63,28/100. Une performance portée par un faible
niveau d’émissions de gaz à effet de serre (qui compte à 30% dans la note),
ainsi que la politique climatique du pays (qui compte à 20%).
Pour le reste
des indicateurs, à savoir le développement des émissions (30%), l’utilisation
des énergies propres (10%) et l’efficience énergétique, le Maroc a obtenu des
scores moyens.
En bas du
classement, on retrouve l’Arabie saoudite, qui garde sa dernière place. Ls
autres mauvais élèves sont le Japon, le Kazakhstan, la Corée sur Sud et
l’Australie. L’Algérie n’est pas loin et occupe la 47e place. La Tunisie quant
à elle ne figure pas parmi les pays étudiés.
suite,réf.Journal-ladepeche-link-article
AFRIQUE-MAROC,SOMMMET-DERNIERE-CHANCE
L’ACCÈS AU FINANCEMENT CLIMAT TOUJOURS DIFFICILE
Des ressources
pour le climat sont disponibles, l’accès au financement requiert une bonne
connaissance des procédures, mais aussi des capacités humaines et techniques
pour être en mesure de développer des projets bancables.
Si des
possibilités de financement existent au niveau international pour la
coopération décentralisée, encore faut-il que les collectivités territoriales,
en particulier celles des pays en développement y aient accès. Et c’est cette
question d’accès aux fonds climatiques, notamment leur alignement qui a suscité
l’intérêt des dirigeants locaux et régionaux lors de la seconde édition du
Climate Chance, à Agadir, puisqu’elle requière une bonne connaissance des
procédures, mais aussi des capacités humaines et techniques pour être en mesure
de développer des projets bancables auprès de ces fonds. «Les collectivités
territoriales ne disposent pas de capacités techniques, d’où la nécessité de
lancer des fonds préparatoires pour la mise en œuvre des projets bancables et
économiquement viables», explique Anne Odic, responsable de la division
Collectivités locales et développement urbain au sein de l’Agence française de
développement (AFD). C’est pourquoi, il faut renforcer les capacités des
institutions locales et territoriales afin de préparer des projets finançables,
surtout en ce qui concerne le transport et l’habitat dans les pays du sud.
À partir de ce
moment, l’accès au financement peut être possible (à travers des dossiers
solides) puisqu’une multitude de fonds climatiques, qu’ils soient dans le cadre
de la CCNUCC, bilatéraux et multilatéraux, sont disponibles. À la Conférence
des Nations Unies sur les changements climatiques de Copenhague en 2009, et
l’issue de la COP 21, les pays industrialisés se sont fixés l'objectif de
mobiliser 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020 pour soutenir les
activités d'atténuation et d'adaptation dans les pays en développement.
Cependant, l’aide des bailleurs de fonds ne sera pas suffisante puisqu’on
estime les besoins financiers pour lutter contre le dérèglement climatique à
environ 93.000 milliards d’ici 2030, soit près de 6.000 milliards de dollars
par an.
Brahim
Hafidi,Président de la Région Souss-Massa
Les
inspirations ÉCO : En tant que collectivité territoriale, avez-vous accès au
financement climat ?
Brahim Hafidi :
Je pense qu'il est très tôt pour parler d’accès au financement, surtout pour
les pays du sud. C’est pour cela que l’on organise toutes ces rencontres afin
d’atteindre cet objectif. Premièrement, la seconde édition du climat chance a
pour but d’organiser les acteurs non-étatiques autour des questions d’accès aux
négociations, puis d’accès au financement climatique. Aujourd’hui, les
collectivités territoriales rencontrent toujours des contraintes, surtout
celles qui sont touchées par les effets du changement climatique. Toutefois,
les collectivités territoriales demandent toujours cet accès afin de développer
durablement leurs régions.
Un accord avec
les élus africains a été signé. Quels serait son apport ?
L’accord a pour
objectif de constituer une coalition afin d’organiser un mini-climat chance
africain en vue de coordonner les efforts des collectivités territoriales au sujet
de la question du financement. Au-delà des 100 milliards de dollars programmé
annuellement par la COP 21, à l’horizon 2020, il y a d’autres financements
immédiats, notamment le fonds d’adaptation et le fonds vert. Toutefois, il n’y
a pas assez de projets, car pour les préparer, les collectivités territoriales
ont besoin de compétences humaines. À cet égard, une des priorités est
d’appuyer les collectivités à disposer des compétences afin de préparer des
projets bancables.
Qu’en est-il de
la déclaration des élus locaux et régionaux d’Afrique ?
À travers cette
déclaration, les élus affirment leur engagement à lutter contre le dérèglement
climatique et de prendre les mesures d’adaptation nécessaires. Nous nous
engageons aussi à rejoindre la Convention mondiale des maires pour le climat et
l’énergie, ainsi que les initiatives RegionsAdapt et Under2Coalition, qui
visent à mettre en œuvre une vision à long-terme, en matière d’accès à
l’énergie, de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’actions d’adaptation
au dérèglement climatique et d’adoption de solutions bas-carbone en plus des
contributions déterminées au niveau national (NDCs) qui devraient se
concrétiser au niveau des villes et des territoires.
Écrit par
Yassine SABER,13 septembre 2017,article,site,
CEE.Climat:
les É.-U. ne cherchent plus à renégocier l'accord de Paris
Les ministres
de l'Environnement réunis samedi à Montréal pour la mise en application de
l'accord de Paris sur le climat ont reçu le message
Les ministres
de l'Environnement d'une trentaine de pays ont avancé résolument samedi à
Montréal vers la mise en oeuvre de l'accord de Paris sur le climat quand les
Américains ont soudainement fait volte-face après avoir semblé assouplir leur
position.
«Nous sommes
heureux du succès de notre réunion» et de la réaffirmation que «l'accord de
Paris est irréversible et non négociable», a déclaré la ministre canadienne du
Changement climatique Catherine McKenna lors de la conférence de presse finale.
Un rappel
direct aux États-Unis de leur signature --certes par la précédente
administration-- d'un accord entériné fin 2015 à Paris par près de 200 pays
dans le monde et dont le président Donald Trump avait en juin annoncé son
retrait.
Afin de
respecter un calendrier ébranlé par la décision de Donald Trump, l'Union
européenne, la Chine et le Canada ont pris les rênes et affiché leur volonté
d'aller de l'avant.
Les Américains,
qui avaient envoyé à Montréal un délégué, ont d'abord rassuré les négociateurs
climat avant de faire volte-face quelques heures plus tard depuis Washington.
Miguel Arias
Cañete, commissaire européen à l'Action pour le climat, a rapporté les propos
du représentant américain, Everett Eissenstat, qui avait assuré que les
États-Unis «ne renégocieraient pas l'accord de Paris mais qu'ils allaient
passer en revue les termes sur lesquels ils sont engagés par cet accord».
«Personne ne
remet en cause l'accord de Paris et même les États-Unis ont réaffirmé que cet
accord était irréversible et qu'en conséquence, ils ne vont pas le renégocier»,
a également confirmé Nicolas Hulot, le ministre français de la Transition
écologique.
Mais depuis
Washington samedi soir, la présidence américaine faisait volte-face: «Il n'y a
eu aucun changement dans la position des États-Unis à l'égard de l'accord de
Paris», a répliqué la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Huckabee
Sanders.
«Les États-Unis
se retirent»
«Comme le
président (Trump) l'a clairement dit à plusieurs reprises, les États-Unis se
retirent, à moins que nous puissions le réintégrer avec des termes plus
favorables à notre pays», a-t-elle ajouté.
Un flou qui
n'inquiète pas car, selon Nicolas Hulot, les États américains comme la
Californie, les grandes villes mais aussi «les grands et petits acteurs économiques
vont par leur dynamisme compenser le frein» qui peut être mis par «l'attitude
de l'administration du président américain».
Avec ou sans
les Américains, le temps presse et la mise en place des dispositions de
l'accord de Paris de réduction des émissions doit être amplifiée tout en
gardant l'objectif de limiter, dans l'idéal, la hausse de la température
moyenne de la planète à +1,5 degré Celsius en 2050 par rapport à son niveau de
l'ère pré-industrielle.
«Nous pouvons
faire plus pour augmenter nos ambitions», a assuré Catherine McKenna.
«L'accord doit
être dynamique et on ne doit pas s'en tenir là, les phénomènes
(météorologiques) vont plus vite que nos propres engagements», a averti M.
Hulot.
«Quelle que
soit la puissance des Etats, personne n'est à l'abri des changements
climatiques», a-t-il ajouté en référence aux États-Unis touchés par les
inondations à Houston ou les ravages de l'ouragan Irma en Floride.
suite,réf.Journal-LaPresse, link-article
MONDE.CLIMAT :
LES OURAGANS SONT-ILS PLUS NOMBREUX À CAUSE DU RÉCHAUFFEMENT ?
Avec le passage
dévastateur de l’ouragan Irma sur le nord des Antilles, la question de
l’influence du climat sur les phénomènes cycloniques revient dans l’actualité.
