グローバルな気候 全球气候 глобального климата
Réchauffement Climat du Monde et
conséquences sur la planete Terre
Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
Climat Mondial sur Terre World Climate Change Clima globale Climate
Clima Global Global do Clima वैश्विक जलवायु küresel İklim المناخ العالمي
SPECIAL SUMMITS&NEWS
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Dama Driss ,Master en technologies
MONDE.2017,
7 millions de personnes menacées de famine autour du lac
Tchad
1,4 million
d'enfants risquent de mourir de la famine dans quatre pays
lequotidien.senegal,suite,article-click
AFRIQUE.Grandes sécheresses
En 2016, 108 millions de personnes étaient menacées par la
famine dans le monde
Cette
insécurité alimentaire risque de s'aggraver encore cette année, dans la mesure
où la famine menace directement quatre zones : le Soudan du Sud, la Somalie, le
Yémen et le nord-est du Nigeria.
La combinaison
de prix records, de conflits et de conditions climatiques extrêmes ont fait
grimper à 108 millions le nombre de personnes à la merci d'une famine en 2016,
selon un rapport soutenu par l'ONU et l'Union européenne, publié vendredi 31
mars.
Ce total
représente une augmentation de 35% des personnes confrontées à une
"insécurité alimentaire grave", dont le nombre était estimé à 80
millions en 2015. Le terme fait référence aux personnes souffrant déjà d'une
malnutrition aiguë et qui n'ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins
énergétiques de manière durable.
Les conflits en
cause neuf fois sur dix
Cette
insécurité alimentaire risque de s'aggraver encore cette année, dans la mesure
où la famine menace directement quatre zones : le Soudan du Sud, la Somalie, le
Yémen et le nord-est du Nigeria.
Parmi les
conditions météorologiques incriminées sont principalement des sécheresses et
des pluies irrégulières causées par le phénomène El Niño. Mais dans neuf des
dix pires crises humanitaires de l'année, un conflit civil a été un facteur
majeur de la faim.
franceinfo,publié
le 31/03/2017,suite,article-click
A LIRE AUSSI ,Entre la guerre civile et la famine, plus de 60 000
Sud-Soudanais ont fui leur pays en trois mois
AFRIQUE.Changements Climatiques Graves,Climate warning
L'Afrique de l'ouest touchée par la famine
francetvinfo,suite,article-click
La famine frappe à nouveau le continent africain
International - Au Soudan du Sud, 5 millions de personnes
ont faim
Si elle n'a
jamais vraiment quitté l'Afrique, la famine frappe de nouveau durement l'Est du
continent. Au Kenya, au Soudan du Sud, en Somalie, au Nigeria et Éthiopie, plus
de 20 millions de personnes, dont une majorité d'enfants, ont aujourd'hui
besoin d'une assistance humanitaire d'urgence, selon l'ONU.
À l'épicentre
de cette crise humanitaire, la guerre civile sévissant au Soudan du Sud depuis
en décembre 2013. Durant ces dernières années, les combats ont conduit à des
pillages, à la destruction des récoltes et au massacre du bétail. En tout, ce
sont 4,9 millions de personnes, soit la moitié de la population de ce pays qui
souffre de la faim. L'état de famine a d'ailleurs été officiellement déclaré
par le gouvernement sud-soudanais dans deux comtés de l'État de Unity.
Même symptôme
au Nigeria où la secte Boko Haram sème le chaos et les destructions depuis au
moins trois ans.
En Somalie,
c'est la combinaison du conflit armé, de la sécheresse, du changement
climatique, des maladies (choléra) qui est responsable de l'aggravation de la
malnutrition déjà endémique. Un quart de la population, soit 2,9 millions de
personnes, est ainsi plongé en état de crise alimentaire. En 2011, la
sécheresse avait fait plus de 260 000 victimes dans ce pays.
Benoît
Rouzaud,Publié le 08/04/2017 ,suite,article-click
AFRIQUE.Grandes sécheresses
Actualité
Monde Afrique
Famine au Soudan du Sud: les habitants contraints de manger
des feuilles
Une femme et
une fille portent de la nourriture provenant d'un centre d'aide humanitaire à
Ngop au Soudan du Sud, le 10 mars 2017.Une femme et une fille portent de la
nourriture provenant d'un centre d'aide humanitaire à Ngop au Soudan du Sud, le
10 mars 2017. afp.com/ALBERT GONZALEZ FARRAN
Le 20 février,
le gouvernement sud-soudanais avait déclaré l'état de famine dans les comtés de
Leer et de Mayendit dans l'ancien Etat d'Unité (Nord). Les Nations unies
évaluent à 100 000 le nombre de personnes directement menacées.
Des villageois
sud-soudanais en sont réduits à manger des feuilles d'arbres ou des semences
pour tromper leur faim dans des régions où la famine n'a pourtant pas encore
été déclarée, a rapporté lundi l'organisation Norwegian Refugee Council (NRC).
"Les
communautés qui tentent de survivre à une crise alimentaire aiguë ont recours à
des stratégies d'adaptation consistant à manger des aliments sauvages à peine
comestibles", a déclaré dans un communiqué la directrice du NRC pour le
Soudan du Sud, Rehana Zawa.
"Les
feuilles au goût amer mangées par les familles à qui nous avons parlé
proviennent de l'arbre de Lalop et ont une valeur nutritionnelle limitée. Quand
les familles mangent ces feuilles et quasiment rien d'autre, la malnutrition
fait son apparition rapidement", a poursuivi Mme Zawar, de retour d'une
mission près d'Aweil, dans l'ancien Etat de Bahr el Ghazal du Nord
(nord-ouest).
"Les familles n'auront rien à planter"
Par LEXPRESS,
publié le 10/04/2017,suite,article-click
AFRIQUE.Grandes
sécheresses
Famine:le monde vit sa "pire crise humanitaire"
depuis 1945,affirme l'ONU
Au Yemen, deux
tiers de la population a besoin d'assistance. (Photo d'illustration)Au Yemen,
deux tiers de la population a besoin d'assistance. (Photo d'illustration)
REUTERS
L'organisation
internationale alerte sur le risque de malnutrition et de famine qui touche 20
millions d'habitants de trois pays d'Afrique, et au Yémen.
"Les
Nations Unies lancent un avertissement, le monde fait face à sa pire crise
humanitaire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale". Dans une
déclaration vendredi devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le Secrétaire
général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence,
Stephen O'Brien a sonné l'alerte.
Selon
l'organisation internationale, plus de 20 millions de gens autour dans le monde
font face à des risques de malnutrition et de famine, dans quatre pays, le
Yémen, le Soudan du Sud, le Nigéria, et la Somalie, tous en proie à des
conflits armés.
"Beaucoup
de gens vont mourir de faim"
Stephen
O'Brien, qui s'est rendu au début du mois au Yémen, au Soudan du Sud et en
Somalie, a réclamé 4,4 milliards de dollars à la communauté internationale
d'ici juillet, pour "éviter une catastrophe." "Sinon, on peut
prédire que beaucoup de gens vont mourir de faim, perdre leurs moyens de
subsistance et voir annulés les acquis politiques durement gagnés au cours des
dernières années", a-t-il prévenu. "Sans des efforts collectifs et
coordonnés à l'échelle mondiale, des gens vont tout simplement mourir de faim.
Beaucoup d'autres vont souffrir et mourir de maladie. Des enfants vont être
retardés (dans leur développement) et manqueront l'école. Des moyens
d'existence, des avenirs et des espoirs seront perdus".
Au Yémen, la
"pire crise humanitaire au monde"
C'est au Yémen
que la situation est la plus dramatique. Selon l'ONU, deux tiers de la
population, soit 18,8 millions de personnes, y a besoin d'assistance. Plus de
sept millions de personnes "ignorent d'où proviendra leur prochain
repas", a détaillé Stephen O'Brien, en faisant état de déplacements
massifs de populations, déracinées par les combats entre forces
gouvernementales et houthistes.
Selon
l'organisation internationale, plus de 7400 personnes ont trouvé la mort dans
le conflit yéménite, depuis mars 2015.
Par LEXPRESS,
publié le 11/03/2017,,suite,article-click
AFRIQUE.Grandes
sécheresses
20 millions de personnes menacées par la famine, selon l'ONU
« Le monde fait
face à sa pire crise depuis 1945, sans des efforts collectifs et coordonnés à
l’échelle du globe, ces gens vont simplement mourir de faim. »
C’est par ces
mots que Stephen O’Brien, sous secrétaire général pour les affaires
humanitaires et coordinateur des secours d’urgence, alarmait la communauté
internationale dans son allocution du 10 mars dernier devant le Conseil des
Nations Unies à New York.
Cette grave
situation de famine touchera bientôt la Somalie, le Yémen, le Sud Soudan et le
Nigéria si les Nations Unies n’agissent pas vite.
Après avoir
constaté la situation de ces quatre pays, l’ONU estime que près de 20 millions
de personnes seraient en danger de mort imminent si la communauté
internationale n’arrive pas à rassembler près de 4,4 milliards de dollars d’ici
la fin mars.
En 2011 déjà,
la Somalie connaissait un tragique épisode de famine qui avait causé la mort de
près de 300 000 personnes. Comme le souligne Dominique Burgeon, directeur de la
division d’urgence de la FAO, il y a six ans, près de la moitié des personnes
concernées par les estimations des programmes d’aide internationale étaient
déjà mortes au moment de la déclaration de situation de famine.
La situation
somalienne est d’autant plus alarmante que le manque d’eau fait craindre un
retour des maladies infectieuses comme le choléra dans le nord du pays.
Le Yémen, le
Sud-Soudan, la Somalie et le Nigéria ne sont pas dans les mêmes zones
géographiques et ne partagent pas de frontières. Le dénominateur commun de ces
états est celui des conflits permanents qui créent une situation de sous
alimentation ou de malnutrition des populations. La violence et la guerre
constantes que connaissent ces pays empêchent le développement d’une
agriculture productive et tout accès à l’aide internationale d’urgence.
Au nord du
Nigéria, comme coupée du monde, la région de Borno, contrôlée par Boko Haram
depuis 2014 reste inaccessible à l’aide des volontaires humanitaires pour qui
les missions sont désormais trop périlleuses. C'est dans cette région que la
polio a réapparu alors qu'on la croyait éradiquée du continent africain.
Paris
Match,Publié le 16/03/2017 ,suite,article-click
AFRIQUE.Grandes
sécheresses
En images : la
Somalie sous la menace de la famine
Les grandes
sécheresses qui ravagent la Somalie depuis trois ans ont privé les populations
de nourriture à tel point que la moitié du pays est aujourd'hui dans l'attente
d'une aide alimentaire d'urgence. Le photographe Giles Clarke s'est rendu sur
place.
Depuis
plusieurs semaines, les Nations unies tirent la sonnette d’alarme sur les
risques d’une famine catastrophique en Somalie. Alors que l’ONU peine à réunir
des fonds pour tenter d’éviter ce drame, la moitié des habitants de ce pays de
la corne de l’Afrique, soit 6,2 millions de personnes, attendent une aide alimentaire
d’urgence, selon l’Organisation mondiale de la santé.
En 2011, une
crise alimentaire semblable avait fait 260 000 morts dans une indifférence
quasi générale. Cette année, le Nigeria et le Yémen sont aussi concernés par la
menace. Et deux régions sont déjà décrétées en état de famine au Soudan du Sud.
