グローバルな気候 全球气候 глобального климата
Réchauffement Climat
du Monde et conséquences sur la planete Terre
Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
Climat Mondial sur Terre World Climate Change Clima globale Climate
Clima Global Global do Clima वैश्विक जलवायु küresel İklim المناخ العالمي
SPECIAL SUMMITS&NEWS
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MONDE.2017
03 Juin 2017.États-Unis : GENOCIDE CLIMATIQUE EN VUE
Trump a retiré les USA du traité de sauvegarde
du Climat Mondial
la contestation
grandit contre le retrait de l'accord de Paris
Monde
États-Unis : 02
juin 2017
Climat : le maire de Pittsburgh devient le symbole de la
résistance anti-Trump
des politiciens américains désavouent la décision de
Donald Trump
Bill Peduto a
fait savoir que malgré le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris, sa ville
continuerait de suivre les directives prévues dans le texte.
En annonçant le
retrait des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat, Donald Trump a
provoqué une vague d'indignation partout dans le monde. Le maire de
Pittsburgh(Pennsylvanie), est devenu le symbole de la contestation au niveau
national contre la politique de Trump avec une salve de tweets.
"Je ne
peux pas, en conscience, soutenir un accord qui punit les États-Unis. (...)
J'ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris",
a déclaré Donald Trump. Bill Peduto a alors dégainé son premier tweet.
"Les
États-Unis rejoignent la Syrie, le Nicaragua et la Russie en décidant de ne pas
participer à l'accord mondal de Paris. C'est maintenant aux villes de prendre
le contrôle", rétorque le maire démocrate sur Twitter.
"En tant
que maire de Pittsburgh, je peux vous assurer que nous suivrons les directives de l'accord de Paris
pour nos administrés, notre économie et notre avenir", a-t-il poursuivi.
Dans son
discours, Donald Trump a insisté en citant plusieurs villes industrielles
américaines. "Il est temps de mettre Youngstown, dans l'Ohio, Detroit,
dans le Michigan et Pittsburgh, en Pennsylvanie, qui comptent parmi les
meilleurs endroits de ce pays, devant Paris, en France", a-t-il déclaré.
Ce faisant, le milliardaire républicain a fait l'amalgame entre d'anciennes
villes industrielles laissées pour compte, comme Detroit, et d'autres comme
Pittsburgh qui connaissent une fulgurante renaissance post-industrielle avec
des centres urbains qui se sont totalement métamorphosés ces dernières années.
"Pittsburgh se tient debout avec le monde"
Bill Peduto a
ainsi tenu à différencier sa ville de l'est américain de celles de l'Amérique
profonde qui ont massivement propulsé l'homme d'affaires à la Maison Blanche.
"Faits : Hillary Clinton a reçu 80% des votes à Pittsburgh", a ajouté
le maire. "Pittsburgh se tient (debout) avec le monde et suivra l'accord
de Paris", a-t-il martelé.
Climat : les grands patrons américains disent « non » à Donald
Trump
Lire,article3
lire aussi :
Isolée sur le climat, l’administration Trump s’en prend à l’Europe …
USA.
La décision de
Trump sur le climat divise les Américains
Les Américains
sont très partagés sur la décision de Donald Trump de sortir de l'Accord de
Paris sur le climat. Près de la moitié (49%) d'entre eux désapprouve cette
annonce du président américain, qui a provoqué un tollé au niveau international
la semaine dernière. Mais 38% jugent au contraire qu'il a fait le bon choix,
tandis que 13% ne se prononcent pas, selon un sondage Reuters-Ipsos.
Cette enquête
montre aussi que 68% des personnes interrogées jugent que leur pays doit mener
la lutte au niveau mondial afin de ralentir le réchauffement de la planète.
Elles sont 72% à reconnaître que "compte tenu de la quantité de gaz à
effet de serre qu'ils émettent, les Etats-Unis devraient prendre des mesures
énergiques pour ralentir le réchauffement mondial".
Division
Les Américains
semblent donc être inquiets des enjeux, même si au final, moins de la moitié
d'entre eux rejettent la décision du locataire de la Maison blanche. Ipsos
montre que pour 50% des sondés, la hausse de température va s'accroître en raison
de cette décision et que pour 64%, le retrait américain va pénaliser les
relations entre les Etats-Unis et d'autres pays.