Rappelons que
la quasi-totalité des ouragans dans l’Atlantique se produit dans la moitié nord
de l’équateur, et s’étend principalement du large du Cap Vert (à l’ouest du
Sénégal) jusqu’au Golfe du Mexique, en passant par les Antilles. 11 phénomènes
cycloniques s’y produisent en moyenne chaque année. Or, depuis une décennie, le
nombre d’ouragans est anormalement faible (environ 5 à 6). La dernière période
très agitée dans l’Atlantique est la décennie 1990 : une année record en 2005
avec 28 phénomènes, devant les années 1933 et 1995 avec 21 et 19 phénomènes.
On note que
pendant les périodes de calme en Atlantique, le nombre d’ouragans explose dans
l’océan Pacifique (appelés là-bas cyclones et typhons), bien que parfois, les
deux océans soient mouvementés en même temps. D’autre part, l’océan Pacifique
se subdivise en plusieurs « bassins » cycloniques (Pacifique Nord, Pacifique
Sud et Est, sans compter l’océan Indien), ce qui complique les statistiques.
Mais ce phénomène de « vases communicants » s’est bien vérifié en cette
décennie, avec un nombre important de typhons dans le sud-est asiatique (des
Philippines au Japon) pendant le calme en Atlantique.
Les ingrédients
: une mer chaude et des courants
atmosphériques
Les conditions
favorables à la formation des phénomènes cycloniques sont partout les mêmes :
il faut une mer chaude (au moins 27°C sur 50 m de profondeur) : cela donne le
carburant (chaleur et vapeur d’eau) pour former et entretenir l’ouragan. Il
faut également que les vents environnants soient très faibles pour que
l’ouragan puisse évoluer sans obstacle, aussi bien au niveau de la mer qu’en
haute altitude, au risque de le faire décliner. Mais d’autres paramètres
fondamentaux entrent en jeu : les cycles de températures en surface (la zone
équatoriale subit des variations décennales) et les flux en altitude (les vents
d’est apportent du sable du Sahara au-dessus de l’Atlantique, ce qui inhibe
leur formation). Enfin, les cycles El Nino / La Nina dans le Pacifique influent
aussi le comportement des ouragans dans l’Atlantique car ils interfèrent avec
les grands vents qui soufflent dans la stratosphère. On sait que les années «
El Nino » freinent la formation des ouragans dans l’Atlantique (ce qui était le
cas ces dernières années) tandis que les années « La Nina » favorisent leur
formation (comme cette année, à l’instar de 1995 et 2005).
Le rôle du
réchauffement climatique
Avec le
réchauffement climatique planétaire contemporain, on pourrait penser que les
conditions météorologiques sont propices à un développement exponentiel des
ouragans, dans un environnement plus chaud : mais ce n’est pas le cas. Les
études et observations montrent, d’une part qu’il y a eu des ouragans aussi
violents et aussi nombreux, par cycles, bien avant le début des relevés
satellitaires (on retrouve des témoignages, descriptions et peintures du 18 et
19ème siècle pour les Antilles par exemple). On note aussi, depuis les relevés
modernes, que le nombre moyen d’ouragans et d’ouragans « majeurs » (dont
l’intensité est d’au moins la catégorie 3 sur les 5 que compte l’échelle
internationale de Saffir-Simpson) est stable, avec une légère tendance à la
baisse depuis une décennie. La relation de cause à effet n’est donc pas
automatique. En revanche, les modèles informatiques simulant le climat font
état d'un renforcement de l'intensité des cyclones (vents et pluies) mais d'une
possible baisse de leur fréquencle au niveau du globe à l'avenir. « Des cyclones d'une intensité plus grande
seraient l'une des conséquences attendues du changement climatique », explique
Valérie Masson-Delmotte, membre du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental
sur l'évolution du climat).
suite,réf.Journal-lachainemeteo ,link-article
A voir aussi :
Ouragan Irma :
pourquoi une telle violence ?
suite,réf.Journal-lachainemeteo-link2-article2
Climat. La Terre aux prises avec les ouragans
L’ouragan Irma,
qui a sévi du 29 août au 12 septembre 2017, “a semé la désolation des Antilles
jusqu’en Floride”, relève Le Temps. Et alors qu’Irma se dirigeait vers la
Floride, un nouvel ouragan, José, a failli frapper l’île antillaise de
Saint-Martin déjà dévastée par Irma. Ce sont ainsi deux ouragans majeurs qui se
sont développés moins de deux semaines après qu’Harvey a paralysé Houston au
Texas, faisant subir à cette ville sa cinquième inondation d’ampleur en huit
ans.
“Contrairement
aux autorités du Texas face à Harvey, celles de Floride ont anticipé l’arrivée
de l’ouragan Irma en évacuant la population : quelque 6,3 millions de personnes
ont quitté leur habitation pour se mettre à l’abri. Une opération difficilement
envisageable dans un pays moins développé que les États-Unis”, poursuit le
quotidien suisse.
Et de souligner
que “de manière moins médiatisée, le Bangladesh, le Népal et l’Inde ont
souffert cet été d’une mousson particulièrement violente, faisant près de 1?400
morts. En août, 500 personnes sont décédées en Sierra Leone et au Nigeria suite
à des pluies torrentielles entraînant des glissements de terrain.”
Courrier
International-15 sept. 2017,lire-article-complet
Climat: des ouragans plus intenses à cause du réchauffement
Les ouragans
comme Irma, qui a touché mercredi les Caraïbes, se nourrissent de l'énergie
dégagée par les océans: du coup, les scientifiques prévoient que l'intensité de
ces évènements, également appelés cyclones ou typhons, se renforce mais pas
leur fréquence à l'échelle du globe.
- XXe siècle:
incertitudes
Faute de
données satellitaires à l'échelle planétaire avant 1970, il n'est pas possible
de dire comment l'activité cyclonique a évolué au XXe siècle. Avant la mise en
place d'une surveillance satellitaire complète, des cyclones même très intenses
ont pu passer inaperçus s'ils n'ont pas touché les terres par exemple. Le
nombre réduit de cyclones participe aussi à la faiblesse des données statistiques
et rend leur exploitation plus difficile.
Dans
l'Atlantique nord, depuis une vingtaine d'années, une augmentation de la
fréquence des cyclones a été constatée mais c'était l'inverse entre 1970 et
1995, selon Franck Roux, de l'Université Paul-Sabatier de Toulouse.
En fait, les
chercheurs se sont aperçus que l'activité cyclonique dans cette région suit des
cycles de plusieurs dizaines d'années et estiment qu'il n'est pas encore
possible de dire si la hausse dans cette région relève d'une variabilité
naturelle ou du changement climatique.
Dans le
Pacifique nord-ouest, il y a eu une légère diminution de l'activité cyclonique
entre 1980 et 2010.
- XXIe siècle:
plus d'intensité
Les modèles
informatiques simulant le climat font état d'un renforcement de l'intensité des
cyclones (vents et pluies) et d'une possible baisse de leur fréquence au niveau
du globe à l'avenir.
"Des
cyclones d'une intensité plus grande sont l'une des conséquences attendues du
changement climatique", explique Valérie Masson-Delmotte, membre du GIEC,
groupe de référence au niveau mondial sur le climat.
"Plus la
température de l'eau et le taux d'humidité sont élevés, plus le cyclone peut
prendre de l'intensité. Or, ces deux éléments sont plus intenses du fait de
l'augmentation de l'effet de serre", explique la climatologue. "On
considère qu'il y a 7% d'humidité en plus dans l'atmosphère par degré de
réchauffement", précise-t-elle.
"Le
changement climatique ne crée pas ces tempêtes mais il accentue leurs
impacts", résume Anders Levermann du Potsdam Institute for Climate Impact
Research.
- Niveau des
mers: un double effet
L'augmentation
du niveau des océans est l'un des marqueurs du réchauffement de la planète. La
hausse, variable selon les régions du globe, a été en moyenne de 20 cm au XXe
siècle et pourrait atteindre jusqu'à près d'un mètre à l'horizon 2100.
Or, les
cyclones produisent aussi une houle qui génère des "marées de
tempête". Les deux effets conjugués contribueront à exposer davantage
constructions et populations côtières.
- Déplacement
des cyclones
Des travaux
montrent, selon Météo France, que "la latitude à laquelle les cyclones ont
atteint leur intensité maximale a migré vers les pôles au cours des 35
dernières années dans les deux hémisphères".
Cela pourrait
être lié à l'expansion de la ceinture tropicale, c'est-à-dire des zones de part
et d'autre de l'Équateur où règne un climat chaud et humide.
"Des
endroits qui sont plus habitués et mieux préparés aux cyclones pourraient être
moins exposés et d'autres, moins bien préparés, pourraient l'être
davantage", renchérit James Kossin de l'Agence américaine océanique et
atmosphérique (NOAA).
Caraibe,Saint-Martin, détruite à 95 % par l'ouragan Irma
Il y a 22
heures - Pendant sa visite à Saint-Martin, détruite à 95 % par l'ouragan Irma
lire-article-complet
Irma : les dégâts vus
par satellite - Futura-Sciences
Vues du ciel,
les îles frappées par l'ouragan Irma ont changé de couleur
lire-article-complet,article2
La Floride
assiégée par l'ouragan Irma
L'oeil de
l'ouragan Irma a touché dimanche 10 septembre 2017 la pointe sud de la Floride,
pilonnée par des vents de 215km/h et menacée par de brutales montée des eaux
qui pourraient dépasser les 4 mètres, et se dirigeait vers les villes de la
côte ouest du "Sunshine State".