Point commun de ces quatre pays ? Ils sont ravagés par des guerres de longues
dates.
ref.jeuneafrique.Mag.24
mars 2017,suite,article-click
Monde.Environnement
Les émissions de CO2 liées à l'énergie ont stagné à nouveau en
2016
Climat: les
émissions mondiales de gaz carbonique liées à l'usage de l'énergie ont stagné
pour la troisième année de suite en 2016
Les émissions
mondiales de gaz carbonique liées à l'usage de l'énergie ont stagné pour la
troisième année de suite en 2016, à cause du succès des énergies renouvelables
et du gaz naturel au détriment du charbon, selon l'Agence internationale de
l'énergie (AIE).
Ces émissions
en provenance du secteur électrique, des transports ou encore du bâtiment, qui
représentent trois quarts des émissions de gaz à effet de serre, se sont
élevées à 32,1 gigatonnes l'an dernier, a précisé vendredi l'agence énergétique
basée à Paris.
Elles sont de
plus en plus décorrelées de la croissance économique (+3,1%), du fait notamment
des progrès réalisés en termes d'efficacité énergétique, des changements
structurels de l'économie mondiale et d'une prise de conscience accrue du changement
climatique.
Les émissions
de CO2 sont restées stables en Europe et elles ont même diminué aux États-Unis
et en Chine, les deux plus gros émetteurs et consommateurs d'énergie, ce qui a
permis de compenser les hausses observées dans d'autres régions du monde.
"Ces trois
années de stabilité des émissions dans une économie mondiale en croissance
marquent l'émergence d'une tendance", a commenté le directeur exécutif de
l'AIE, Fatih Birol, dans un communiqué.
Même s'il y
voit "une source d'optimisme", il estime néanmoins
"prématuré" d'affirmer que les émissions mondiales de CO2 ont atteint
un sommet. Et cette stagnation est de toute façon jugée insuffisante pour
limiter le réchauffement climatique à 2 degrés.
Outre-Atlantique,
les émissions de CO2 ont reculé de 3% (soit -160 millions de tonnes),
atteignant un plancher depuis 1992, dans une économie en croissance de 1,6%.
Cette baisse
s'explique par le boom du gaz de schiste et d'une production électrique
d'origine renouvelable plus compétitive, qui ont supplanté en partie le
charbon, l'énergie fossile la plus polluante.
"Pour la
première fois, la production d'électricité à partir de gaz naturel a dépassé
celle au charbon l'an dernier aux États-Unis", a relevé l'AIE.
En Chine, les
émissions de CO2 se sont repliées de 1%, dans le sillage également d'une baisse
de la demande de charbon, sous le coup de mesures anti-pollution, malgré une
croissance économique de 6,7%.
"Deux
tiers de la hausse de la demande chinoise d'électricité (+5,4%) ont été satisfaits par les énergies
renouvelables, principalement hydraulique et éolienne, ainsi que par le
nucléaire", a souligné l'AIE.
En Europe
également, le charbon a perdu du terrain, avec une demande en baisse de 10%
contre une hausse de 8% pour le gaz.
Lire la suite,article1-click-ici
Survie climat
Terrestre.2017-2100
Part de Pollution des G pays,Les Deux Grands Pollueurs,la
main dans la main?
Poutine doute
de la part de l'homme sur l'aggravation des changements climatiques..et Trump
va trancher sur l'accord de paris fin Avril 2017
Russie(7,5%) et
Etats-Unis (17,9%) représentent à eux deux près d'un quart des émissions de gaz
à effets de serre des pays de la planète. Pour rappel, la température moyenne
de la planète a déjà gagné près de 1 degré Celsius depuis la Révolution
Industrielle et encore bien plus en Arctique ou en Méditerranée. Le temps est
compté, répètent les climatologues. Pour arriver à plafonner le réchauffement
sous 2°C, les émissions de gaz à effet de serre doivent cesser de croître, puis
être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, selon les experts du climat.
MONDE .Loƅƅy Mondial anti-sauvegarde du climat
Exxon Mobil à la manoeuvre..avec le clan des pays du petrole
Comment Trump
prépare avec les Russes un désengagement de la ...contribution à l'action des
Nations Unies pour le climat ..
Les Etats-Unis
s'apprêtent à supprimer ou réduire leur participation financière aux actions
internationales contre le réchauffement et cherchent à créer un front
climato-sceptique avant de quitter le GIEC.
Dans les
prochains jours Trump doit annoncer comment il compte remettre en cause les
décisions prises par son prédécesseur sur la question climatique. Des
décisions, aussi bien sur le plan intérieur qu’à l’international, pour réduire
à néant ce qu’il a appelé « la politique stupide de Barack Obama ».
Le déroulé dans
le temps de ce détricotage reste à définir car, notamment pour l’Accord de
Paris signé en 2015, des divergences subsistent au sein de son équipe de la
Maison Blanche. Même la fille du Président, Ivanka, conseille à son père d’être
prudent dans ce domaine alors qu’elle n’occupe aucun poste officiel. Les
désaccords ne portent pas sur le fond, mais sur la programmation des mesures.
Notamment en ce qui concerne la façon de présenter ce désengagement du «
consensus international », alors que les travaux préparatoires à la COP 23, sont
déjà en cours à Bonn. Ils doivent être finalisés du 8 au 18 mai par une réunion
des experts et des ministres spécialisés. Les nouveaux négociateurs américains
sont déjà sur place et cherchent activement des alliés dans les pays à «
tendances climato-sceptique » comme les monarchies pétrolières, l’Australie,
l’Inde, l’Iran, le Brésil, les nations productrices de charbon et évidemment la
Russie.
Exxon Mobil à la manoeuvre
Pour cette
raison, depuis le mois de janvier des discussions discrètes se déroulent avec
les responsables russes. Les intermédiaires sont de hauts responsables d’Exxon
Mobil, dont l’ancien patron, Rex Tillerson, est désormais le Secrétaire d’Etat
américain. Comme ses anciens cadres, il a gardé de solides relations au
Kremlin. Pour ce « lobby » discret, il s’agit de se coordonner, de créer un
front commun des climato-sceptiques en quelque sorte, auquel viendraient se
joindre d’autres pays.
Au cours de ces
contacts, les émissaires du Kremlin ont rappelé aux Américains qu’au mieux, ils
ne souhaitaient pas que leur pays ratifie l’Accord de Paris avant trois ou
quatre ans. Comme la Fédération de Russie est actuellement le cinquième
contributeur du monde en gaz carbonique, les Russes cachent mal qu’ils
préféreraient ne jamais honorer formellement leur signature. D’autant plus que
le chiffre avancé de 8 % (des émissions mondiales) n’est qu’une estimation. Car
l’appareil statistique du pays n’est pas fiable, la Russie entretient le secret
sur son parc industriel vétuste et les observateurs des Nations Unies n’y ont
pas facilement accès. Et enfin, il ne faut pas oublier qu’en raison du
réchauffement climatique, le permafrost (sol gelé en permanence) fond
rapidement en libérant des milliers de tonnes de méthane, un gaz à effet de
serre 40 fois plus puissant que le CO 2 des vieilles usines et les centrales
fonctionnant au charbon. Enfin, le rêve russe d’une libre circulation des
navires au nord de la Sibérie grâce à la fonte des glaces repose sur une
poursuite du réchauffement climatique…
Nier le réchauffement pour faire des économies
L’Australie,
l’Inde, l’Australie, l’Arabie Saoudite, l’Iran et même le Venezuela ont déjà
fait savoir à travers leurs réseaux diplomatiques et des contacts à Bonn,
qu’ils seraient prêts, au moins en partie, à se joindre à ce front des
climato-sceptiques. En mettant en avant à quel point un renoncement aux
programmes de lutte contre réchauffement climatique « soulagerait » leurs
économies. Une argumentation qui se trouve être exactement celle de Donald
Trump. Sur le plan intérieur comme au niveau planétaire.
Aux Etats-Unis,
la nouvelle administration va publier des textes qui annuleront toutes les
fermetures (annoncées par Obama) de mines de charbon ainsi que celles des
centrales thermiques utilisant ce combustible. Un décret en préparation
autorisera l’ouverture de nouvelles exploitations minières. Il est également
prévu de revenir sur la règlementation (pourtant bien légère) des émissions des
voitures et des camions. Pour le reste tous les changements se feront par
l’intermédiaire du budget en préparation. Qu’il s’agisse du national et de
l’international.
L'accord de Paris et le GIEC menacés
Les Etats-Unis
ne financeront plus aucune recherche ni aucun programme liés au climat ou les
réduiront fortement. Ce qui concerne, par exemple, la participation à la lutte
contre le réchauffement du Département d’Etat et l’Agence Américains pour
l’international qui perdront chacune 10 milliards de dollars, soit 30 % de leur
budget. La contribution à l’action des Nations Unies pour le climat et celle au
Fonds Vert seront supprimées. Tout comme le financement au groupe de travail de
scientifiques chinois et américains sur le climat. En fait, quand on examine le
détail des nouvelles prévisions budgétaires déjà parvenus au Sénat, il ne reste
pratiquement plus rien de la participation des Etats-Unis au financement des
actions contre le réchauffement. Ce qui pourrait entraîner, d’après plusieurs
articles de la presse américaine, à ce que le pays se retire, avec d’autres, de
tout le processus des conférences climatiques et de l’organisme onusien qui les
soutient depuis 30 ans. Ce qui impliquerait aussi le retrait de la
participation au Groupe intergouvernemental pour l’étude du climat créé en
1988. Surtout si les « avocats » de la sortie des USA de l’accord de Paris
l’emportent.
ref.Politis-27
mars 2017,article-click-ici
International,30
mars 2017
Poutine doute de l'impact de l'homme sur le climat, Trump
prendra position en mai
Les chefs
d'Etat américain et russe ont confirmé jeudi leurs positions climatosceptiques.
Alors que le
président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé mercredi qu'il prendra
position «d'ici fin mai» sur l'accord de Paris sur le climat, Vladimir Poutine
a remis en cause la part de l'homme dans le changement climatique.
Les tenants du
climato-scepticisme ont vu jeudi deux des plus puissants dirigeants au monde
leur donner satisfaction. Premier à dégainer, le président russe Vladimir
Poutine, qui a remis en cause la part de l'homme dans le changement climatique,
en affirmant que le réchauffement mondial n'était pas provoqué par les
émissions de gaz à effet de serre.
L'augmentation générale des températures,
«commencé dans les années 1930», pourrait être lié selon lui notamment «à des
cycles globaux sur Terre». «A l'époque, il n'y avait pas encore de tels
facteurs anthropologiques comme les émissions, mais le réchauffement avait déjà
commencé», a déclaré Poutine, lors d'un Forum sur l'Arctique à Arkhangelsk,
dans le Grand nord russe, selon des images diffusées par la télévision
publique.
Côté américain, quelques heures après avoir
signé le «décret sur l'indépendance énergétique» qui ordonne un réexamen de la
mesure phare de son prédécesseur démocrate, Donald Trump a annoncé trancher
«d'ici fin mai» sur l'accord de Paris sur le climat. Signé fin 2015 par plus de
190 pays dont les Etats-Unis, qui l'ont également ratifié, il a été vivement
critiqué durant la campagne du candidat républicain. «Nous sommes en train
d'examiner les questions liées à l'accord et comptons aboutir à une décision
d'ici le sommet du G7, fin mai, si ce n'est plus tôt», a déclaré Sean Spicer,
porte-parole de l'exécutif américain.