C'est sur le
plan économique que les avis sont les plus divisés : 41% estiment que cela va
renforcer l'économie américaine tandis que 44% sont d'un avis contraire.
7juin2017.ref.Boursier.com
,article-suite
Monde.Environnement
Climat: 1.000 organisations dénoncent l'"erreur" de
Trump
Climat:
patrons, élus, militants lancent la bataille contre Trump
Etats-Unis : le camp pro-climat gagne en puissance
"On est
toujours dedans": le milliardaire new-yorkais Michael Bloomberg a soumis
lundi aux Nations Unies une lettre signée par plus de 1.000 organisations,
entreprises et autorités locales américaines, prêtes à réduire leurs émissions
de gaz à effet de serre malgré le retrait de Donald Trump de l'accord de Paris.
L'ancien maire
de New York, 10e fortune mondiale et très engagé sur le climat, avait indiqué
dès vendredi que des dizaines de maires, gouverneurs et entreprises étaient
prêts à poursuivre leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de
serre.
Il avait aussi
annoncé que sa fondation Bloomberg Philanthropies, fournirait au bureau de
l'ONU chargé du climat les 15 millions de dollars qui équivalent à la
contribution que devaient apporter les Etats-Unbis.
Maintenant que
la barre symbolique du millier de signatures a été franchie, la lettre ouverte
a été remise au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Les signataires y
dénoncent le retrait des Etats-Unis comme une "grave erreur".
"Aux
Etats-Unis, ce sont les autorités locales et des Etats qui, avec les
entreprises, sont essentiellement responsables de la baisse importante des
émissions de gaz à effet de serre ces dernières années. Les actions de tous ces
acteurs vont se multiplier et s'accélérer dans les années à venir, quelles que
soient les politiques de Washington", indiquent-ils dans cette lettre.
On retrouve
parmi les signataires les puissants Etats de New York et de Californie qui
avaient annoncé dès jeudi soir une "alliance pour le climat",
rejointe depuis par neuf gouverneurs, des centaines de villes, grandes et
petites, des centaines d'entreprises, de Apple ou Google à Nike en passant par
de nombreuses PME, des universités.
"On
assiste à une réaction massive à la décision de Trump",
FONTE
POLES

Destination L'Antarctique verdit rapidement sous l'effet du changement
climatique
La végétation a
poussé de plus en plus vite en Antarctique ces dernières années…
Le Progrès,article,
L'ancien Premier ministre Michel Rocard est décédé à l'âge de 85 ans
·
Grosse-perte ,Un Grand Defenseur du Protocole Paris-2015,de sauvegarde du Climat sur Terre
Michel Rocard le 10 septembre 2015 lors de la journée
"La France s'engage pour le climat. En avant la COP21", à Paris.
L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard est décédé samedi après-midi à l'âge de 85 ans. Il avait été chef du gouvernement sous la
présidence de François Mitterrand de mai 1988 à mai 1991.
L'ancien Premier ministre socialiste Michel
Rocard, théoricien de la deuxième gauche, est décédé samedi 2 juillet dans
l'après-midi à l'âge de 85 ans, a annoncé à l'AFP son fils Francis.
Né à
Courbevoie, près de Paris, le 23 août 1930 dans une famille de la bourgeoisie,
catholique par son père - un des scientifiques à l'origine de la bombe atomique
française -, protestant par sa mère.
Socialiste
réformiste, Michel Rocard a été Premier ministre de 1988 à 1991 de François
Mitterrand, avec lequel il a toujours eu des relations conflictuelles, avant de
diriger le PS en 1993 et 1994.
Père de la
"deuxième gauche", il entendait incarner une vision rénovée de la
gauche, prenant en compte "les contraintes de l'économie mondialisée"
sans "renoncer aux ambitions sociales".