Le coeur de
l'ouragan Irma, où les vents et les précipitations sont les plus intenses, a
frappé de plein de fouet l'archipel des Keys, et se déplace maintenant à la
vitesse de 13km/h vers la côte ouest, a annoncé le Centre américain des ouragans
(NHC) dans un communiqué à 14H00 GMT (10H00 locale). Irma a déjà fait 25 morts
dans les Caraïbes et d'énormes dégâts matériel.
Depuis sa
fenêtre au deuxième étage d'un petit bâtiment de Key Haven, à la pointe de
l'archipel, Maggie Howes, a décrit une tempête d'une violence inouïe: "les
bateaux sont littéralement arrachés, les palmiers sont couchés sur le sol. Les
lignes électriques sont en train de lâcher", a-t-elle témoigné par
téléphone sur la chaîne CNN. Cette secouriste ne peut pour l'instant qu'observer
et attendre la fin du passage de l'ouragan. "Il est absolument impossible
d'être dehors pour le moment. Personne ne peut se tenir debout dans les vents
que je vois par la fenêtre", a-t-elle ajouté.
"Tout ce
que nous voulons, c'est de rester sains et saufs"
Malgré les
ordres d'évacuation obligatoires, de nombreux résidents semblent avoir choisi
de rester sur cette une langue de terre très basse et particulièrement sensible
aux inondations. "Nous ne savons pas exactement combien de personnes sont
restées dans les Keys. Les vents vont jusqu'à 215 km/h, la pluie entre 25 et 60
centimètres. C'est une zone très basse. Une marée de tempête jusqu'à 4,6
mètres. J'espère que tout le monde a écouté" les consignes, a dit le
gouverneur de Floride Rick Scott sur la chaîne ABC.
Un conducteur a
été tué samedi après-midi sur une route de l'archipel où les conditions météo
étaient déjà difficiles. Son camion s'est écrasé contre un arbre, sans que les
autorités puissent dire avec certitude si l'accident était directement lié à
l'ouragan. L'archipel des Keys avait déjà été aux trois-quarts détruit par
l'ouragan Donna il y a 57 ans jour pour jour, le 10 septembre 1960
Un sort
similaire attend maintenant une bonne partie de la Floride. L'oeil de l'ouragan
se dirige à présent le long de la côte ouest de la Floride où l'alerte est
maximale. Les agglomérations ressemblent depuis samedi à des villes-fantômes.
Le long du rivage de la ville de Naples, des quartiers chics totalement évacués
de leurs habitants étaient battus dimanche matin par des pluies diluviennes et
les rues, complètement désertées, jonchées de palmes arrachées aux cocotiers.
Les marées de
tempête de plus de 4 mètres, une montée brutale des eaux provoquée par la
dépression, annoncées par le NHC, suffisent à recouvrir la hauteur d'une
maison. "Tout ce que nous voulons, c'est de rester sains et saufs",
confiait Viviana Serra, interrogée en train de prier dans un refuge près de la
ville de Naples, sur la côte ouest, avant l'arrivée de l'ouragan. Mais Irma est
si gigantesque que la côte est de la Floride, en particulier Miami ne sont pas
épargnées. La ville est assaillie par des vents et une pluie très intenses.
Les services de
secours ont indiqué être dans l'incapacité de répondre aux appels d'urgence.
"Sur 41 appels reçus cette nuit nous n'avons pu répondre qu'à trois
d'entre eux", a indiqué la ville de Miami sur son compte Twitter. Les
résidents de Floride doivent également craindre les tornades apportées par
Irma. Plusieurs alertes ont été déclenchées, y compris pour la zone de Miami
Beach. Dimanche matin, plus d'un million de foyers et entreprises en Floride
étaient privés d'électricité, selon la compagnie Florida Power and Light.
"Ne tirez
pas sur Irma"
Des ordres
d'évacuation d'une ampleur sans précédent - concernant 6,3 millions de
personnes au total- ont été donnés avant l'arrivée d'Irma en Floride. C'était
aussi le cas pour la base aérienne de MacDill, quartier général du commandement
central américain au Moyen-Orient (Centcom), située à Tampa que l'ouragan devrait
frôler ou frapper tôt lundi.
A Orlando, le
centre spatial Kennedy était fermé. "C'est une tempête d'une énorme
puissance destructrice, et je demande à tous ceux qui se trouvent sur le
passage de la tempête de suivre TOUTES les consignes des responsables du
gouvernement", a tweeté le président américain Donald Trump. Dans les îles
françaises de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, épargnées par José mais
dévastées par Irma, une partie de la population ne cachait pas dimanche son
exaspération face aux moyens jugés insuffisants mis en place par l'Etat
français.
A Cuba, où
l'ouragan est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi, Irma a provoqué des
inondations jusqu'à La Havane à Cuba et semé de nombreuses destructions dans le
centre et l'est de l'île mais sans décès recensé officiellement dans
l'immédiat. Impuissants face à Irma, des résidents de Floride ont suggéré de
tirer en direction de l'ouragan, suscitant des mises en garde très officielles
des autorités dans un Etat où le port d'une arme à feu est routinier.
"Pour être
clair, NE TIREZ PAS sur Irma. Cela ne l'arrêtera pas et aura des conséquences
dangereuses", a cru bon de préciser le bureau du shérif du comté de Pasco,
sur la côte ouest de la Floride, sur son compte Twitter. Partie comme un
canular sur internet, l'idée a rapidement été prise au sérieux, certains
habitants de Floride allant jusqu'à suggérer d'utiliser des lance-flammes pour
mieux disperser l'ouragan.
sciencesetavenir,9sept.2017,lire-article-complet
IRMa : Institut
des Risques Majeurs de Grenoble (Rhône Alpes)
www.irma-grenoble.com/
Site
d'information sur les risques naturels et technologiques en Rhône-Alpes
--
EN DIRECT - Ouragan
Irma : la Floride déplore 20 morts
clip-explicatif,regarder-clip
LIVE - Alors
que le président est reparti de son voyage aux Antilles, le bilan humain évolue
après le passage de l'ouragan. En Floride, huit pensionnaires d'une maison de
retraite sont morts, des suites d'une coupure d'électricité.
Ce jeudi, le président américain Donald Trump
se rend en Floride pour visiter les zones sinistrées par l'ouragan Irma. Pour
le moment, ni l'heure, ni les lieux ont été communiqués.
07:26,URGENCE
SANITAIRE
Après le
passage d'Irma sur Saint-Martin, les distributions d'eau potable ont lieu dans
les rues dévastées de l'île.
14 sept 04:53,article,
04:43,RISQUES
SANITAIRES
L'Agence
régionale de Santé met en garde les populations de Saint-Martin et
Saint-Barthélémy.
"L'eau
n'est plus potable" : face au risque d'épidémie à Saint-Martin, les
autorités sanitaires tirent la sonnette d'alarme
"L'eau n'est plus potable" : face au
risque d'épidémie à Saint-Martin, les autorités sanitaires tirent la sonnette
d'alarme
02:33
HUIT NOUVELLES
VICTIMES EN FLORIDE
Huit personnes
âgées d'une maison de retraite de Floride sont mortes, vraisemblablement en
raison de l'absence d'air conditionné trois jours après le passage d'Irma. Les huit victimes sont âgées de 71 et 99 ans,
selon les services de santé locaux, cités mercredi par le Sun-Sentinel.
La Floride
subit désormais des températures humides et étouffantes de plus de 30 degrés
C°, alors que plus de quatre millions de foyers et entreprises étaient toujours
sans électricité mercredi 13 septembre. Article2
Ouragan Irma — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouragan_Irma
Quel impact
aura Irma sur le tourisme? | Après l'ouragan Harvey, Irma ...
ici.radio-canada.ca,lire,article
France.Plan climat:
prime à la casse, chèque énergie..., les mesures phares dévoilées par Nicolas
Hulot
Dans une
interview accordée à "Libération" ce lundi matin, le ministre de la
Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a détaillé quatre premières
mesures importantes pour aider les Français à poursuivre la transition
écologique. Toutes s'inscrivent dans la dimension solidaire de son ministère.
Prime à la casse étendue, chèque énergie, crédit d'impôt transformé en prime et
coup de pouce pour changer de chaudière sont ainsi les premières mesures
concrètes du plan climat du gouvernement, qui avait été annoncé en juillet
dernier.
France.Plan
climat :
les « quatre premières mesures phares » en
direction des ménages français modestes
Le ministre de
la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, annonce, dans un
entretien à « Libération », les premières déclinaisons du traité international
de lutte contre le réchauffement.
Nicolas Hulot
avait évoqué des incitations pour « ne pas pénaliser » les ménages modestes,
lors de la présentation du Plan climat le 6 juillet, qui doit accélérer la mise
en œuvre de l’accord de Paris (le traité international de lutte contre le
réchauffement scellé à la COP21) et être déployé sur la durée du quinquennat.
Dans un entretien à Libération, lundi 18 septembre, le ministre de la
transition écologique et solidaire annonce les « quatre premières mesures
phares » de ce plan, qui, selon lui, « permettent de bien cibler et aider les
ménages aux moyens limités ».