SALE TEMPS POUR LA SURVIE DU CLIMAT DE LA PLANETEConexion,Petrole,charƅon,..et Goldman Sax..entre autres
DEPUIS DES ANNEES,
LES COMPAGNIES QUI GOUVERNENT.. LE CLIMAT DE LA TERRE
Sacrifice de l'avenir de la planete..pour..quelques tonnes de petrole en plus en Siƅerie et Arctique..ou au tiers Monde !
Donald Trump a confié l'Écologie à un climatosceptique (Myron Ebell, ancien avocat des compagnies de charbon et petrole d'Oklahoma)..puis,Trump nomme à la diplomatie le PDG d'ExxonMobil ,groupe petrolier mondial.. !
Analyse-synthese :prés nomination de l'ancien avocat des compagnies de charbon et petrole d'oklahoma,Myron Ebell à la tête de l'Agence de protection de l'environnement américaine(Myron fut un ancien d'un groupe de pseudo-chercheurs ou climato-sceptiques(Global Warming and International Environmental Policy at the Competitive Enterprise Institute),defendant plutot les compagnies petrolieres&charbonieres et refusant de croire au rechauffement climatique mondial,financés secretement..par ExxonMobil) et qui fut porté au poste de responsable de l'agence contre laquelle il s'est battu pendant des années?!, le President Trump ,a encore annoncé la couleur le 13decembre2016..et renforcé sa nouvelle equipe,avec Rex Tillerson (promu secrétaire d'Etat des Etats-Unis )..PDG d'ExxonMobil compagnie deja connue dans le passé pour differentes affaires de pollution ,loƅƅying ,ou corruption notoire ,etc..et qui vise encore en cette periode des centaines de milliards de dollars de contrats..a l’est et a l’ouest !
La Presse Internationale ,a sortit plusieurs écrits&puƅlis en decemƅre2016,voir-mini-selection d’articles-utiles :
ARTICLE-REFERENCE1 :Jn.Romandie,article-complet-article1
ARTICLE-REFERENCE2 : lepoint-magazine,click-ici,ou lire ci-dessous :
Donald Trump a nommé comme chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson, PDG du géant pétrolier ExxonMobil qui a ses entrées à Moscou, une nomination qui provoque des remous chez certains conservateurs inquiets du rapprochement annoncé avec la Russie.
Nota : .
Il est probable que le président américain ne tente pas de l’abroger, mais
qu’il décide de ne pas en respecter les termes. L’accord de Paris deviendrait
alors une sorte de coquille vide aux Etats-Unis.»
AMERICA.le 28
mars.Menace sur Climat :
Donald Trump engage une contre-révolution énergétique
Le président
américain a signé mardi un décret remettant en cause l’essentiel de la
réglementation mise en place par son prédécesseur pour lutter contre le
réchauffement.
Donald Trump signe
dans les locaux de l’agence de protection de l’environnement un décret
favorisant les énergies fossiles, le 28 mars.
Donald Trump a
donné une impulsion décisive à sa contre-révolution énergétique dans les murs
de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), mardi 28 mars.
Il a signé un décret remettant en cause l’essentiel de la réglementation mise
en place par son prédécesseur pour lutter contre le réchauffement climatique.
Ce thème a d’ailleurs disparu des discours présidentiels depuis l’arrivée à la
Maison Blanche de M. Trump. Ce dernier a transformé la question des énergies en
pur enjeu économique et géostratégique : créations d’emplois et indépendance
énergétique.
La signature de
ce décret constitue un message qui va bien au-delà des frontières américaines.
Officiellement, la nouvelle administration continue de réexaminer l’hypothèse
d’une sortie de l’accord de Paris, dans le cadre duquel Washington s’est engagé
à baisser de 26 % à 28 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025,
par rapport à 2005. M. Trump s’est prononcé à maintes reprises contre cet
accord pendant la campagne présidentielle, tout comme le nouveau directeur de
l’EPA, Scott Pruitt, climatosceptique revendiqué, qui a remis en cause, début
mars, la responsabilité humaine dans le dérèglement du climat.
Mais le coût
politique d’une telle décision divise, y compris au sein de la Maison Blanche,
selon la presse américaine. Le secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, ancien
responsable du géant pétrolier Exxon Mobil, s’était d’ailleurs prononcé, au
cours de son audition de confirmation au Sénat en janvier, en faveur d’un
maintien des Etats-Unis dans l’accord. Les autorités françaises ne cachent pas
qu’elles aussi jugent cette option préférable, indépendamment des mesures intérieures
choisies, pour éviter tout effet d’entraînement.
« La fin de la
guerre contre le charbon »
Le décret signé
mardi vise pourtant directement l’outil privilégié par Barack Obama pour tenir
les engagements de réduction des gaz à effets de serre pris en 2015 : la
fermeture des centrales thermiques...
L’accès à la
totalité de l’article est protégé ,
la banquise avait perdu près de 2 millions de km2 de surface gelée par
rapport à la moyenne de 1981 à 2010
En novembre
dernier, la banquise avait perdu près de 2 millions de km2 de surface gelée par
rapport à la moyenne de 1981 à 2010 : c’est plus que la superficie du Québec.
Le mois de
novembre dernier a été le cinquième plus chaud de l’histoire moderne au niveau
mondial, d’après le dernier bilan publié lundi par l’Agence américaine
d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Au Québec, certaines zones du
Grand Nord ont connu des températures jusqu’à 20 °C supérieures aux normales au
cours des deux premières semaines.
Les États-Unis
ont quant à eux connu l’automne le plus chaud depuis le début du recueil national
des données en 1895. À l’échelle planétaire, c’est l’ensemble de 2016 qui
s’apprête à dépasser 2015 et 2014 pour décrocher le titre peu convoité d’année
la plus chaude de l’histoire. « Ce n’est pas encore officiel, mais c’est un
conditionnel bien assuré, selon tous les scénarios, 2016 devrait décrocher le
premier rang », a estimé André Monette, météorologue en chef à MétéoMédia. Le
bilan final de l'année 2016 sera officialisé à la mi-janvier par l'organisme
américain. Pour les onze premiers mois de l'année, la température à la surface
des océans et des terres s'est située 0,93 °C au-dessus de la moyenne du XXe
siècle (14 degrés), surpassant le précédent record de l'année 2015 de 0,7 °C, a
précisé la NOAA dans son bulletin mensuel des températures sur le globe.
Sur les onze
mois entiers écoulés en 2016, huit (de janvier à août) ont dépassé les records
enregistrés depuis 122 ans, sous l’effet notable du phénomène El Niño. À partir
de septembre cependant, sa « sœur » La Niña, bien que faible, a contribué à
rafraîchir la planète. Au moins, à freiner l’accélération du réchauffement,
après seize mois consécutifs qui avaient dépassé chacun leur tour les barrières
précédentes.
L’Arctique et
l’Antarctique ont perdu une surface de glace supérieure à la taille du Québec
Ainsi, la
période de septembre à novembre n’est « que » la deuxième aux températures les
plus hautes depuis 1894. Cela n’a pas empêché l’Arctique et l’Antarctique de
connaître leur plus faible superficie pour un mois de novembre depuis 1979 et le
début de la récolte de ces données-ci.
L’Arctique a
perdu près de 2 millions de km2 de surface gelée par rapport à la moyenne sur
ce mois entre 1981 et 2010. C’est plus que la superficie du Québec. Cette
donnée vertigineuse est aussi valable pour les glaces de l’Antarctique, qui ont
perdu 1,8 million de km2 sur la même période.
L'évolution des températures depuis 1880
2016, année la
plus chaude de l’histoire moderne
Usa.Donald Trump au pouvoir :
America First, climate last
Le changement
climatique effacé du site de la Maison-Blanche
MétéoMédia-20
janv. 2017
Le changement climatique effacé du site de la Maison-Blanche
À peine Donald
Trump investi vendredi, la page consacrée au réchauffement climatique a disparu
du site Internet de la Maison-Blanche. Elle est maintenant remplacée par un
texte sur la nouvelle politique énergétique basée sur la relance radicale de
l'industrie des énergies fossiles américaines.
C'est à midi
pile, soit au moment où Donald Trump devenait officiellement le 45e président
des États-Unis, que la page consacrée au réchauffement climatique sur le site
Web de la Maison-Blanche a disparu. Une minute plus tôt, elle était encore
disponible, a constaté le média MotherBoard. La mise à jour du site Internet
terminée à la suite de la passation de pouvoir, il n'existait plus aucune
mention du changement climatique.
L'Administration
Trump a mis un point d'honneur à supprimer le plan d'action sur le climat initié
par Barack Obama, ainsi que sur d'autres mesures environnementales pour plutôt
appuyer les industries américaines du pétrole, du charbon et du gaz, selon un
communiqué sur l'énergie publié sur le même site, qui présente la politique
officielle du nouveau président des États-Unis.
« Le président
Trump est déterminé à éliminer des politiques nocives et non nécessaires comme
le plan d'action pour le climat et la loi sur les eaux des États-Unis. Le fait
de retirer ces régulations contraignantes va grandement aider les travailleurs
américains en augmentant les revenus de plus de 30 milliards de dollars sur les
sept prochaines années », peut-on lire sur le site de la Maison-Blanche.
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Cinq raisons de
manifester contre Trump
Presque tous
les jours, le président américain Donald Trump signe une loi aux conséquences
négatives pour le peuple, le climat ou la paix
Usa.Climat - Réchauffement - Effet de serre
Actualités News
Environnement-19 mars 2017
17 Républicains
défient Trump et prônent la lutte contre le changement climatique
Dix-sept
Républicains membres du Congrès des Etats-Unis se sont engagés dans la lutte
contre le changement climatique, défiant ainsi leur Président Donald Trump.
Ainsi,Dix-sept
Républicains membres du Congrès des
Etats-Unis ont signé une résolution mercredi s'engageant à chercher des
manières « viables sur le plan économique » de limiter le réchauffement
climatique, s'opposant ainsi aux opinions exprimées par le président Donald
Trump, qui a qualifié le changement climatique de canular.
Les
Républicains Elise Stefanik de New York, Carlos Curbelo de Floride et Ryan
Costello de Pennsylvanie ont présenté la législation à la Chambre des
Représentants des Etats-Unis, promettant « d'étudier et de répondre aux causes
et aux effets des changements mesurés de nos climats mondial et régional » et
de trouver des manières « d'équilibrer les activités humaines » qui y
contribuent.
« La question a
été politisée de manière regrettable il y a près de 20 ans et nous sommes en
train d'en enlever le côté politique, de réduire le tapage fait à ce sujet et
de se concentrer sur les défis et les solutions potentielles » a déclaré Carlos
Curbelo.
Jay Butera, un
membre du groupe Citizens Climate Lobby, a déclaré que la résolution était « un
pas important vers une alliance des deux partis pour trouver des solutions ».
Une résolution
similaire a été introduite par les républicains lors du Congrès précédent, avec
17 signatures.
Le nouvel
administrateur de l'Agence pour la Protection Environnementale désigné par
Donald Trump, Scott Pruitt, a déclaré jeudi qu'il ne pensait pas que le dioxyde
de carbone était un contributeur majeur du changement climatique.
« Les
commentaires du chef de l'EPA sont déconcertants » a déclaré Carlos Curbelo. «
C'est comme dire que la Terre est plate en 2017. Nous devons insister sur les
politiques basées sur des preuves et la science ».