03/07/2016,Suite,Article-Complet,click
POLITIQUE – Michel Rocard,
ambassadeur des Pôles
www.lepetitjournal.com,
Michel Rocard,
Avocat du Climat Mondial
Le journal des Français
et francophones à l'étranger,suite-article
Blog - Michel Rocard, de la politique au pôle Sud - WEB Voyage
www.web-voyage.com/showthread.php?t=67082
Monde.2050,Changements climatiques
La facture du changement climatique dans les villes pourrait
doubler
Le
réchauffement climatique sera plus important que prévu dans les villes, conclut
une étude publiée dans Nature Climate Change. En cause, un effet complexe connu
sous le nom d'îlot de chaleur urbain.
URBAIN.
Mauvaise nouvelle : le coût du changement climatique dans les villes serait
clairement sous-estimé. C'est ce que révèle une étude publiée dans la revue
Nature Climate Change, qui, après étude des politiques urbaines menées par
1.692 villes dans le monde, avance un coût économique total à multiplier par
2,6. Le coupable est un phénomène thermique connu sous le nom d'"îlot de
chaleur urbain"... et a de quoi faire trembler les urbanistes.
Explications.
2°C supplémentaires de réchauffement d'ici 2050
Un îlot de
chaleur urbain représente un maximum thermique local, observé en ville à cause
de la concentration en béton et en goudron, deux matériaux très réfractaires
qui emmagasinent facilement la chaleur. D'autant plus que les agglomérations
urbaines ne disposent souvent pas de suffisamment de cours d'eau et d'espaces
verts qui permettraient de les tempérer. Or, les villes sont également très
peuplées, ce qui ajoute encore à la pollution issue des véhicules et des
climatiseurs... De quoi provoquer un phénomène d'auto-renforcement.
+2°C. C'est la
contribution attendue de ce phénomène à la hausse des températures d'ici 2050.
Richard Tol, professeur en économie et co-auteur de l'étude, tire la sonnette
d'alarme. "Les effets d'îlots de chaleur urbain non contrôlés pourraient
être dévastateurs et annuler tout progrès, déjà difficile, dans la négociation
internationale, avertit-il. Jusqu'à présent, nous avons sous-estimé l'impact
que les politiques locales pouvaient avoir dans la lutte contre le
réchauffement climatique. Notre étude montre que c'est bien à l'échelle de la
ville que les stratégies d'adaptation pourront avoir un impact positif."
Métropoles : une consommation d'énergie disproportionnée
En trame de
fond, une disproportion grandissante entre la surface du globe couverte par les
agglomérations urbaines (moins d'1%) et leur rôle dans l'économie. En 2016,
54,5% de la population mondiale vivait dans des agglomérations urbaines, selon
un rapport des Nations unies. Mais ces villes consomment également 78% des
ressources énergétiques mondiales, notent les chercheurs.
Déformation de
la carte du monde en fonction de la part de la population vivant en ville /
Crédit WorldMapper
COÛT. Comment
limiter la casse, tant sur le volet environnemental que sanitaire ? Les
chercheurs ont comparé différents scénarios afin d'évaluer plusieurs types de
politiques locales. Pour déterminer les solutions les plus efficaces et les
moins coûteuses, ont ainsi été passées au crible différentes mesures :
trottoirs réfléchissants, toits végétalisés... qui pourraient avoir des effets
positifs à partir de 20% d'infrastructures équipées, et réduire les
températures de 0,8°C en moyenne.
Des mesures
locales pour pallier les désaccords internationaux
"Pour
réduire au mieux les effets du changements climatiques, il faut que mesures
locales et globales soient prises de concert", ajoute le professeur Richard Tol. Et même lorsque les négociations
internationales tournent mal, au moins les décideurs locaux peuvent tout de
même choisir d'avoir un impact positif." Un propos qui acquiert un écho
singulier alors que Donald Trump vient d'annoncer le désengagement des
États-Unis des accords de Paris. La balle est désormais dans le camp des
collectivités locales... et déjà, un collectif de maires américains, baptisé
Cimate Mayors, se forme pour s'engager à honorer, eux, les objectifs de
l'accord de Paris.