Prime à la
casse étendue, chèque énergie, crédit d’impôt transformé en prime et coup de
pouce pour changer de chaudière… « Il y a quatre mesures importantes, qui
s’inscrivent dans la dimension solidaire de mon ministère et constituent ce que
j’appelle le “paquet solidarité climatique” », explique au quotidien Nicolas
Hulot.
Prime à la
casse
« La première,
c’est la prime à la conversion des véhicules. Pour ceux qui veulent passer d’un
vieux véhicule polluant à une voiture thermique à faible émission de CO2. »
« A partir de
2018, la prime de 500 euros à 1 000 euros qui existait uniquement pour les
ménages à revenus modestes, et qui ne fonctionnait pas bien, sera généralisée à
tous les Français propriétaires de véhicules essence d’avant 1997 ou diesel
d’avant 2001. (…) Et pour tous ceux qui souhaitent passer à l’électrique, la
prime à la conversion sera de 2 500 euros », a dit le ministre.
Chèque énergie
La deuxième
mesure concerne le « chèque énergie » qui, après voir été expérimenté dans
quatre départements, va être « étendu ». « Il devrait permettre d’aider 4
millions de ménages aux revenus très bas à payer leur facture d’énergie (gaz,
électricité, fioul, bois…). »
suite,Le
Monde.fr avec AFP 18.09.2017, article1
France,Plus de 400 hectares brûlés par un
violent incendie dans le Var
Amerique.Nord,Anomalie..ou
caprice?
Tangier, l’île
que Trump a promis de sauver des eaux
village de
pêcheurs, florissant jusque dans les années 1930, a été peu à peu avalé par les
eaux de la baie..
Cette petite
île de Virginie a la particularité d’avoir voté Trump à 90 %. Et celle d’être
menacée par la montée des océans, ce qui n’entame pas son climatoscepticisme
farouche. Le président s’est engagé à agir pour éviter la catastrophe.
L’Atlantique
pourrait engloutir une grande partie de Tangier, une île de 450 habitants, dans
vingt-cinq à cinquante ans.
Les gens de
Tangier n’aiment pas beaucoup longer les rives de l’ancien village de Canaan, à
quelques encablures du petit port de leur île posée sur les fonds sablonneux de
la baie de Chesapeake (Virginie). Non pas que le hameau au nom biblique fasse
peur à ces îliens toujours très imprégnés de culture religieuse. Mais, entre
les herbes grasses agitées par les vagues, affleurent des restes de pierres
tombales ; certains jurent même y avoir vu des ossements humains.
Ce village de
pêcheurs, florissant jusque dans les années 1930, a été peu à peu avalé par les
eaux de la baie, obligeant la population à déménager sur les îlots alentour.
Près d’un siècle plus tard, les 450 habitants de Tangier voient dans
l’effritement des rivages de leurs anciens voisins une préfiguration du
scénario qui pourrait bouleverser leur mode de vie ancestral et faire de leurs
familles de pêcheurs de crabes les premiers « réfugiés climatiques » des
États-Unis au XXIe siècle.
L’intérêt
soudain, et espèrent-ils durable, du président Donald Trump pour leur île
pourrait les aider à obtenir ce dont ils rêvent depuis des années : une digue à
plusieurs millions de dollars, unique rempart contre la disparition.
Sous le soleil
estival, le paysage, chapelet d’îlots couverts d’herbes ondulantes léchées par
les eaux de l’immense baie qui fournit en crabes une bonne partie du pays, ne
dit rien du danger qui menace. Des experts ont pourtant officiellement lancé le
signal d’alarme il y a plusieurs mois : dans vingt-cinq à cinquante ans, une grande
partie de Tangier pourrait être submergée, selon un rapport publié par Nature,
en décembre 2015.
Vivre avec
l’érosion
Ses rues
étroites bordées de maisons en bois, ses deux églises, son école, ses rares
commerces, ses canaux qui strient le paysage et ses marécages qui mêlent terre
et mer pourraient être vaincus par l’érosion chronique de ses côtes fragiles
et, fait nouveau, par la montée...
le magazine du
Monde ,sept.2017 article1,
Climat : le premier
ministre des Tuvalu s'emporte contre Donald Trump
Aux Îles
Tuvalu, le point culminant est à 450 mètres, et les 15.000 habitants ..
Climat: la production de
café latino-américaine menacée
Le
réchauffement climatique menace les zones les plus propices à la culture du
café en Amérique latine, premier producteur mondial, qui selon le scénario le
plus sombre pourrait voir sa production diminuer de près de 90% d'ici 2050,
selon les conclusions d'une étude.
«Le café est
l'une des denrées agricoles les plus précieuses au monde et nécessite pour sa
culture un climat propice ainsi que des abeilles en nombre suffisant pour sa
pollinisation», explique Taylor Ricketts, professeur à l'Institut Rubenstein
sur l'environnement de l'Université du Vermont, co-auteur de cette étude
publiée lundi dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences
(PNAS).
«Il s'agit de
la première étude qui montre comment le réchauffement planétaire va
probablement affecter l'environnement pour les caféiers et les abeilles d'une
manière qui va durement pénaliser les producteurs», précise le chercheur.
Les meilleurs
cafés sont aussi les plus menacés: l'arabica très cultivé en Amérique latine
supporte mal les moindres fluctuations de température, d'humidité et
d'ensoleillement.
Le robusta, qui
sert surtout à faire du café soluble, est un peu plus résistant. Il est surtout
produit en Afrique.
Selon le
scénario d'un réchauffement modéré ou élevé (plus de 2 degrés Celsius), d'ici
2050, la production de graines serait réduite de 73 à 88% dans les zones les
plus propices aujourd'hui à la culture du café, sous l'effet combiné de la
disparition d'une partie des abeilles et des arbrisseaux.
Ce même modèle
suggère une diminution également de la diversité des abeilles de 8 à 18% dans
ces régions.
Les pertes les
plus importantes de production sont prévues au Nicaragua, au Honduras et au
Venezuela.
Cette étude
identifie également des zones où les populations et la diversité des abeilles
vont probablement augmenter, principalement en Amérique Centrale.
Les chercheurs
prédisent ainsi un accroissement de la culture du café au Mexique, au
Guatemala, en Colombie et au Costa Rica, dans les régions montagneuses où les
températures devraient être plus favorables aux caféiers et aux abeilles
sauvages.
L'étude pointe
également l'importance des forêts tropicales, des habitats importants pour les
abeilles et d'autres pollinisateurs clé.
Environ 91% des
zones les plus fertiles à la culture du café en Amérique latine se situent
aujourd'hui à moins de deux kilomètres d'une forêt tropicale.
LaPresse.ca-11
sept. 2017,article
Climat-Monde: McKenna croit qu’il est encore temps de convaincre Washington
OTTAWA — La
ministre canadienne de l’Environnement croit qu’il est encore temps de convaincre Washington…
OTTAWA — La
ministre canadienne de l’Environnement croit qu’il est encore possible de
convaincre la Maison-Blanche de ne pas se retirer de l’accord de Paris sur le
climat, notamment la semaine prochaine lors d’une rencontre imprévue organisée
par les Américains.
Catherine
McKenna fait partie de la liste d’une douzaine de ministres de l’Environnement
des plus grandes économies mondiales qui ont soudainement été conviés par le
principal conseiller économique de la Maison-Blanche, Gary Cohn, afin de
discuter de climat, lors d’un petit déjeuner de travail à New York lundi. Le
carton d’invitation précise qu’il s’agira
d’une occasion d’échanger des points de vue informels et de discuter des
façons d’aller de l’avant de manière constructive en matière de lutte aux
changements climatiques.
Certains
observateurs y voient une branche d’olivier tendue par l’administration de
Donald Trump, ce président qui avait qualifié les changements climatiques de
«canular» et annoncé plus tard, en juin dernier, que les États-Unis se
retireraient de l’accord de Paris si l’entente n’était pas renégociée en faveur
des Américains.
M. Cohn, qui a
sa carte du Parti démocrate, est l’un des seuls membres de l’administration
Trump qui n’est pas climatosceptique. Certains ne lui attribuent toutefois
aucune influence sur la présidence. La semaine dernière encore, au Dakota du
Nord, le président Trump se vantait d’avoir retiré les États-Unis de l’accord
de Paris.
L’accord, signé
par 195 pays en décembre 2015, prévoit une réduction des émissions de gaz à
effet de serre qui permettrait de stopper le réchauffement de la planète à deux
degrés sous la barre de l’ère préindustrielle.
La ministre
McKenna a rappelé en entrevue mercredi qu’un signataire de l’accord ne peut
s’en retirer avant 2020, ce qui laisse du temps encore pour convaincre
Washington, selon elle.
Scott Pruitt,
directeur de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), qui est
plutôt climatosceptique, ne participera pas au petit déjeuner lundi. Il ne sera
pas non plus à Montréal en fin de semaine, alors que le Canada, la Chine et les
pays de l’Union européenne tiendront une rencontre des ministres de
l’Environnement de 30 pays, dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, pour
discuter justement les suites à donner à l’accord de Paris.
EUROPE.ALPES
Climat: les glaciers alpins fondent trois fois plus vite
depuis 2003
Les glaciers
des Alpes françaises, malmenés par le réchauffement climatique, …
Les glaciers
des Alpes françaises, malmenés par le réchauffement climatique, fondent trois fois plus vite depuis 2003,
avec une perte moyenne totale de 25% de leur superficie en 12 ans, révèle une
récente étude.