La résolution
intervient dans un contexte d'inquiétude et de confusion croissantes sur la
façon dont les politiques environnementales de l'administration Trump prennent
forme. Après avoir qualifié le changement climatique de canular et avoir promis
pendant la campagne en 2016 de retirer les Etats-Unis de l'Accord de Paris sur
le climat s'il était élu, Donald Trump a demandé aux compagnies d'énergie de le
conseiller pour savoir s'il devait effectivement se retirer.
Donald Trump a
cependant appelé mercredi à un réexamen des standards d'efficience en
carburants des véhicules américains, mis en place par l'ancien président Barack
Obama. Cet appel a été vivement critiqué par les démocrates et les groupes de
défense de l'environnement qui l'ont accusé de risquer de créer encore
davantage d'émissions de dioxyde de carbone et de faire augmenter les coûts des
carburants.
Une majorité écrasante de scientifiques affirment que les
activités humaines ' y compris la combustion de pétrole, de gaz et de charbon -
sont le principal moteur de l'augmentation des températures mondiales.
USA : DES ÉLUS RÉPUBLICAINS DÉFIENT TRUMP SUR LE
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
17 Républicains
prennent le contre-pied de Donald Trump. Selon Reuters, un groupe d’élus a
présenté aujourd’hui une proposition de loi qui "promet d’étudier et de
répondre aux causes et aux effets des changements constatés dans les climats
mondiaux et régionaux".
Un texte qui
reconnait l’impact des activités humaines sur le réchauffement climatique et
qui se veut trans-partisan. L’objectif étant de "trouver des solutions que
nous pouvons tous rallier et auxquelles nous pouvons travailler avec nos
collègues républicains et démocrates", a expliqué Carlos Curbelo,
représentant de Floride à la Chambre des représentants.
Cette
mobilisation survient après les propos de Scott Pruitt. Le chef de l’EPA,
l’agence américaine de protection de l’environnement, a estimé, vendredi
dernier, que les émissions de dioxyde carbones (CO2) n’étaient pas une des
causes déterminantes du réchauffement climatique.
"Ce qui
revient à affirmer que la terre est plate", a commenté Carlos Curbelo.
Selon le Républicain, "beaucoup, beaucoup plus" d’élus de tous bords
sont intéressés par la question du réchauffement climatique et envisagent de
rejoindre "officiellement cet effort".
Climat28 mars 2017 ,Trump veut effacer les années Obama
Le président
américain a signé mardi le «Décret sur l'indépendance énergétique» misant sur
les énergies fossiles.
Donald Trump
entame mardi le détricotage des mesures de lutte contre le réchauffement
climatique mises en place par son prédécesseur Barack Obama, avec la volonté
affichée de donner un coup de pouce aux énergies fossiles, au nom de l'emploi.
Dans une
séquence chargée en symboles, le président américain, qui a ouvertement mis en
doute la réalité du changement climatique, se rendra au siège de l'Agence de
protection de l'environnement (EPA), à quelques centaines de mètres de la
Maison Blanche, pour signer le «Décret sur l'indépendance énergétique».
Ce décret
contribuera à s'assurer que l'énergie soit «abordable et propre» afin de
«favoriser la croissance économique et les créations d'emplois», selon le résumé
d'un responsable de la Maison Blanche...
Le nouveau
patron de l'EPA, Scott Pruitt, martèle sa volonté de rompre avec
l'administration précédente qui «avait une stratégie résolument anti-énergies
fossiles». Scott Pruitt, qui a récemment affirmé, à rebours du consensus
scientifique international, que les émissions de CO2 n'étaient pas une des
causes majeures du réchauffement climatique en cours, a réitéré ses critiques
sur l'accord de Paris sur le climat.
Paris, un
«mauvais accord»
«Nous nous
sommes pénalisés avec des pertes d'emplois alors que la Chine et l'Inde n'ont
pas pris de mesures pour faire face au problème», a-t-il affirmé, faisant fi
des engagements pris par ces deux pays. «Pour moi, Paris a tout simplement été
un mauvais accord», a-t-il ajouté.
Changement climatique: Donald Trump remet les gaz
ETATS-UNISAvec
son décret sur l’énergie, le président américain veut effacer les mesures
prises par Obama.
«Evidemment, ce
n’est pas une bonne nouvelle pour le climat.» En découvrant la teneur du décret
«Indépendance de l’énergie», dévoilé mardi 28 mars par le président américain
Donald Trump, Martin Beniston ne peut s’empêcher de lâcher un petit rire. Amer.
«Il s’agit d’une véritable rupture par rapport à la précédente administration,
qui avait pris des mesures pour lutter contre le réchauffement climatique»,
poursuit le directeur de l’Institut des sciences de l’environnement à
l’Université de Genève (UNIGE).
En effet, après
sa tentative d’abrogation de la loi sur la «Protection des Patients et les
Soins Abordables» (Obamacare), le nouveau locataire de la Maison-Blanche
s’attaque à présent à une autre mesure phare de son prédécesseur: le «Clean
Power Plant». Cette loi visait à imposer aux centrales thermiques des
réductions de leurs émissions de CO2 de 32% d’ici 2030, par rapport à 2005. Son
entrée en vigueur – elle est pour l’heure bloquée par la justice – devait
conduire à la fermeture des centrales les plus polluantes des Etats-Unis et à
respecter les termes de l’Accord de Paris, signé lors de la COP21 en décembre
2015.
Mais Trump en a
décidé autrement en levant, via ce nouveau décret, «les obstacles inutiles»
dans le secteur de l’énergie afin de favoriser la création d’emplois.
Concrètement, le texte prévoit d’annuler l’interdiction de l’octroi de
nouvelles concessions de mines de charbon sur des terres fédérales, d’assouplir
les règles sur l’émission de méthane dans les exploitations gazières et
pétrolières et de réduire la place accordée à la lutte contre le réchauffement
climatique dans les agences du gouvernement.
Mais quels
seront les effets concrets de ce décret? «Il s’agit d’une mesure très
symbolique et électoraliste, répond Martin Beniston, Prix Nobel de la paix en
2007 avec le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
(GIEC). Trump veut détruire l’héritage d’Obama. Mais dans les faits, je ne
pense pas que cela va changer grand-chose. Si les mines de charbon ferment, les
unes après les autres, aux Etats-Unis, ce n’est pas en raison des lois de
protection de l’environnement. C’est parce qu’elles ne sont plus rentables par
rapport aux autres énergies.» De la même façon, l’exploitation des sables bitumineux
se heurte à un prix du baril trop faible – 50 dollars, alors qu’il faudrait
passer le seuil de 100 dollars – pour concurrencer les gisements traditionnels.
«Bien sûr,
certaines industries polluantes doivent se frotter les mains, reconnaît Martin
Beniston. Mais dans l’ensemble, beaucoup d’entreprises ont déjà investi afin de
réduire leurs émissions. Et elles ne reviendront pas en arrière puisqu’elles
ont compris que plus une usine est propre, plus elle s’avère concurrentielle.»
Reste que, sans
effort supplémentaire, les Etats-Unis n’ont aucune chance de respecter l’Accord
de Paris sur le climat, ratifié par l’administration Obama. «Trump avait
prévenu qu’il trouvait qu’il s’agissait d’un mauvais accord durant la campagne.
Pour autant, sortir du jour au lendemain d’un tel traité n’est pas forcément
aisé, souligne Martin Beniston. Il est probable que le président américain ne
tente pas de l’abroger, mais qu’il décide de ne pas en respecter les termes.
L’accord de Paris deviendrait alors une sorte de coquille vide aux Etats-Unis.»
CHINA.Climat Pékin fait la leçon à Trump
Quand la Chine
appelle les Etats-Unis à tenir leurs engagements sur le climat… Mardi, Donald
Trump a promis un renouveau de l’industrie du charbon et signé un décret
remettant en cause ses objectifs de réduction d’émissions de CO2. «Nous sommes
d’avis que toutes les parties doivent honorer leurs engagements et prendre des
mesures concrètes et volontaristes afin de mettre en œuvre l’accord» de Paris,
a réagi le ministère chinois des Affaires étrangères.
Libération-29
mars 2017,article
EUROPE.
Les Pays-Bas veulent sauver le climat après l'offensive
de Trump
Les Pays-Bas
aimeraient organiser une conférence internationale sur le climat aux
Etats-Unis, alors que Donald Trump a promis un renouveau de l'industrie du
charbon.
Le gouvernement
néerlandais veut organiser aux Etats-Unis une conférence internationale sur le
climat intitulée "ClimateFirst", a indiqué mercredi la secrétaire
d'Etat à l'Environnement, au lendemain de la promesse du président américain
Donald Trump sur un renouveau de l'industrie du charbon. "Nous espérons
que les autorités fédérales se joindront à nous: le but est d'avancer ensemble,
pas de retourner, littéralement, à l'âge du charbon", a assuré la secrétaire
d'Etat Sharon Dijksma au micro de la radio nationale Radio1. Les conséquences
de la décision de M. Trump, qui a signé la veille le "décret sur
l'indépendance énergétique", sont "très nuisibles", a-t-elle
ajouté, soulignant que "les Etats-Unis sont toujours le deuxième pollueur
au monde et doivent prendre leurs responsabilités".
Le décret de M.
Trump ordonne un réexamen de la mesure phare de son prédécesseur démocrate,
Barack Obama, le "Clean Power Plan" qui impose aux centrales
thermiques des réductions de leurs émissions de CO2. Sa signature a provoqué de
nombreuses réactions, dans le monde et au sein même des Etats-Unis.
"Beaucoup
d'États américains sont prêts à se mettre au travail grâce à de nouveaux
partenaires, dont l'Europe", a affirmé Mme Dijskma, "c'est pourquoi
nous voulons organiser avec eux, des Etats du Canada et d'autres pays, une
conférence aux Etats-Unis, sous le slogan +ClimateFirst+" ou encore
"Le Climat d'abord", en référence au slogan souvent répété de M.
Trump, "les Etats-Unis d'abord". "La question essentielle est:
allons-nous vraiment faire quelque chose au sujet du climat? Allons-nous
réaliser les promesses faites à nos enfants et petits-enfants à Paris?", a
ajouté Mme Dijksma, sans pour autant spécifier quels sujets seraient abordés ou
quand la conférence serait organisée.
La conférence
pas liée à l'annonce de Donald Trump
Cette
conférence n'est pas liée à l'annonce de M. Trump, assure pourtant la
secrétaire d'Etat, réfutant tout parallèle avec le fonds "She
decides" ("Elle décide"), lancé par La Haye pour compenser
l'arrêt du financement américain d'ONG soutenant l'accès à l'avortement et qui
a récolté quelque 181 millions d'euros.
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ETATS-UNIS
Donald Trump signe un décret abrogeant une mesure phare de
Barack Obama sur le climat
écrit par le conseil d’administration d’Exxon?
Le président américain
a ordonné le réexamen du «Clean Power Act» en disant vouloir lutter contre «la
guerre au charbon».
onald Trump
signe un décret abrogeant une mesure phare de Barack Obama sur le climat
Le président
des Etats-Unis Donald Trump a signé ce mardi un décret ordonnant un réexamen de
la mesure phare de son prédécesseur Barack Obama sur le climat, le «Clean Power
Plan», qui impose aux centrales thermiques des réductions de leurs émissions de
CO2.