France.Transition
écologique:
Le gouvernement va
ouvrir un site internet pour attirer les chercheurs
France.6Juin,
Le ministre de
l'Ecologie Nicolas Hulot et le président Emmanuel Macron
Transition
énergétique :
Macron promet une
feuille de route "d'ici quinze jours"
Autre,suite retrait des Usa,du Protocole Paris 2015
Coup d'envoi de l'offensive française sur le climat
"Nous
allons faire la démonstration très rapidement que la contrainte climatique peut
être un potentiel incroyable de relance économique", a-t-il ajouté. Aux …
Macron donne des gages sur l'environnement aux ONG
"Nous
serons vigilants à ce que les chantiers essentiels de la lutte contre les
changements climatiques y figurent: transports, rénovation des logements, …
L'Express..article-suite
Climat:
Canfin (WWF) pour l'inscription de l'accord de Paris dans la
Constitution
Le directeur
général du WWF France, Pascal Canfin, suggère d'inscrire l'accord de Paris sur
le climat dans la Constitution Francaise..
À l’approche de
son 30° anniversaire, le GIEC face à un triple défi
Il a aussi
promis de supprimer, ou de réduire considérablement, les financements pour le
changement climatique bénéficiant aux institutions onusiennes. Les …
Fréquence
Terre,article-suite,
Aux Etats-Unis, le camp pro-climat monte en puissance
Ils y écrivent
: "L'annonce de l'administration Trump porte atteinte à un pilier clé de
la lutte contre le changement climatique et nuit à la capacité du monde
d'éviter …
Des activistes
de Greenpeace masqués à l'effigie de Donald Trump s'asseyent sur des toilettes
pour montrer qu'ils se préoccupent du changement climatique ("give a shit
about climate change"), le 5 juin 2017, devant l'ambassade des Etats-Unis
à Prague.
Après la
décision du président américain de quitter l'accord de Paris, les rangs des
pro-climat ne cessent de grossir.
Depuis
l'annonce du retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris, les rangs des Américains
décidés à redoubler d'efforts pour limiter le réchauffement ne cessent de
grossir. Certains estiment même que l'Amérique pourrait dépasser ses objectifs
en matière de climat.
Trump sort de
l'accord de Paris,
Lettre ouverte
et coalition
"On est
toujours dedans" : le milliardaire new-yorkais Michael Bloomberg a soumis
lundi aux Nations unies une lettre signée par plus de 1.000 organisations,
entreprises et autorités locales américaines, prêtes à réduire leurs émissions
de gaz à effet de serre malgré la décision choc annoncée jeudi dernier par
Donald Trump.
Ils y écrivent
:
L'annonce de
l'administration Trump porte atteinte à un pilier clé de la lutte contre le
changement climatique et nuit à la capacité du monde d'éviter les conséquences
les plus dangereuses et les plus coûteuses du changement climatique."
Et promettent
de poursuivre des "objectifs climatiques ambitieux" :
"En
l'absence de leadership de Washington, les Etats, les villes, les universités,
les entreprises et les investisseurs – qui représentent un pourcentage
important de l'économie américaine – poursuivront des objectifs climatiques
ambitieux, travailleront ensemble pour prendre des mesures efficaces et pour
s'assurer que les Etats-Unis demeurent un chef de file mondial dans la réduction
des émissions."
L'ancien maire
de New York, dixième fortune mondiale qui a fait de la lutte contre le
réchauffement l'une de ses grandes causes, avait pris la tête dès vendredi
d'une coalition de dizaines de maires, gouverneurs et organisations prêts à poursuivre
leurs efforts pour réduire les émissions des Etats-Unis, deuxième plus gros
émetteur mondial de carbone derrière la Chine.
Michael
Bloomberg avait aussi annoncé que sa fondation, Bloomberg Philanthropies,
fournirait au bureau de l'ONU chargé du climat les 15 millions de dollars qui
équivalent à la contribution que devaient apporter les Etats-Unis.
Après avoir
franchi la barre symbolique du millier de signatures, la lettre ouverte a été
remise au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et à sa secrétaire
exécutive pour le climat Patricia Espinosa.
Accord de Paris
: quelles conséquences au
retrait des Etats-Unis ?
"Au-delà"
des objectifs
On retrouve
parmi les signataires les puissants Etats de New York et de Californie – qui
avaient annoncé dès jeudi soir une "alliance pour le climat",
rejointe depuis par onze gouverneurs –, plus de 200 villes, grandes et petites,
des centaines d'entreprises parmi lesquelles des géants de la high-tech comme
Apple, Google ou Amazon, mais également Nike ou Adidas, en passant par de
nombreuses PME, et des universités.