Selon le
laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement (LGGE) de
Grenoble, qui dresse cet état des lieux dans le cadre d'un inventaire réalisé
sur les Alpes à l'échelle européenne, la fonte des glaciers s'est brutalement
"accélérée" sur cette période.
L'étude
souligne notamment que la perte de surface entre 2003 - date de la dernière
actualisation effectuée - et 2015 s'établit en moyenne à 2% par an sur les
Alpes françaises, contre 0,7% sur la précédente période chiffrée (1986-2003).
"Le
chiffre est presque multiplié par 3", s'inquiète le glaciologue grenoblois
Antoine Rabatel, qui a bouclé ce travail de recherche en juin sur la base
d'images satellites de 2015 dotées d'une précision de 10 mètres par pixel.
"L'augmentation
du retrait est très nette, notamment dans les parties basses des glaciers.
D'une manière générale, on peut relier ce rétrécissement à leur altitude
moyenne dans les massifs", détaille-t-il.
Les glaciers du
massif du Mont-Blanc sont ceux qui "résistent" le mieux à cette
érosion: ils enregistrent un retrait de superficie d'environ 1% par an sur la
période 2003-2015, contre 2,25% par an pour les glaciers moins élevés des
massifs des Écrins.
Le massif le
plus touché est celui de la Vanoise, avec 2,6% de perte de surface par an en
moyenne, principalement parce que "peu de sommets y dépassent les 3.800
mètres d'altitude".
"La perte
plus modérée constatée dans le massif du Mont-Blanc s'explique par le fait
d'une altitude moyenne plus élevée des glaciers de ce massif", précise
Antoine Rabatel.
Il rappelle que
le Mont-Blanc possède également des "zones d'accumulation" - où de la
glace se forme par accumulation de neige - qui culminent encore à très haute
altitude.
High-Tech
La fonte des
glaces du Groenland va s'accélérer
Toutes les news
France
Changement
climatique: de la glace des Alpes et des Andes pour remonter le temps
Monde,Environnement
: la
glace, la mémoire du climat
De la glace des
sommets des Andes et des Alpes va être étudiée à Grenoble pour comprendre l'histoire
du climat : les précieuses informations qu'elle recèle en font pour les
scientifiques une machine à remonter le temps.
Un banal
entrepôt frigorifique privé, dans une zone industrielle à 10 kilomètres de la
capitale des Alpes, a vu arriver jeudi trois tonnes de glace bolivienne, a pu
constater l'AFP.
Découpées en
250 tronçons d'un mètre, les carottes de glace sud-américaine ont accompli un
périple de 10.000 kilomètres en 50 jours. Une opération inédite pour l'unité
logistique Ulisse du CNRS.
Le projet
international "Ice Memory" de préservation de glace de glaciers
menacés à travers le monde par le réchauffement climatique vient de franchir
une nouvelle étape.
"On avait
commencé en août 2016 avec une carotte au col du Dôme (à 4.300 mètres), sous l'arrête
sommitale du Mont-Blanc et là, en juin, c'était la deuxième opération sur le
glacier Illimani, à 6.300 m d'altitude, juste à côté de La Paz", raconte
Jérôme Chappellaz, directeur de recherche au CNRS et co-initiateur de Ice
Memory.
"La
troisième opération sera conduite en 2018 avec nos collègues russes sur le
glacier du mont Elbrouz dans le Caucase russe entre la mer Noire et la mer
Caspienne", poursuit le glaciologue.
Enfin, "si
tout va bien"... Car tout dépend des fonds que la Fondation de l'université
Grenoble Alpes récoltera auprès de mécènes privés pour financer les efforts des
chercheurs (IRD, CNRS, Universita Ca'Foscari de Venise).
Car Ice Memory
ambitionne non seulement de prélever des échantillons de glaciers et de les
étudier, mais aussi de les stocker en Antarctique, "meilleur congélateur
au monde", dans une cave encore à creuser à 10 mètres de profondeur près
de la base franco-italienne de Concordia.
A 1.100 km à
l'intérieur du continent blanc, il règne en effet des températures moyennes de
-55 °C, indépendantes de toute contingence énergétique.
"L'ensemble
du projet - extraction, transport, analyses et stockage en Antarctique -
représente un budget de l'ordre de deux millions d'euros et nous en avons la
moitié", souligne M. Chappellaz.
- Une science
"jeune" -
En attendant
que soit prête "d'ici trois ou quatre ans" cette future carothèque
mondiale - un défi logistique qui mobilisera aussi l'institut polaire français
Paul-Emile Victor (IPEV) - les chercheurs vont se pencher sur le précieux matériau
arraché aux glaciers.
Alpine ou
andine, chaque carotte de glace va servir pour des mesures de référence:
"on va y conduire toutes les analyses géochimiques et physiques qu'on est
capable de produire aujourd'hui pour renseigner les générations futures".
L'Illimani a
"cette chance incroyable de nous transporter jusqu'à 18.000 ans en
arrière, à l'époque de la dernière glaciation de notre planète quand les hommes
primitifs réalisaient les peintures rupestres dans les grottes de
Lascaux", s'enthousiasme M. Chappellaz.
Des traces des
phénomènes El Niño à travers les derniers millénaires pourraient ainsi être
traqués, pour comprendre son renforcement ces dernières années et
particulièrement en 2016.
Les
scientifiques ont aussi conscience que la science des carottes de glace, née
dans les années 1960, est "jeune"
et si elle est aujourd'hui tournée vers l'environnement et le climat,
elle pourra évoluer, au gré des avancées technologiques et des nouvelles idées
scientifiques.
"Par
exemple, on trouve dans la glace naturelle des bactéries et des virus qui ont
été transportés par les vents et se sont déposés avec les flocons de neige qui
est devenue de la glace en profondeur", relate Jérôme Chappellaz.
"Actuellement,
on a beaucoup de mal à les extraire sans les polluer avec des bactéries et des
virus présents dans notre atmosphère mais demain il sera probablement possible
d'en étudier le génome, l'évolution et de savoir quand ils deviennent
dangereux". Les applications de cette science seront alors "plutôt
d'ordre médical".
info,vendredi
18 août 2017 ,article-complet,article2,article3
La fonte des glaces du Groenland va s'accélérer, selon une
étude
L'Arctique se
réchauffe deux fois plus vite... que le reste de la planète.
Les glaces du
Groenland devraient fondre plus rapidement dans les prochaines années, malgré
un récent ralentissement, ont prévenu mercredi des scientifiques s'appuyant sur
une découverte dans la façon dont les glaciers se déplacent.
Le Groenland
contient assez de glace pour faire augmenter le niveau des océans de sept
mètres, si elle devait disparaître totalement.
Selon les
travaux dont les conclusions sont parues dans la revue Science Advances, ces
glaciers se déplacent plus rapidement sur les sédiments que sur la roche dure.
Ce qui signifie
qu'avec le réchauffement de la planète, le déplacement de la glace va
probablement s'accélérer, car la couche de sédiments va devenir plus fragile,
plus humide et plus glissante.
«Le pourtour du
Groenland a de nombreux glaciers de sortie qui agissent comme de rapides tapis
roulants pour la glace. Des milliers de lacs de surface agissent comme des
robinets déversant de l'eau fondue à la base de la glace, la transformant en
baignoire glissante», a relevé Bernd Kulessa, scientifique au College of
Science de l'université britannique de Swansea.
«Cette
découverte nous inquiète parce nous avions conclu jusqu'à présent l'exact
opposé, que le tapis roulant glaciaire du Groenland allait ralentir», a-t-il
poursuivi.
Pour mener
leurs travaux, les scientifiques ont utilisé des relevés sismiques obtenus
après avoir envoyé des ondes acoustiques à travers la couche de glace pour
récolter des données sur le sol situé en dessous.
La théorie
jusqu'à présent était que la fonte des glaciers allait se ralentir en fin d'été
«parce qu'un important réseau de canaux draine l'eau loin de la base,
augmentant la résistance frictionnelle à l'écoulement de la glace», a souligné
le compte-rendu des travaux.
Mais les
relevés sismiques ont montré que le terrain jouait un rôle fondamental dans le
contrôle de l'écoulement de la glace et que l'affaiblissement des sédiments
sous-glaciaires «entraîne une accélération de l'écoulement de la glace».
La glace fond
en Arctique, région qui se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la
planète.
Passé-Environnement
: la glace, la mémoire du climat
France.Changement
climatique: de la glace des Alpes et des Andes pour remonter le temps
C'est un
arrivage qu'ils attendaient depuis des mois. Ces scientifiques de Grenoble
redoublent d'attention pour manipuler chacune des 55 caisses. Ils jubilent, à
l'intérieur les carottes de glace sont intactes. Cette glace, ils ont été la
chercher en Bolivie à 6 300 mètres d'altitude. Pendant des semaines, ils ont
prélevé des carottes de glace de plus de 100 mètres de long. Une aventure
scientifique dans des conditions extrêmes. Ces scientifiques ont bravé le vent
glacial des Andes et plongé dans les entrailles des glaciers pour découvrir les
éléments chimiques et les bactéries enfermés dans ces glaces.