Lors d’un bref
discours au siège de l’Agence de protection de l’environnement (EPA), durant
lequel il n’a pas mentionné une seule fois la question du changement
climatique, Donald Trump a martelé sa volonté de «mettre fin à la guerre contre
le charbon».
Selon lui, la
signature de ce décret «permettra à l’EPA de se concentrer sur sa mission
essentielle: protéger l’air et l’eau». Ce décret, coup de pouce assumé aux
énergies fossiles, suscite de vives interrogations sur l’attitude des
Etats-Unis vis-à-vis de l’accord de Paris sur le climat signé fin 2015 par plus
de 190 pays après des années d’âpres négociations.
Annonçant «une
nouvelle ère» dans le secteur énergétique aux Etats-Unis, Donald Trump a
insisté sur l’impérieuse nécessité, selon lui, de supprimer nombre de
réglementations environnementales «inutiles et destructrices d’emplois». «Nous
adorons les mineurs du charbon, des gens fantastiques», a-t-il martelé,
promettant de leur «redonner du travail». «Nous produirons du charbon américain
pour faire fonctionner les industries américaines», a-t-il encore lancé.
«On dirait
qu’il a été écrit par le conseil d’administration d’Exxon»
Parmi les chefs
démocrates au Congrès, Chuck Schumer a dénoncé un texte qui démontre selon lui
que le lobby des énergies fossiles «est de retour aux affaires» avec
l’administration Trump. «On dirait qu’il a été écrit par le conseil
d’administration d’Exxon, sans le moindre respect pour la santé et la sécurité
de Américains ou pour la planète», a-t-il poursuivi.
LIBERATION— 28
mars 2017,article-click-ici,
Climat : nouvelle charge de Bernie Sanders contre Donald
Trump
Ça faisait
quelques jours que Bernie Sanders n’avait pas attaqué Donald Trump. Le voilà de
retour pour tacler le président des États-Unis sur la signature du "décret
sur l’indépendance énergétique".
Donald Trump
l’a dit et répété, il va revenir sur les engagements des États-Unis pour
l’environnement. C’est dorénavant chose faite après la signature, le 28 mars,
du "décret sur l’indépendance énergétique", qui n’a pas manqué de
faire réagir Bernie Sanders, sénateur du Vermont.
“Cet homme est
un danger, un terrible danger”
Interviewé à la
télévision américaine le 29 mars, le sénateur n’a pas mâché ses mots, disant
que Donald Trump allait à l’encontre de tous les avertissements de la
communauté scientifique.
publié le
30/03/2017 ,article-click-ici,
Environnement :
Comment Donald Trump détricote les mesures prises par Barack
Obama
Le président
américain a signé, mardi, un "décret sur l'indépendance énergétique".
Après son
revers sur l'abrogation de l'Obamacare, la réforme du système de santé portée
par Barack Obama, Donald Trump s'attaque aux mesures environnementales de son
prédécesseur. Le président américain, qui a par le passé estimé que le
réchauffement climatique était une invention des Chinois, a signé, mardi 28
mars, le "décret sur l'indépendance énergétique". Ce texte a pour but
d'abroger une série de réglementations édictées du temps de Barack Obama sur la
lutte contre les changements climatiques.
Comment Donald
Trump déconstruit-il petit à petit la politique environnementale de l'ancien
président démocrate ? Franceinfo vous donne des éléments de réponse.
Il saborde
l'Agence de protection de l'environnement
La lutte contre
le réchauffement climatique et les mesures pour l'environnement ont été mises à
mal dans le premier projet de budget de Donald Trump. Dans un document transmis
au Congrès le 16 mars, le président américain a montré sa volonté d'amputer de
près d'un tiers l'enveloppe de l'Agence de protection de l'environnement (EPA),
soit 2,6 milliards de dollars en moins sur les 8,3 milliards actuels. Une telle
coupe ferait tomber le budget de l'agence à son plus bas niveau depuis quarante
ans.
En dehors du
budget, il a également nommé Scott Pruitt pour diriger l'EPA. Climatosceptique
assumé, ce dernier martèle sa volonté de rompre avec l'administration
précédente. Pour exemple, il avait auparavant intenté quatorze procédures
contre l'agence pour abroger ou atténuer certaines réglementations. Il s'était
notamment battu contre le plan climat de l'administration Obama, le "Clean
Power Plan", élaboré justement par l'EPA.
Il veut
relancer l'industrie du charbon
Donald Trump
affiche aussi sa volonté de donner un coup de pouce aux énergies fossiles, en
mettant "fin à la guerre contre le charbon", au nom de l'emploi..
MONDE.
7 choses à savoir sur le décret anti-climat de Donald Trump
chabon,pétrole,réchauffement
climatique,décret,trump,anti-carbone,climatosceptique
Donald Trump
veut "mettre fin à la guerre contre le charbon"
Contrarié sur
l'immigration et la santé, Donald Trump continue ses attaques contre l'héritage
Obama et veut se rattraper sur l'environnement. Si l'on peut dire. Après avoir
donné son feu vert, le vendredi 24 mars 2017, au Keystone XL, un projet
controversé de nouvel oléoduc entre le Canada et les Etats-Unis, le président
américain a entamé ce mardi le détricotage des mesures de lutte contre le
réchauffement climatiques mises en place par son prédécesseur Barack Obama,
avec la volonté affichée de donner un coup de pouce aux énergies fossiles, au
nom de l'emploi. Pourquoi et avec quelles conséquences ? Décryptage.
1. Pour Trump,
"l'ennemi de l'économie, c'est l'environnement"
A 20h, heure de
Paris, le président américain qui a ouvertement mis en doute la réalité du
changement climatique, s'est rendu ce mardi au siège de l'Agence de protection
de l'environnement (EPA), à quelques centaines de mètres de la Maison Blanche,
dont il déjà réduit de près d'un quart le budget de fonctionnement, pour signer
le "Décret sur l'indépendance énergétique". "Pour "rendre sa grandeur à
l'Amérique", selon ses mots. L'équipe en place à la Maison Blanche estime
que ce décret doit contribuer à s'assurer que l'énergie soit "abordable et
propre" afin de "favoriser la croissance économique et les créations
d'emplois". Clairement, pour l'administration Trump, les clauses
environnementales destinées à préserver le climat et la planète sont "les
ennemies de l'emploi", qu'elle entend relancer par le démantèlement des
réglementations fédérales anti-carbone.
2. L"indépendance
énergétique" passe par le réexamen du Clean Power Plan d'Obama
Le texte, qui
vise à réduire "les obstacles inutiles" dans le secteur énergétique à
travers la remise en cause de plusieurs règlementations anti-carbone, veut
restaurer "l'indépendance énergétique" de l'Amérique. Il annule la fin des concessions des mines de
charbon du pays et gomme les mesures destinées à réduire les émissions de
méthane des installations pétrolières et gazières. L'administration américaine
n'est plus tenue d'intégrer les conséquences du réchauffement climatique dans
ses décisions politiques. Enfin, le décret présidentiel ordonne en particulier un réexamen de la
mesure phare de son prédécesseur démocrate: le Clean Power Plan (CPP, Projet
pour une énergie propre).
Le CPP impose
aux centrales thermiques des réductions de leurs émissions de CO2 de 32% d'ici
2030 par rapport à 2005. S'il entrait en vigueur, il se traduirait par la
fermeture de nombre de centrales à charbon (les plus anciennes et les plus
polluantes). Dans les faits, il est cependant pour l'heure bloqué depuis
février 2016 par la justice américaine, qui avait été saisie par une trentaine
d'Etats, majoritairement républicains. Autant dire que le réexamen du Clean
Power Plan ne se fera pas demain et prendra "un certain temps" comme
le reconnaît l'exécutif, en évoquant en particulier les procédures de
consultation du public en vigueur à l'EPA.
3. La relance
du "magnifique charbon propre" développera-t-il vraiment l'emploi ?
Même s'il est
en déclin, le charbon reste une composante essentielle du paysage énergétique
américain. Les centaines de centrales à charbon réparties sur le territoire
fournissent environ un tiers de l'électricité du pays, à égalité avec le gaz
naturel et devant le nucléaire et l'hydroélectricité. Donald Trump évoque
régulièrement devant ses partisans sa volonté de relancer l'exploitation du
"magnifique charbon propre", un thème privilégié de sa campagne.
"De nombreux mineurs vont retrouver du travail", a-t-il affirmé le
semaine dernière dans le Kentucky.
Mais la plupart
des experts sont très sceptiques et doutent que le décret du 45e président
américain puisse se traduire par des créations nettes d'emplois dans ce
secteur. "Cela n'aura pratiquement aucun impact", juge le professeur
James Van Nostrand, de la West Virginia University, rappelant que le déclin du
charbon est d'abord lié à la hausse des coûts d'exploitation et la concurrence
accrue du gaz naturel. "Démanteler l'EPA et se débarrasser de la
règlementation ne fera pas renaître l'industrie du charbon", explique le
spécialiste. Faute de demande locale,
les compagnies minières n'embaucheront pas pour autant : seules les mines les
plus rentables resteront en production et poursuivront leur mécanisation.
4. Les énergies
vertes sont-elles menacées ?
Certes, la
Chambre de commerce américaine a salué avec force l'annonce de la remise en
cause du Clean Power Plan de Barack Obama, jugeant qu'il était "non
seulement illégal, mais mauvais pour les familles et les entreprises
américaines". Pas question pour autant pour l'Amérique de remettre en
question l'essor de son économie verte : les filières industrielles américaines
des énergies renouvelables, en plein boum, sont créatrices d'emplois et de
richesses. En effet, le gel par la Cour Suprême du CPP n'a pas empêché les
compagnies de production d'électricité d'anticiper son application en
remplaçant de nombreuses centrales au charbon par de chaudières à gaz, des
parcs éoliens ou des centrales solaires.
Par ailleurs,
aux Etats-Unis, les Etats ont beaucoup de pouvoir. La Californie, très avancée
en matière d'énergies renouvelables, solaire notamment, ou encore le Midwest,
sur l'éolien, vont continuer leurs développements, dans un secteur
particulièrement juteux... et vertueux.
5. Abandon des
objectifs de réduction des émissions de CO2 de 30% d'ici à 2030
"Pour moi,
Paris a tout simplement été un mauvais accord", Scott Pruitt, directeur de
l'EPA
Si
l'administration Trump met en avant sa volonté de conserver des textes relatifs
à la propreté de l'eau et de l'air, elle reste en revanche à ce stade muette
sur sa politique en matière de climat, c'est-à-dire la réduction des émissions
de gaz à effet de serre. Le nouveau patron de l'EPA, Scott Pruitt, ne cesse de
marteler sa volonté de rompre avec l'administration précédente qui "avait
une stratégie résolument anti-énergies fossiles". Scott Pruitt qui a
récemment affirmé, à rebours du consensus scientifique international, que les
émissions de CO2 n'étaient pas une des causes majeures du réchauffement climatique
en cours, a réitéré ses critiques sur l'accord de Paris sur le climat.
"Nous nous sommes pénalisés avec des pertes d'emplois alors que la Chine
et l'Inde n'ont pas pris de mesures pour faire face au problème", a-t-il
affirmé, faisant fi des engagements pris par ces deux pays.
6.