Conserver les
carottes pour les générations futures
Tel un
enregistreur, ces carottes permettent de décrypter le passé climatique. Avec le
réchauffement climatique, ce…
Sciences-Climat
: ce que nous raconte une carotte de glace
Depuis lundi,
des scientifiques français prélèvent des carottes de glace dans le massif du
Mont-Blanc pour sauvegarder la mémoire glaciaire.
Les carottes de
glace sont des indicateurs du changement climatique.
La mémoire
glacée de la planète "est mise en danger par le réchauffement
climatique", affirme sur France Inter Jérôme Chappellaz, glaciologue et
directeur de recherche au Laboratoire de glaciologie et de géophysique de
l'environnement.
Pour préserver
cette mémoire, des scientifiques français ont donc commencé lundi à forer des
carottes de glace dans le col du Dôme, dans le massif du Mont-Blanc. Cette
collecte devrait durer trois semaines. Le but, à terme, est de constituer une
banque mondiale d'échantillons de glace. Impossible de carotter tous les
glaciers du monde : "on vise des glaciers qui ont une représentativité
régionale", explique Jérôme Chappellaz. Trois carottes seront extraites
des glaciers : l'une servira à des analyses de référence et les deux autres
seront transportées en Antarctique à la base franco-italienne Concordia,
"qui est en fait le meilleur congélateur au monde", selon Jérôme
Chappellaz.
Remonter dans
le temps
Les carottes de
glace ressemblent à de gros cylindres d'un mètre de long par tronçon. Ce sont
des échantillons, prélevés dans les calottes glaciaires, qui servent de témoins
des variations climatiques. La découverte de cette technique exploratoire a été
faite par le chercheur français Claude Lorius pendant une expédition en
Antarctique, dans les années soixante. Il réalise, en plongeant un glaçon dans
son verre de whisky, que les bulles qui s'en libèrent sont en fait celles de
l'air emprisonné du passé. Elles peuvent donc donner des indications sur la
composition de l'air, à l'époque où la glace s'est formée.
Comme des
couches de neige se sont successivement déposées sur la planète, c'est simple :
plus on fore en profondeur, plus on remonte dans le temps. Ainsi, étudier une
carotte de glace - précisément les traces de dioxyde de carbone et de méthane
dans la glace - permet de comparer, sur
des dizaines de milliers d'années, la
composition de l'air et de la température.
L'étude des
carottes de glace a permis à Claude Lorius, âgé de 84 ans aujourd'hui, de
valider son hypothèse sur la corrélation entre la hausse des courbes de
températures et l'emprisonnement des gaz à effet de serre. Il y a cinquante
ans, cette découverte confirmait donc que l'activité humaine était bien à
l'origine du réchauffement climatique.
Publié le mardi
16 août 2016,article-complet
Ice Memory:
Préserver la glace, mémoire vive du climat - YouTube
Vidéo pour
"la glace, la mémoire du climat"? ,article
La
paléoclimatologie - CLIMAT, une enquête aux pôles - CNRS ...
La
paléoclimatologie est la science qui étudie le climat du passé, sur des
milliers ou ... dans l'environnement, garde en mémoire des indices climatiques
: les récifs ... Les glaces des pôles jouent un rôle important dans la
dynamique du climat ...
CLIMAT, une
enquête aux pôles
Pourquoi se
rendre aux pôles pour y étudier le climat ?
Comment les
recherches s’y organisent-elles ?
Quels sont les
domaines scientifiques concernés ?
Comment vit-on
aux pôles ?
Autant de
questions auxquelles cette animation donne des éléments de réponse, de façon
vivante et ludique,
à travers de nombreux
films, photos, interviews et textes.
Voir
l'animation
Qu'est-ce que
la paléoclimatologie ?
La
paléoclimatologie est la science qui étudie le climat du passé, sur des milliers
ou millions d'années. Ce domaine scientifique tente de reconstituer les
conditions climatiques qui régnaient à la surface de notre planète dans le
passé, avant que les activités humaines ne perturbent la composition chimique
de l’atmosphère, et d’expliquer et comprendre la variabilité climatique
naturelle. Depuis les années soixante, la paléoclimatologie a connu une
véritable révolution, notamment par l’introduction des méthodes géochimiques
pour reconstituer quantitativement certains paramètres physiques des
paléoclimats. Cela est vrai en particulier pour l’étude des variations du
rapport 18O/16O dans les carbonates et les glaces polaires.
Cette science
relève de la géologie et de la géochimie, mais fait également appel à des
disciplines aussi variées que la zoologie, la botanique, la biogéographie, la
pédologie, l’analyse statistique et la météorologie dynamique. Les
paléoclimatologues explorent ce qui, dans l'environnement, garde en mémoire des
indices climatiques : les récifs coralliens, les calottes glaciaires, les
sédiments marins ou les spéléothèmes (dans une grotte, les spéléothèmes sont
des dépôts minéraux précipités).
Actuellement,
le climat mondial global se situe dans une période interglaciaire, c’est-à-dire
caractérisée par des calottes de glace peu développées, par opposition aux
périodes glaciaires.
La
paléoclimatologie aux pôles
Les glaces des
pôles jouent un rôle important dans la dynamique du climat mondial en
interagissant avec l’atmosphère et les océans. Acteurs du climat, elles sont
aussi témoins de son évolution. Le changement climatique est devenu une
préoccupation scientifique et politique majeure, mais peu nombreux sont ceux
qui mesurent à quel point la recherche menée aux pôles a contribué et va
contribuer dans les prochaines années à le comprendre, le prévoir et peut-être
le prévenir. Trois grands domaines sont concernés : les forages (dans la glace
et les sédiments), l'océanographie et la dynamique des grandes zones englacées.
Les forages
dans la glace
C'est dans les
années 1950 qu'apparaît la science de l'analyse des glaces. Le scientifique
français Claude Lorius raconte qu'il a eu l'intuition d'analyser les bulles
d'air contenues dans la glace en regardant fondre dans un verre de whisky un
glaçon prélevé dans de la glace de forage !
Le premier
forage profond (900 m) en Antarctique a été effectué par les Français sur Dôme
C en 1978, les premiers travaux de glaciologie y avaient débuté en 1974. Les
grands inlandsis de glace du Groenland et de l'Antarctique ont la propriété
extraordinaire de constituer des archives climatiques.
Dans les
régions polaires, la neige qui tombe s'accumule, ne fond pas, et se transforme
progressivement en glace en raison de la température en permanence négative et
du poids croissant qui s’exerce sur elle suite à cette accumulation. Elle
devient de plus en plus dense. Lors de ce processus, elle emprisonne
définitivement de l’air (sous forme de bulles) et des poussières. Ainsi, sous
forme de couches successives, se trouvent scellées des informations précieuses sur
le climat. Aujourd'hui, grâce à la technologie, on peut forer cette glace et en
retirer les fameuses carottes qui seront découpées. L’âge de chacun des
morceaux de carottes sera ensuite déterminé.
Étude de la
température
Les carottes de
glace permettent de reconstituer la température, par l'utilisation du
thermomètre isotopique, c'est-à-dire des différents atomes présents dans la
glace et notamment les variations entre les isotopes 16 (8 neutrons) et 18 (10
neutrons) de l'oxygène. On dit que deux atomes sont des isotopes lorsqu’ils ont
le même nombre de protons, mais un nombre de neutrons différent. Le principe
est que plus il fait froid, plus la teneur de l'eau (et donc de la glace) en
isotopes « lourds » (comme l'oxygène 18 ou le deutérium) est faible.
Étude de la
composition de l'atmosphère
Les carottes de
glace permettent de reconstituer la composition de l'atmosphère, et tout
particulièrement la présence de gaz à effet de serre (méthane et gaz
carbonique), par l'analyse des bulles d'air emprisonnées depuis des centaines
de milliers d'années. À l'écart du reste du monde, vierges de toute activité
industrielle, les pôles sont paradoxalement des lieux idéaux pour mesurer
l'état de pollution – actuelle et passée – de la Terre.
Les gaz à effet
de serre sont brassés autour de la planète en à peu près un an. Cela veut dire
que peu importe où l'on habite sur Terre, dans 10 ans, dans 20 ans, si les gaz
à effet de serre continuent à augmenter, la température va se réchauffer et les
conséquences seront visibles partout.
Étude de la
circulation atmosphérique
Les carottes de
glace permettent de reconstituer la circulation atmosphérique, par l'analyse
des poussières et des composés chimiques présents dans les glaces. Par le jeu
des vents et des précipitations, la glace contient aussi des traces de
pollution survenues à des milliers de kilomètres : gaz à effet de serre, métaux
lourds, poussières d'éruptions volcaniques, particules radioactives émises lors
des essais nucléaires.
Étude des
variations intersaisonnières
Les carottes de
glace permettent de reconstituer les variations intersaisonnières, par
l'analyse de la salinité. En Antarctique, la salinité de la glace est divisée
par 10 entre l'été et l'hiver, car la banquise double alors la surface totale
de l'Antarctique et éloigne considérablement la calotte de la mer. La salinité
permet une datation sur une centaine d'années.
La glace est
stratifiée entre couches d'hiver et couches d'été. L'été, les couches sont
moins denses car les grains sont plus gros, en raison d'une température moins
basse. La couche d'hiver est plus dense et parfois formée en croûte, en raison
du vent. On peut donc repérer l’alternance saisonnière des couches et faire un
comptage annuel grâce à plusieurs caractéristiques de la glace.
Calotte glaciaire
et histoire climatique
En forant à
grande profondeur la calotte glaciaire et en étudiant ainsi des glaces de plus
en plus anciennes, il devient possible de reconstituer les climats du passé. La
datation de la glace se fait principalement par comptage des couches et
identification d'événements bien datés par ailleurs (comme les éruptions
volcaniques ou les essais nucléaires). Ces techniques ne couvrent cependant
qu’une partie de la carotte de glace ; aussi, les modélisations d’écoulement de
la glace restent-elles le principal outil utilisé pour établir la chronologie
sur le reste de la carotte.
L’accumulation
des glaces aux pôles devient donc un marqueur temporel et les impuretés que la
glace contient permettent d’écrire l’histoire climatique de notre planète. Ce
travail, dit de paléoclimatologie, ne s'arrête pas là : les données sont
utilisées pour tester les modèles numériques, seuls outils disponibles pour
prévoir le climat futur.
Les carottages
dans les sédiments
Les carottes de
sédiments permettent l’étude de la composition des différentes couches de
sédiments accumulées au fil du temps au fond des océans. Les carottes de
sédiments marins peuvent être datées par carbone 14 pour les 20 à 30 derniers
mille ans et par diverses autres méthodes pour les périodes plus anciennes. On
peut y trouver des micro-organismes fossiles composés de carbonate de calcium,
un minéral qui contient les isotopes 16O et 18O de l’oxygène et 13C et 12C du
carbone. En étudiant le « rapport d'abondance » entre ces deux isotopes, les
scientifiques peuvent reconstituer les climats du passé. Ces carottes
permettent de remonter plusieurs millions d'années. Elles fournissent le «
signal océanique », c'est-à-dire la manière dont les océans ont évolué au cours
des différentes périodes climatiques (température, salinité, nutriments, …).
Grâce à elles, on peut connaître l'évolution des grands courants marins et
reconstituer le lien qui unit les deux pôles et donc le fonctionnement de la
machine climatique globale au nord et au sud.
-
MONDE.Une étude accuse ExxonMobil d'avoir
entretenu le doute sur le changement climatique
Monde
«L'administration Trump est corrompue par l'industrie des
énergies fossiles»
POLLUTION FORCEE
DES..FOURNISSEURS DE PETROLES
Avec les
Preuves,
Les
multinationales connaissaient..deja depuis des décennies les effets
dévastateurs de l'exploitation des énergies fossiles sur le changement
climatique.
Pétrole et
climat : un secteur menteur par essence
«L'Exxon
Valdez» au large de l'Alaska, provoquant une marée noire en avril 1989.
Libération,
publié le lundi 28 août 2017,Lire la
suite sur Libération
Une étude accuse ExxonMobil d'avoir entretenu le doute sur le
changement climatique
ExxonMobil
savait depuis les années 80 que le changement climatique était réel et causé
par des activités humaines mais a publiquement entretenu le doute sur cette réalité,
trompant ainsi ses actionnaires et les citoyens, affirme une étude publiée
mercredi.
L'article, paru
dans Environmental research letters, prolonge une enquête du site InsideClimate
News publiée à l'automne 2015, en analysant 187 documents produits par le
pétrolier américain entre 1977 et 2014: publications scientifiques, documents
internes et tribunes payantes dans le New York Times.
Les auteurs,
Geoffey Supran et Naomi Oreskes, expliquent s'être lancés dans cette analyse
après le démenti opposé par le pétrolier à des articles de presse l'accusant
d'avoir occulté des informations sur le réchauffement de la planète.
"Nous
rejetons clairement les accusations (...) Notre entreprise a de manière
continue, publique et ouverte cherché et discuté des risques liés au changement
climatique", avait affirmé le groupe, dirigé de 2006 à 2016 par l'actuel
chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson.
La sincérité
des informations sur le changement climatique communiquées par ExxonMobil, qui
de longue date a financé des recherches sur le sujet, est au coeur de plusieurs
procédures juridiques aux Etats-Unis.
Des enquêtes
ont notamment été diligentées par les procureurs des Etats de New-York et du
Massachussetts et le gendarme américain de la Bourse (Security and exchange
commission) cherche aussi à savoir si le pétrolier a de bonne foi informé ses
actionnaires des risques pour son activité - les énergies fossiles étant
responsables de 75% des émissions de gaz à effet de serre - et s'il a
correctement ajusté la valorisation de ses actifs.
"Nous
n'avons pas fait une enquête juridique et nous ne sommes pas en mesure de juger
si Exxon a enfreint une quelconque loi", a précisé à l'AFP Geoffrey
Supran, tout en jugeant ces travaux "pertinents dans le cadre des enquêtes
et procès en cours".
Mais sur un
plan éthique, Geoffrey Supran et Naomi Orekes, tous deux de l'Université de
Harvard, sont catégoriques.
-
'Contradiction systématique' -
"Nous
avons identifié une contradiction systématique entre ce qu'Exxon disait du
changement climatique dans des cercles privés ou académiques et ce que
l'entreprise disait au public dans le New York Times", a expliqué à l'AFP
Geoffrey Supran.
Les deux
chercheurs ont passé au crible 32 documents à usage interne, 53 publications
scientifiques ayant été revues par des pairs, 48 autres publications, 18
documents publics et 36 tribunes publiées dans le New York Times.
Les auteurs
expliquent avoir utilisé ces tribunes car elles "sont une forme de
communication destinée à avoir un impact sur l'opinion publique", alors
que les publications scientifiques sont plus confidentielles.
Ils ont établi
que 83% des publications scientifiques et 80% des documents internes étudiés
reconnaissent que le changement climatique est "réel et causé par les
hommes", lorsque "81% des tribunes parues dans le New York Times
expriment un doute" à ce sujet.
Ainsi,
soulignent-ils, les discussions internes à l'entreprise étaient conformes aux
connaissances scientifiques du moment, avec leur lot d'incertitudes, mais les
tribunes dans la presse mettaient essentiellement l'accent sur les
incertitudes, produisant un discours incohérent avec l'avis de la plupart des
scientifiques.
"ExxonMobil
a trompé le public", concluent les deux historiens des sciences.
En 1982, le
pétrolier évoquait et quantifiait déjà par exemple "le budget
carbone", c'est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre qu'il ne faut
pas dépasser pour limiter la hausse de la température mondiale en deçà de 2°C
et prévenir les impacts les plus dramatiques.
Si ExxonMobil
s'est saisi depuis longtemps en interne du changement climatique, le pétrolier
refusait d'évaluer l'impact financier des politiques pour le limiter.
Mais en mai,
une nouvelle motion allant dans ce sens a recueilli une majorité de voix parmi
ses actionnaires, soucieux d'éviter une brutale dépréciation d'actifs à
l'avenir.
"ExxonMobil
a cherché à semer le doute sur la cause et l'ampleur du changement
climatique" et "ce seront les investisseurs qui vont payer la note si
l'entreprise ne se prépare pas à un futur sans émissions de CO2", a
déclaré à l'AFP Natasha Lamb du fonds Arjuna Capital, l'un des actionnaires à
l'origine de la motion.
incendies 2017 portugal,été
meurtrier en 2017
Incendies au
Portugal : les foyers les plus importants maîtrisés
Les incendies
ont déjà consumé 75 000 hectares de forêt depuis le début de l’année,
Après cinq
jours de violents incendies, les pompiers sont parvenus dans la journée de jeudi
à circonscrire les principaux foyers qui faisaient rage dans le centre du
Portugal, mais la vigilance sur le terrain restait très élevée.
«Le grand
incendie de Serta a été maîtrisé, c’est une bonne nouvelle», a annoncé Patricia
Gaspar, porte-parole de la protection civile, qui maintenait un dispositif de
plus de 3800 pompiers à travers le pays.
Ce foyer, le
plus important, près de la ville de Serta dans la région de Castelo Branco, a
mobilisé jusqu’à 1200 pompiers simultanément depuis dimanche.
A une trentaine
de kilomètres plus au sud, à Maçao, l’incendie a également été circonscrit
après avoir atteint les portes de cette commune de 2000 habitants et détruit
plusieurs maisons dans la soirée de mercredi.
En fin de
matinée, le calme était revenu et on n’apercevait plus de flammes ou de
colonnes de fumée aux alentours, avait constaté un journaliste de l’AFP.
Dans
l’après-midi, les habitants évacués des villages voisins, souvent des personnes
âgées, ont retrouvé leurs habitations. Entonnant des chansons dans les bus qui
les ramenaient chez eux, ils remerciaient au passage des pompiers exténués.
Plus de 15 000
hectares ont brûlé dans le district au cours des incendies ces derniers jours,
selon Vasco Estrela, maire de Maçao. «Nous avions 40 000 hectares de forêt ici,
c’est presque la moitié de la surface totale qui est partie en fumée», a-t-il
déploré.
Deux autres
brasiers à Lorvao, dans la région de Coimbra, et dans la zone de Nisa près de
Portalegre faisaient encore l’objet d’une attention particulière avec quelque
1000 pompiers sur le terrain pour lutter contre les flammes.