"Oublier" l'accord de Paris sur le climat
L'administration
Trump n'a toutefois pas encore tranché sur la position qu'elle entendait
adopter sur l'accord emblématique sur le climat, conclu dans la capitale
française fin 2015 par plus de 190 pays. "C'est en cours de
discussion", a indiqué lundi soir un responsable de l'exécutif sous
couvert d'anonymat. L'accord n'étant pas contraignant, il y a fort à parier que
les Etats-Unis, deuxièmes plus gros émetteurs de gaz à effet de serre au monde
derrière la Chine, vont purement et simplement "oublier" leurs
engagements dans le cadre de la COP21, sur une réduction de 26% à 28% de leurs
émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 par rapport à 2005.
Un retrait des
Etats-Unis de l’accord de Paris "ternirait clairement l’image de
l’Amérique", a pour sa part estimé Todd Stern, l’émissaire américain sur
le climat de 2009 à 2016, sous l’administration Obama. "Ce serait vu de
manière extrêmement négative dans le monde entier et il y aurait des dommages
collatéraux au-delà du climat", a-t-il ajouté dans un entretien à l’AFP.
7. Trump ne
rayera pas tout d'un seul trait de plume
Aux Etats-Unis,
les réactions contre le décret Trump sont vives, le gouverneur démocrate
californien Jerry Brown a notamment dénoncé "un cadeau inconscient du
président Trump aux pollueur". Certes, le décret Trump sur l'énergie ne
demande pas de vote au Congrès et ne risque donc pas un échec politique
similaire à l'abrogation de l'Obamacare. Mais comme pour les décrets anti-immigration,
il y aura des recours contre son application et les tribunaux américains seront
certainement saisis, notamment, par des associations environnementales.
Pourquoi un tel changement à 180° pourrait-il remettre radicalement en question
ce qui était jugé prioritaire, bon pour le pays et réaliste avant l'accession
de Trump à la Maison Blanche, il y a tout juste deux mois ? De même que le
Clean Power Plan de Barack Obama, pour l'heure bloqué par la justice, qui avait
été saisie par une trentaine d'Etats majoritairement républicains, le
"Décret sur l'indépendance énergétique" ne sera donc pas appliqué
demain, si tant est qu'il le soit
29/03/2017.CHINA.Pollution
de l'air..bonne nouvelle :
en Chine, Pékin
a fermé sa dernière centrale au charbon »
International
Climat : Trump s'attaque à l'héritage d'Obama et l'accord de
Paris
Une majorité
d'Américains pense que le budget de l'EPA devrait soit resté tel quel soit être
augmenté.
Une majorité
d'Américains pense que le budget de l'EPA devrait soit resté tel quel soit être
augmenté.
Donald Trump a
promis un renouveau de l'industrie du charbon dans un discours au cours duquel
il n'a toutefois pas mentionné une seule fois la question du changement
climatique.
À défaut
d'avoir pu abroger comme il le voulait l'Obamacare, Donald Trmp semble avoir
réussi à détruire une partie de l'héritage législatif laissé par son prédécesseur.
Le président américain Trump a annulé mardi par décret une bonne partie des
réglementations contre le réchauffement climatique mises en place par
l'administration Obama, afin de stimuler la production d'énergies fossiles sur
le sol américain.
Le décret de
Donald Trump demande à l'EPA (Agence de protection de l'environnement)
d'enclencher un processus de "révision" formel du projet. Une
révision susceptible de déclencher de nouvelles contestations en justice, qui
pourraient, selon certains procureurs généraux des Etats, durer plusieurs
années.
Relancer le
charbon et les emplois associés
"Mon
administration met un terme à la guerre contre le charbon", a dit le
locataire de la Maison blanche avant de signer le décret.
"Par le
décret promulgué aujourd'hui, je prends des mesures historiques pour lever les
restrictions sur l'énergie américaine, pour en finir avec l'intrusion du
gouvernement et abroger les réglementations destructrices d'emplois".
La principale
mesure visée par ce décret sur l'"indépendance énergétique" est le
Clean Power Plan, introduit par Barack Obama en 2014, et qui était au cœur des
efforts engagés par l'ancienne administration démocrate pour lutter contre le
changement climatique. Contraignant les Etats à réduire d'un tiers d'ici 2030,
par rapport aux niveaux de 2005, les émissions de dioxyde de carbone dans les
centrales électriques, le plan n'a toutefois jamais été mis en oeuvre en raison
des recours en justice déposés par plusieurs Etats républicains.
Le Clean Power
Plan devait permettre aux Etats-Unis de respecter les engagements souscrits
dans l'accord de Paris de décembre 2015, qui entend limiter la hausse des
températures à moins de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels.
Le texte
prévoit en outre d'annuler l'interdiction de l'octroi de nouvelles concessions
de mines de charbon sur des terres fédérales, d'assouplir les règles sur
l'émission de méthane dans les exploitations gazières et pétrolières et de
réduire la place accordée à la lutte contre le réchauffement climatique dans les
agences du gouvernement.
ExxonMobil
appelle Trump à respecter l'accord de Paris
L'annonce a été
loin de plaire à tous. La compagnie pétrolière ExxonMobil a ainsi demandé à
l'administration Trump de respecter l'accord de Paris qu'elle considère
"comme un cadre efficace pour répondre aux risques du changement
climatique", selon une lettre datée du 22 mars et communiquée mardi par
cette entreprise à l'AFP.
"Nous
pensons que les Etats-Unis sont en bonne position pour être compétitifs dans le
cadre de l'accord de Paris avec d'abondantes ressources en faible teneur en
carbone comme le gaz naturel et des entreprises privées innovantes y compris
dans les secteurs du pétrole, du gaz et de la pétrochimie", écrit Peter
Trelenberg, responsable des politiques environnementales chez ExxonMobil dans
cette lettre adressée à David Banks, conseiller spécial du président Donald
Trump pour l'énergie internationale et l'environnement.
L'ex-PDG
d'ExxonMobil, Rex Tillerson, est l'actuel chef de la diplomatie de Donald
Trump. Il s'était exprimé en faveur d'une taxe carbone alors qu'il dirigeait
cette entreprise. Selon une étude du département de l'Energie, les emplois dans
l'éolien aux Etats-Unis ont grimpé l'an dernier de 32%, et ceux dans l'énergie
solaire de 25%.
Opposition internationale
À
l'international, la décision américaine a été largement critiqué.
Christiana
Figueres, ancienne secrétaire exécutive de la Convention-cadre sur le
changement climatique, qui a participé à l'élaboration de la COP21 à Paris,
juge que le décret Trump sur l'énergie est une erreur.
"Essayer
de rendre les énergies fossiles compétitives face au boom du secteur des
énergies renouvelables [...], c'est aller à l'encontre du mouvement
économique", dit-elle.
L'ancien
président de la COP 21, Laurent Fabius, y est également allé de son petit mot,
estimant que cela était un "recul grave".
"Le
démantèlement d'importantes réglementations protectrices, l'encouragement à des
projets polluants d'énergies fossiles, l'annonce d'une amputation massive des
budgets nationaux et internationaux dans ce domaine sont contraires aux
connaissances scientifiques les mieux établies et aux objectifs d'intérêt
général poursuivis par l'Accord mondial de Paris, déjà ratifié par 141 pays
dont les Etats-Unis", juge Laurent Fabius dans un communiqué.
De son côté,
Pékin a réaffirmé mercredi être toujours lié par ses engagements pris dans le
cadre de l'accord de Paris. Début septembre, la Chine, qui représente 20% du
total des émissions de gaz à effet de serre, et les Etats-Unis (18%) avaient
officiellement endossé ensemble l'accord de Paris, qui est entré en vigueur
deux mois plus tard.
"Peu
importe comment évoluent les politiques des pays tiers sur le changement
climatique, la détermination, les objectifs et la politique de la Chine en tant
que grand pays en développement responsable face au changement climatique ne
changera pas", a dit le porte-parole du ministère des Affaires étrangères,
Lu Kang.
>> Aller
plus loin Climat : Trump peut-il saboter l'Accord de Paris 2015?
Etats-Unis : Trump attaque le bilan climat d'Obama
Entourés de
mineurs Trump s'applaudit après avoir signé le "décret sur l'indépendance
énergétique" qui ordonne un réexamen du "Clean Power Plan", qui
impose aux centrales thermiques des réductions de leurs émissions de CO2, le 28
mars 2017 à Washington (AFP/JIM WATSON)
InternationalDonald
TrumpClimatréchauffement climatique
Le président
des Etats-Unis veut relancer le secteur du charbon, contrairement aux
engagements de son prédécesseur de lutter contre le réchauffement climatique.
Il l’avait
promis, il l’a fait. Donald Trump s'est attaqué frontalement mardi au bilan de
Barack Obama sur le climat, promettant un renouveau de l'industrie du charbon
dans un discours au cours duquel il n'a pas mentionné une seule fois la
question du changement climatique. Désormais, les centrales thermiques ne
seront plus soumises à des réductions de leurs émissions de CO2.
Au le siège de
l'Agence de protection de l'environnement (EPA), à quelques centaines de mètres
de la Maison Blanche, le président américain a signé le «décret sur
l'indépendance énergétique» qui ordonne un réexamen de la mesure phare de son
prédécesseur démocrate: le «Clean Power Plan». «Mon administration met fin à la
guerre contre le charbon», a lancé, entouré de mineurs, le président
républicain qui a, à plusieurs reprises par le passé, mis en doute la réalité
du réchauffement de la planète et le rôle des activités humaines dans ce
dernier.
Annonçant «une nouvelle ère» dans le secteur
énergétique aux Etats-Unis, Donald Trump a insisté sur l'impérieuse nécessité
de supprimer nombre de réglementations environnementales «inutiles et
destructrices d'emplois». «Nous adorons les mineurs du charbon, des gens
fantastiques», a-t-il martelé, promettant de leur «redonner du travail».
Ce décret
suscite de vives interrogations sur l'attitude des Etats-Unis vis-à-vis de
l'accord de Paris sur le climat signé fin 2015 par plus de 190 pays, que le
magnat de l'immobilier n'a à aucun moment évoqué.
Le «Clean Power
Plan» (projet pour une énergie propre), qui a pour but d'accélérer la
transition énergétique, impose aux centrales thermiques des réductions de leurs
émissions de CO2 de 32% d'ici 2030 par rapport à 2005. S'il entrait en vigueur,
il se traduirait par la fermeture de nombre de centrales à charbon, les plus
anciennes et les plus polluantes. Il est cependant, pour l'heure, bloqué par la
justice, qui avait été saisie par une trentaine d'Etats, majoritairement
républicains.
Mars2017.Actualité
Monde Amérique du Nord
Trump signe un décret pour "mettre fin à la guerre
contre le charbon" d'Obama
Donald Trump
signe son décret sur "l'indépendance énergétique", le 28 mars
2017.Donald Trump signe son décret sur "l'indépendance énergétique",
le 28 mars 2017. REUTERS/Carlos Barria
Le président
des Etats-Unis a officiellement ordonné le réexamen de la loi contraignant les
centrales thermiques à des réductions de leurs émissions de gaz à effet de
serre.
Donald Trump a
tiré son premier coup de fusil sur l'accord de Paris sur le climat. Le
président des Etats-Unis a signé ce mardi le "décret sur l'indépendance
énergétique", ordonnant un réexamen de la mesure phare de son prédécesseur
Barack Obama, le "Clean Power Plan". Ce dernier impose aux centrales
thermiques des réductions de leurs émissions de CO2.