Les incendies
obligeaient toujours les autorités à interdire l’accès à plusieurs routes à
travers le pays. Néanmoins, les fermetures temporaires des autoroutes A23 et
A25 ont été levées.
Une femme au
foyer âgée de 50 ans a été arrêtée mercredi par la police judiciaire,
soupçonnée d’avoir été à l’origine du feu qui a dévasté la zone de Castelo
Branco en allumant un briquet.
Jeudi, c’était
au tour d’un sapeur-forestier de 25 ans d’être arrêté par la police, suspecté
d’avoir mis le feu dans une zone de pins et d’eucalyptus à Oleiros, village à
une vingtaine de km de Pedrogao Grande où 64 personnes ont trouvé la mort dans
le gigantesque incendie de juin.
Depuis le début
de l’année, près de 8000 feux de forêt ont éclaté au Portugal et 66
incendiaires présumés ont été interpellés.
«Nous allons
certainement avoir d’autres feux de cette ampleur, car le risque élevé va se
prolonger jusqu’à l’automne», a prédit mercredi le Premier ministre Antonio Costa.
Les incendies
ont déjà consumé 75 000 hectares de forêt depuis le début de l’année, un record
en dix ans, et près de 80% du territoire portugais est en état de sécheresse
sévère ou extrême.
Portugal : incendies spectaculaires et rapidement maîtrisés
En raison de
vents forts et de températures élevées, qui pourront atteindre d’ici à dimanche
39 °C, toutes les régions du Portugal sont en alerte orange.
Les villages de
Pucariça, Braçal, Medroa et Amoreira ont été évacués.
L’accalmie
n’aura duré que deux semaines. Une nouvelle série d’incendies dévastait jeudi
10 août les forêts portugaises, mobilisant quelque 3 000 pompiers pour
combattre les flammes. Mais la situation sur le front des incendies était
apaisée dans la nuit de jeudi à vendredi à la faveur d’une baisse de
l’intensité des vents. Il ne restait plus que 1 600 pompiers appuyés par 500
véhicules pour lutter jeudi soir contre 11 incendies dans le centre et le nord
du pays, selon le site Internet de la protection civile.
Environ 800
soldats du feu étaient également mobilisés sur 38 autres foyers qui étaient
maîtrisés ou en passe de l’être. Le plus gros foyer, situé près de la ville
d’Abrantes (centre), dans la région de Santarém, était sous contrôle jeudi
soir, a fait savoir à la presse la maire Maria do Ceu Albuquerque. Cet
incendie, qui a débuté mercredi, a mobilisé quelque 800 pompiers appuyés par
250 véhicules. « Ça a brûlé toute la journée », a raconté à l’Agence
France-Presse Matilde Simao, une habitante du village évacué de Pucariça.
Evacuation et
fermeture de l’A1
Les villages de
Pucariça, Braçal, Medroa et Amoreira avaient, en effet, été évacués dans
l’après-midi, alors que plusieurs habitants tentaient de prêter main-forte aux
secours à l’aide de simples seaux ou de tuyaux d’arrosage, selon des images
retransmises par les télévisions portugaises. Les autorités avaient pris la
décision d’interdire l’accès à l’A23 et à plusieurs routes nationales face à un
brasier qui a déjà détruit plusieurs résidences secondaires.
Un autre foyer
près de la commune de Mealhada, dans la région d’Aveiro, a entraîné la
fermeture dans les deux sens de l’A1, la principale autoroute du Portugal,
reliant Lisbonne à Porto, sur un tronçon d’une dizaine de kilomètres. L’A14 a
également été coupée sur la même longueur.
A Grandola
(Sud), dans la région de Setubal, un nouvel incendie a également forcé les
autorités à suspendre le trafic ferroviaire de la ligne sud, assurant la
liaison entre Lisbonne et la région touristique de l’Algarve.
Les
températures pourraient atteindre d’ici à dimanche les 39 °C.
D’autres
brasiers importants avançaient dans les régions de Castelo Branco et de Vila
Real, où un homme de 61 ans, suspecté d’avoir mis le feu près de la commune de
Lordelo, a été arrêté.
Alerte orange
du risque d’incendie
Les autorités
restaient cependant préoccupées par la situation météorologique attendue au
cours des prochains jours. En raison de températures élevées, qui pourront
atteindre d’ici à dimanche les 39 °, et de fortes bourrasques, toutes les
régions du Portugal ont été placées en alerte orange du risque d’incendie, le
deuxième échelon le plus élevé. Par ailleurs, le dispositif bilatéral avec
l’Espagne a été activé avec notamment l’envoi de deux Canadair, et un Canadair
marocain a également été mis à disposition
A la mi-juin,
un gigantesque incendie à Pedrogao Grande avait fait 64 morts et plus de 200
blessés, ravageant pendant cinq jours le centre du Portugal avant d’être
maîtrisé. Après ce drame, le Portugal a adopté une réforme des forêts visant à
réduire à terme le nombre d’eucalyptus, présents en masse sur son territoire,
cette essence étant particulièrement inflammable.
Journal-le
Monde,10.08.2017 ,article-complet
EUROPE
Accalmie sur le front des incendies en Grèce
La Grèce lutte
contre trois grands fronts d’incendie
Les pompiers
grecs tentent depuis trois jours de maîtriser trois fronts d’incendie dans le
pays, dont le plus préoccupant affecte l’un des poumons verts de la région
d’Athènes.
La Grèce lutte contre trois grands fronts
d’incendie
Sur la côte
orientale de l’Attique - la région d’Athènes - le feu s’approchait de nouveau
ce mardi en début d’après-midi de résidences de vacances dispersées, à une
cinquantaine de kilomètres à l’est de la capitale grecque. Trois habitations
ont été évacuées préventivement sur le conseil des autorités locales, a indiqué
à la télévision Skaï Mihalis Dassis, le maire du village de Kapandriti, situé
non loin de la station balnéaire de Kalamos où le feu avait pris dimanche.
Dans cette zone
de pinèdes et de maquis, les flammes étaient attisées par des vents instables,
toutefois moins forts qu’en matinée, selon les pompiers.
Sur les autres
grands fronts, près d’Amaliada dans l’ouest du Péloponnèse, et sur l’île
touristique de Zante, en mer Ionienne, le feu restait à l’écart des zones
habitées, a précisé un porte-parole des pompiers.
Soldats en
renfort
En Attique,
l’armée a été appelée en renfort, avec cent soldats déployés dans la matinée
pour assister les 240 pompiers et les volontaires mobilisés, soutenus par trois
avions et quatre hélicoptères.
L’odeur de
brûlé était perceptible jusqu’au centre d’Athènes, au ciel périodiquement
assombri par des traînées de fumée. Au moins cinq habitations ont jusque là été
détruites dans cet incendie, selon les autorités locales.
A Zante, parmi
de multiples foyers, deux feux principaux continuaient de progresser au
sud-ouest et au nord-est.
Controverse
En visite sur
l’île, le ministre de la Justice Stavros Kontonis a imputé les incendies à des
actes criminels, une thèse reprise par les autorités locales après le départ
d’une vingtaine de feux pour le seul week-end.
Depuis
dimanche, un total de 146 départs de feu ont été recensés sur tout le pays, la
plupart vite maitrisés, après une période relativement clémente en matière
d’incendies estivaux, plaies traditionnelles en Grèce en raison des
températures élevées et des vents forts.
Grèce: les incendies qui ont ravagé vendredi le nord
d'Athènes sont sous contrôle
SÉCHERESSE -
Des incendies, probablement d'origine humaine, ont ravagé vendredi la région
d'Athènes. Samedi, ils étaient sous contrôle, mais le risque reste très élevé
sur de nombreuses régions du pays, en raison de la sécheresse persistante.
Les incendies
ayant ravagé vendredi les environs d'Athènes et une autre région étaient sous
contrôle samedi. Mais les autorités grecques ont maintenu un haut niveau
d'alerte pour plusieurs zones.
Après avoir
touché plusieurs quartiers du nord-est d'Athènes et menacé des habitations,
l'incendie a été maîtrisé dans la nuit de vendredi à samedi. Le ministère grec
de l'intérieur a fait savoir que le risque d'incendie restait "très
élevé" samedi dans de nombreuses régions : l'Attique (la région autour
d'Athènes), la Grèce centrale, les Cyclades, le nord de l'Egée (îles de Chios,
Lesbos), le Péloponnèse, la Grèce occidentale, l'île de Zakynthos.
La police
d'Athènes a annoncé avoir arrêté deux hommes, un Grec et un Bulgare, soupçonnés
d'avoir involontairement déclenché les feux de forêts qui ont ravagé les
environs de la capitale. Ces deux hommes, âgés de 58 et 67 ans, devaient être
présentés au parquet.
La Grèce a
connu environ 80 départs de feu vendredi, dont des incendies particulièrement
intenses dans le sud-est du Péloponnèse, qui ont détruit 35 habitations et
ravagé des champs, selon la télévision publique ERT. Le gouvernement a demandé
l'aide de l'Europe. La France devait envoyer samedi deux avions Canadair et un
avion de reconnaissance.
18.07.2015,lenouvelliste-article-complet,,
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
A new comment or info to publish ?
Un article serieux ou news a donner?
Contact: ddami@voila.fr
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.