Lors d'un bref
discours au siège de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), durant
lequel il n'a pas mentionné une seule fois la question du changement
climatique, Donald Trump a martelé sa volonté de "mettre fin à la guerre
contre le charbon". "Cela permettra à l'EPA de se concentrer sur sa
mission essentielle: protéger l'air et l'eau", a lancé le président
républicain qui a, à plusieurs reprises par le passé, mis en doute la réalité
du réchauffement de la planète et le rôle des activités humaines dans ce
dernier.
Les Etat-Unis
sont le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine.
Ce décret suscite de vives interrogations sur l'attitude de Washington
vis-à-vis de l'accord de Paris sur le climat signé fin 2015 par plus de 190
pays après des années d'âpres négociations.
"Les
mineurs de charbon, des gens fantastiques"
Annonçant
"une nouvelle ère" dans le secteur énergétique aux Etats-Unis, Donald
Trump a insisté sur l'impérieuse nécessité, selon lui, de supprimer nombre de
réglementations environnementales "inutiles et destructrices
d'emplois".
"Nous
adorons les mineurs du charbon, des gens fantastiques", a-t-il martelé,
promettant de leur "redonner du travail". "Nous produirons du
charbon américain pour faire fonctionner les industries américaines",
a-t-il encore lancé.
Du charbon est
déchargé de camions en provenance de mines de charbon du terminal de Savage,
dans l'Utah, le 26 août 2016.Du charbon est déchargé de camions en provenance
de mines de charbon du terminal de Savage, dans l'Utah, le 26 août
2016.afp.com/GEORGE FREY
Le "Clean
Power Plan" (projet pour une énergie propre), qui a pour but d'accélérer
la transition énergétique, impose aux centrales thermiques des réductions de
leurs émissions de CO2 de 32% d'ici 2030 par rapport à 2005. S'il entrait en
vigueur, il se traduirait par la fermeture de nombre de centrales à charbon,
les plus anciennes et les plus polluantes.
Il est
cependant, pour l'heure, bloqué par la justice, qui avait été saisie par une
trentaine d'Etats, majoritairement républicains. Réexaminer ce projet
"prendra un certain temps", a reconnu l'exécutif, évoquant en
particulier les procédures de consultation du public en vigueur à l'EPA.
Une énergie en
déclin face à la concurrence
En déclin
marqué, le charbon reste cependant une composante importante du paysage
énergétique américain. Les centaines de centrales à charbon réparties sur le
territoire fournissent environ un tiers de l'électricité du pays, presque à
égalité avec le gaz naturel (en forte progression) et devant le nucléaire et
l'hydroélectricité.
États-Unis : Donald Trump démantèle le "bilan
climat" de Barack Obama
Le président
américain a promis une vraie renaissance du charbon. Un pas de plus vers la
remise en cause de l'Accord de Paris sur le climat signé en 2015.
Les jours du
Clean Power Plan de Barack Obama sont comptés. Dans un discours prononcé mardi
au siège de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), Donald Trump a
assuré que l'industrie du charbon serait bientôt de nouveau florissante, et a
laissé de côté la question du changement climatique. « Mon administration met
fin à la guerre contre le charbon », a-t-il ainsi lancé, entouré de plusieurs
mineurs. Le président américain en a également profité pour signer un tout
nouveau « décret sur l'indépendance énergétique », qui permet un réexamen de la
politique environnementale de son prédécesseur à la Maison-Blanche. Le Clean
Power Plan de Barack Obama impose, pour l'instant, aux centrales thermiques des
réductions d'émissions de CO2.
Le président
républicain a, à plusieurs reprises par le passé, mis en doute la réalité du
réchauffement de la planète et le rôle des activités humaines dans ce dernier.
Ce décret, coup de pouce assumé aux énergies fossiles, suscite de vives
interrogations sur l'attitude des États-Unis vis-à-vis de l'Accord de Paris sur
le climat, signé fin 2015 par plus de 190 pays, que le magnat de l'immobilier
n'a, à aucun moment, évoqué.
L'annonce a
provoqué une cascade de réactions à travers le monde. Le ministre français des
Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a souligné dans un tweet que la France
continuerait à se battre contre le changement climatique « avec tous les gens
de bonne volonté, y compris aux États-Unis ». Annonçant « une nouvelle ère »
dans le secteur énergétique aux États-Unis, Donald Trump a insisté sur
l'impérieuse nécessité de supprimer nombre de réglementations environnementales
« inutiles et destructrices d'emplois ». « Nous adorons les mineurs du charbon,
des gens fantastiques », a-t-il martelé, promettant de leur « redonner du
travail ».
Renouveau du « charbon propre »
Le Clean Power
Plan (projet pour une énergie propre), qui a pour but d'accélérer la transition
énergétique, impose aux centrales thermiques des réductions de leurs émissions
de CO2 de 32 % d'ici à 2030 par rapport à 2005. S'il entrait en vigueur, il se
traduirait par la fermeture de nombreuses centrales à charbon, les plus
anciennes et les plus polluantes. Il est cependant, pour l'heure, bloqué par la
justice, qui avait été saisie par une trentaine d'États, majoritairement
républicains.
En déclin
marqué, le charbon reste cependant une composante importante du paysage
énergétique américain. Les centaines de centrales à charbon réparties sur le
territoire fournissent environ un tiers de l'électricité du pays, presque à
égalité avec le gaz naturel (en forte progression) et devant le nucléaire et
l'hydroélectricité. Donald Trump évoque régulièrement devant ses partisans sa
volonté de relancer l'exploitation du « magnifique charbon propre », mais la
plupart des experts sont sceptiques. « Démanteler l'EPA et se débarrasser de la
réglementation ne fera pas renaître l'industrie du charbon », juge le
professeur James Van Nostrand de l'université de West Virginia, rappelant que
le déclin de cette énergie fossile est d'abord lié à la concurrence accrue du
gaz naturel et des énergies renouvelables.
Le nombre
d'emplois dans ce secteur est passé de 88 000 en 2008 à 66 000 en 2015, selon
le ministère de l'Énergie. Le décret signé mardi supprime par ailleurs une
demi-douzaine de décisions de Barack Obama liées au climat, telles que celle
portant sur l'interdiction de nouvelle exploitation de charbon sur des terres
fédérales.
Une forte
opposition
Parmi les chefs
démocrates au Congrès, Chuck Schumer a dénoncé un texte qui démontre, selon
lui, que le lobby des énergies fossiles « est de retour aux affaires » avec
l'administration Trump. « On dirait qu'il a été écrit par le conseil
d'administration d'Exxon, sans le moindre respect pour la santé et la sécurité
des Américains ou pour la planète », a-t-il poursuivi. La compagnie pétrolière
ExxonMobil a pourtant joint sa voix aux défenseurs de l'Accord de Paris et a
demandé à l'administration Trump de le respecter « comme un cadre efficace pour
répondre aux risques du changement climatique », indique l'entreprise dans une
lettre adressée à la Maison-Blanche et obtenue mardi par l'Agence
France-Presse.
Pour Bob Ward,
du Grantham Research Institute à la London School of Economics, renoncer au
Clean Power Plan rendrait « pratiquement impossible pour les États-Unis d'atteindre
leurs objectifs de l'Accord de Paris », soit une baisse de 26 % à 28 % des
émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005. Si cette analyse ne fait pas
l'unanimité, le signal envoyé par l'administration Trump au reste de la
communauté internationale est clair : Washington ne déterminera pas sa politique énergétique en fonction des
enjeux climatiques.
Le nouveau
patron de l'EPA, Scott Pruitt, qui a récemment affirmé, à rebours du consensus
scientifique international, que les émissions de CO2 n'étaient pas une des
causes majeures du réchauffement en cours, a estimé dimanche que Paris avait «
été tout simplement un mauvais accord ». Un éventuel retrait des États-Unis,
qui représenterait une véritable déflagration, fait l'objet d'âpres débats au
sein de l'administration. « C'est en cours de discussion », a indiqué lundi
soir un responsable de l'exécutif sous le couvert de l'anonymat. Un retrait des
États-Unis de l'accord de Paris « ternirait clairement l'image de l'Amérique »,
a estimé Todd Stern, l'émissaire américain sur le climat de 2009 à 2016, sous
l'administration Obama. « Ce serait vu de manière extrêmement négative dans le
monde entier et il y aurait des dommages collatéraux au-delà du climat »,
a-t-il ajouté dans un entretien à l'Agence France Presse.
Actualité
Monde Amérique du Nord
Climat: les grands explorateurs dénoncent la politique de
Trump
Le président Trump a notamment donné son feu
vert vendredi à la construction de l'oléoduc controversé Keystone XL, auquel
son prédécesseur Barack Obama avait mis son veto au nom de la lutte contre le
réchauffement climatique.Le président Trump a notamment donné son feu vert
vendredi à la construction de l'oléoduc controversé Keystone XL, auquel son
prédécesseur Barack Obama avait mis son veto au nom de la lutte contre le
réchauffement climatique. afp.com/NICHOLAS KAMM
Face au
climato-scepticisme de l'administration de Donald Trump, les grands
explorateurs et de nombreuses personnalités s'inquiètent. Elles appellent
"un retour à la vision d'Obama".
Après l'échec
cuisant de l'abrogation de l'Obamacare, Donald Trump a dû ce weekend faire face
à de vives critiques sur sa politique climatique.
Du grand
explorateur britannique Ranulph Fiennes au pilote de Solar Impulse Bertrand
Piccard, en passant par l'acteur Robert de Niro, plusieurs personnalités ont
exprimé samedi soir à New York leurs inquiétudes face au climato-scepticisme de
l'administration Trump, à l'occasion du 113e dîner annuel du Club des
explorateurs
Revenir à la
vision Obama
"Dans les
années 70, on concevait des traîneaux légèrement imperméables au cas où il y
ait un peu d'eau là-haut", a déclaré à l'AFP Ranulph Fiennes, en se
souvenant de ses premiers voyages dans l'Arctique, qu'il a traversé à pied tout
comme l'Antarctique.
"A partir
du milieu des années 90, on adaptait des canoës pour qu'ils puissent servir de
traîneaux. Et maintenant, par rapport à ma dernière visite il y a cinq ans, la
zone est devenue telle que les avions à ski ne peuvent même plus
atterrir", alerte-t-il face à la fonte des glaces.
"Il faut
que Trump revienne à la vision d'Obama, qui encourageait tout ce qui peut
combattre le changement climatique, et ne pas l'aggraver", a-t-il ajouté.
Le président
Trump a notamment donné son feu vert vendredi à la construction de l'oléoduc
controversé Keystone XL, auquel son prédécesseur Barack Obama avait mis son
veto au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Son administration
a également déposé mi-mars un projet de budget sabrant dans la quasi-totalité
les fonds alloués à la lutte contre le réchauffement.
"Il faut
utiliser des technologies propres"
"Aujourd'hui,
les solutions (face au réchauffement) sont rentables", a souligné le
Suisse Bertrand Piccard, qui recevait au dîner la médaille du Club pour son
tour du monde historique à l'énergie solaire à bord de l'avion à énergie
solaire Solar Impulse 2.
"Elles
créent des emplois, font des bénéfices, elles alimentent la croissance tout en
protégeant l'environnement. Donc si vous voulez 'rendre sa grandeur à
l'Amérique', vous devez utiliser les technologies propres!", a-t-il
ajouté, en allusion au célèbre slogan de Donald Trump.
L'acteur
new-yorkais Robert de Niro, présent au dîner en tant qu'admirateur des grands
explorateurs, a lui aussi dénoncé la politique environnementale de la nouvelle
administration.
"Chaque
jour apporte de nouvelles informations montrant que nous nous éloignons à toute
allure du bon sens et de la protection de la planète", a déploré cet
opposant notoire à Donald Trump, accusant le gouvernement américain de
"nier les faits sur le changement climatique".
MONDE.
Trump est-il en train de mettre le feu au climat ?
La Tribune
publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes",
diffusée sur Arte. Aujourd'hui, Trump est-il en train de mettre le feu au
climat ?
Selon le
dernier rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), 2016 a été
l'année la plus chaude jamais enregistrée. Et les constats alarmants se
succèdent, 2017 étant déjà au cœur des inquiétudes.
Pourtant,
l'émergence du climato-scepticisme est plus que présente, même au sein de la
Maison-Blanche. Donald Trump assure d'ailleurs que le changement climatique est
un « canular inventé par les Chinois ». Inquiets, les scientifiques ont peur de
voir disparaître l'expertise mondiale sur le climat (NASA, Union of Concerned
Scientists) et que la pensée économique domine à jamais l'environnement.
Le président
américain, qui a annoncé vouloir se retirer de l'accord de Paris, mais aussi
vouloir annuler les 3 milliards de dollars promis au Fonds vert pour le climat
de l'ONU, est-il en train de mettre le feu au climat ?
Pour en
débattre, Bruno Latour, philosophe et sociologue des sciences, Laure Noualhat,
journaliste spécialiste de l'environnement et Philippe Chalmin, économiste et
professeur à l'Université Paris-Dauphine.
Par 28
minutes-Arte ,30/03/2017,article1-click-ici,
INTERNATIONAL
Trump tourne le dos au climat, les Etats américains ne le
suivent pas forcément
Donald Trump a
choisi de tourner le dos à l'action climatique, mais Etats et villes américains
ne vont pas forcément le suivre, pas plus que les pays engagés dans la
transition énergétique qu'exige l'accord de Paris, prévoient des experts.
"Ceux qui
ont été aux avant postes de la transition énergétique aux Etats-Unis, ce sont
les Etats fédérés et les villes", souligne Célia Gautier, du Climate
Action Network, si bien que "l'action en faveur du climat va se
poursuivre".
Mais "vu
qu'il y aura un recul de l'action fédérale, pour atteindre les objectifs fixés
par Obama (baisse des émissions de gaz à effet de serre de 26 à 28% entre 2005
et 2025), il faudra de nouvelles mesures au niveau local", ajoute-t-elle.
Mercredi, la
Maison Blanche a indiqué ne pas avoir pris de décision sur l'adhésion à
l'accord de Paris. La veille, Donald Trump avait signé un décret pour en finir
avec le plan Obama visant à fermer les centrales à charbon les plus polluantes.
"Nous
honorerons nos engagements (...) en faveur d'une économie basée sur des
énergies propres et qui place les intérêts des populations avant ceux des gros
pollueurs", avaient réagi dans un communiqué mardi les élus de Californie,
d'Oregon et de l'Etat de Washington, représentant "50 millions de
personnes". Les maires de Seattle, San Francisco, Los Angeles, New York,
Austin, Chicago, Philadelphie, etc. se sont exprimés dans le même sens.
Alden Meyer du
think tank "Union of concerned scientists" veut croire que le pays
peut aller à rebours de la Maison Blanche.
"La bonne
nouvelle, c'est que les acteurs (hors gouvernement fédéral) renforcent leurs
efforts: gouverneurs, maires, secteur privé, investisseurs",
souligne-t-il. Exemple: "Google vise une énergie 100% renouvelable pour
ses serveurs dès cette année, plus tôt que prévu."
L'autre raison
d'espérer est la nouvelle donne économique: les énergies renouvelables sont de
plus en plus compétitives, les progrès dans l'efficacité énergétique avancent,
le charbon est remplacé par le gaz.
"A moins
que Trump n'injecte des dizaines de milliards de dollars de subventions dans
l'industrie du charbon, il ne pourra pas en inverser le déclin", avance
Alden Meyer.
Quel leadership
politique?
D'après David
Levaï de l'Institut du développement durable et des relations internationales à
Paris, "le Clean power plan d'Obama supposait d'avoir une discussion Etat
par Etat sur la politique énergétique" et "ce travail a été
impulsé". "Il est peu probable qu'on revienne en arrière", même
s'"il y aura moins de pression pour passer du charbon aux
renouvelables", ajoute-t-il.
Même dans des
bastions républicains, les énergies vertes s'imposent, fait-il remarquer: le
Texas est ainsi le 1er Etat producteur d'énergie éolienne.
Mais au-delà de
l'incertitude sur les objectifs américains, le signal politique envoyé par
Trump peut-il démobiliser et faire dérailler l'accord de Paris?
Trump signs order sweeping away
Obama-era climate policies
Trump signed the order with EPA Administrator Scott Pruitt, Interior
Secretary Ryan Zinke, ...
Trump Goes From Climate Denier to Climate Destroyer ... the president of
NexGen Climate: “Trump is deliberately destroying programs that create jobs and
safeguards that protect our air and water, ...
Trump poised to undo Obama actions
on climate change
president of NextGen Climate. “Trump is deliberately destroying
programmes that create jobs and safeguards that protect our air and …
White House 2018 Budget Calls for
Privatization of Air ...
... Pruitt have indicated skepticism against the scientific community's
consensus that man-made emissions are impacting the climate. …
Usa.Trump has launched a blitzkrieg
in the wars on science and ...
... saving Americans money while cutting carbon pollution in the process
– possibly out of pure spite for the climate.
Trump has launched a blitzkrieg in the wars on science and Earth’s
climate
Trump’s anti-science budget, anti-climate executive orders, and general
disdain for scientific expertise come at a bad time
President Donald Trump signs an
executive order in the Oval Office.
President Donald Trump signs an executive order in the Oval Office.
Photograph: Pool/Getty Images
Today, Donald Trump signed an executive order taking aim at America’s
climate policies. On the heels of a report finding that the world needs to
halve its carbon pollution every decade to avoid dangerous climate change,
Trump’s order would instead increase America’s carbon pollution, to the
exclusive benefit of the fossil fuel industry.
Trump’s anti-climate executive orders
One part of the executive order tells the EPA to review and revise
(weaken) its Clean Power Plan and methane regulations. However, revising these
regulations isn’t so simple. It requires proceeding through the same years-long
rulemaking process the EPA used to create the rules in the first place. This
involves considering the scientific evidence, crafting draft rules, responding
to millions of public comments, and defending the new plan in court. Environmental
attorneys are confident “this is another deal President Trump won’t be able to
close.”
A second part of the executive order tells the EPA to ignore the
government’s estimated price on carbon pollution. The Republican Party wants to
lower the current estimate, but most evidence indicates the government is
dramatically underestimating the cost of carbon pollution. Trump gets around
this inconvenient evidence by ordering the EPA to simply deny the existence of
those costs.
A third part of the executive order ends a moratorium on new coal leases
on public lands before a review is completed to determine if taxpayers are
being shortchanged due to the lands being sold too cheaply. Environmental
groups are set to immediately challenge this order. Regardless, lifting the
moratorium would have little effect on coal production or mining jobs.
EPA administrator Scott Pruitt would undoubtedly be happy to follow
Trump’s orders. In his previous job as Oklahoma Attorney General and fossil
fuel industry puppet, one of Pruitt’s 14 lawsuits against the EPA was aimed at
the Clean Power Plan. However, the Clean Air Act requires the government to cut
carbon pollution. Trump and Pruitt may not like it, but the law, scientific
evidence, and public opinion fall squarely against them.
Trump’s anti-science budget
A few weeks ago, Donald Trump released his first proposed budget, and
it’s also fiercely anti-science and anti-climate.
Dana Nuccitelli
Usa.
California prepares for war with
Trump over environment ...
President Donald Trump signed an executive order on Tuesday rolling
back key to combat climate change
LOS ANGELES: California, one of the most progressive in the US on
climate issues, is heading toward a legal showdown with the Trump
administration over its environmental policies.
The battle is shaping up as President Donald Trump signed an executive
order on Tuesday rolling back key Obama-era measures to combat climate change.
Trump signs order to dismantle Obama-era climate policies
Trump insists the order will benefit American workers, notably coal
miners.
But the measure has environmental groups and officials in California —
which has led the fight to curb climate change and has the largest automobile
market in the country — up in arms and vowing a showdown.
“Gutting #CPP is a colossal mistake and defies science itself,”
California Governor Jerry Brown said in a tweet, referring to the Clean Power
Plan aimed at curbing global warming.
“Erasing climate change may take place in Donald Trump’s mind, but
nowhere else,” he added.
Brown has led California’s climate change crusade, which saw the state
in the last decade significantly slash its yearly climate-warming emissions by
about 35 million metric tons.
It has pledged to cut them even further by 2020, with other states
looking to follow suit.
Los Angeles Mayor Eric Garcetti joined Brown in saying on Tuesday that
Trump would meet with fierce resistance over his new directive.
“No matter what happens in Washington, we will work to meet our
Sustainable City Plan goal to reduce greenhouse gas emissions 80 percent by
2050, move toward zero emissions transportation, and pursue our vision of a 100
percent clean energy future,” the mayor said.
Although the federal government sets emission standards for cars in the
United States, that is not the case in car-crazy California. In 1970, the state
struck an agreement to adopt stricter air quality rules to combat the smog that
plagues the vast Los Angeles metropolitan area.
While the auto industry initially pushed back at the stricter measures,
today the state has more than half of the plug-in electric cars in the country.
But there are fears that this could change, should Trump — who has
called global warming a hoax — direct the Environmental Protection Agency to
roll back on the state’s special waiver for tougher emissions rules.
California leaders have already said that they would not go down without
a fight and have vowed to push forth with even stricter measures.
Angry over US healthcare fail, Trump voters spare him blame
Read more: The Express Tribune, 31 Mar 2017 ,article1-click-ici
Trump administration to propose
'dramatic reductions' in foreign aid
Mulvaney said the Trump administration will release its budget proposal
on March 16
Trump tosses Obama plan to cut
greenhouse gases, embraces ...
a move Maryland Democrats pledged to challenge in court and on …
The Baltimore ,report-article
Usa.March 28,
In Attack on Climate,Trump Guts
Protections for Refuges
Environnement ,L'Inde
entame sa révolution solaire
Dans la plaine
désertique de l'Andhra Pradesh, à 140 km de Bangalore, au sud de l'Inde, un
océan noir réfléchit la lumière. Ce sont les 340 000 panneaux solaires de
l'entreprise indienne ACME, l'un des deux plus importants producteurs d'énergie
photovoltaïque du pays. Cette centrale d'une capacité de 50 megawatts distribue
de l'électricité à 100 000 foyers alentours. Elle illustre surtout la
révolution solaire qui prend forme en Inde. Troisième émetteur de gaz à effet
de serre au monde, le pays a promis lors la Conférence sur le climat, la COP21,
qui s'est tenue à Paris fin 2015, que 40% de son énergie installée serait
d'origine renouvelable d'ici 2030.
Un énergie
solaire au coût de plus en plus attrayant
franceinfo,
publié le samedi 11 mars 2017 ,
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