"On
assiste à une réaction massive à la décision de Trump, avec presque tout le
monde qui va dans la même direction", a expliqué à l'AFP Steven Cohen,
directeur exécutif du Earth Institute, spécialisé dans le changement climatique
à l'université new-yorkaise de Columbia.
"Trump a
involontairement donné un coup de fouet à la réduction des gaz à effet de
serre", a-t-il estimé.
"Les
Etats-Unis vont faire plus que tenir leurs engagements de réduction : ils vont
aller au-delà."
Les Etats-Unis
se sont engagés, dans le cadre des accords de Paris, à réduire leurs émissions
de 26 à 28% d'ici 2025 par rapport à 2005.
Pour lui, le
fait que ces organisations et autorités locales soient prêtes à tourner le dos
à Trump et à appuyer sur l'accélérateur n'a rien de surprenant, car de
nombreuses organisations et autorités locales étaient déjà très impliquées dans
ces efforts de réduction, des efforts synonymes d'"investissements à long
terme", sans possibilité d'arrêt du jour au lendemain.
"Les
Etats-Unis ont déjà commencé à réduire leurs émissions plus vite que prévu.
[...] Les Etats de New York ou la Californie se tournent agressivement vers les
énergies renouvelables et je ne vois pas pourquoi cela changerait, ça a du sens
économiquement."
Sortir de
l'accord "pourrait nous coûter cher"
Darren
Rosenblum, professeur de droit des affaires à l'université Pace, n'est pas
surpris non plus de voir tant d'entreprises américaines rejoindre le camp des
défenseurs de l'accord de Paris.
M.G. (avec
AFP),L'Obs , le 06 juin 2017,article-suite
Climat: Bloomberg dépose à l'Onu une initiative contournant Trump
Bloomberg,
envoyé spécial des Nations unies pour les Villes et le Changement climatique, a
remis cette déclaration au secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, et à
Patricia Espinosa, directrice exécutive de la Convention-cadre de …
Zonebourse,article-suite,
Usa.
poids lourds de
l’économie américaine pour défier Donald Trump sur l’Accord de Paris
Trump quitte
l'accord de Paris, instaurons une taxe carbone sur les produits US !
ONU.Les scénarios du changement climatique
Le secrétaire
général de l'ONU a affirmé qu'il était "absolument essentiel" que
l'accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique soit mis en marche…
AMERIQUE-CENTRALE.
Les terribles conséquences du changement climatique au
Guatemala
Le
réchauffement climatique a des conséquences dramatiques au Guatemala, et …
Conférence sur
les océans
Les Nations unies au chevet des océans en péril
5 millions de
signatures de personnes aux États-Unis, et dans le monde, appelant à la mise en
œuvre de l’Accord de Paris et réitérant leur engagement à agir face aux
changements climatiques.
Le secrétaire
général de l'ONU, Antonio Guterres, a exhorté lundi les Etats de la planète à
mettre de côté leurs intérêts particuliers pour sauver les océans et éviter une
"catastrophe mondiale", en ouverture de la première conférence
mondiale sur les océans des Nations unies.
Cette réunion
de cinq jours est la première du genre aux Nations unies pour évoquer les
problèmes auxquels les océans sont confrontés, du blanchissement des coraux à
la pollution plastique, en passant par la surpêche ou la montée du niveau des
eaux, en raison du changement climatique.
"Nous
devons mettre de côté les gains à court terme pour empêcher une catastrophe
mondiale à long terme", a déclaré Antonio Guterres devant l'assemblée
générale des Nations unies. "Préserver nos océans et les utiliser de
manière durable c'est préserver la vie elle-même".
Cette
conférence visant à définir une stratégie pour inverser le déclin des océans
est assombrie par la décision du président Donald Trump de retirer les
Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat.
Dans son
discours, le président bolivien Evo Morales s'en est pris aux Etats-Unis,
estimant que le retrait de l'accord de Paris était un "déni de la science,
tournait le dos au multilatéralisme, et le refus d'un avenir pour les
générations futures".
INFO:
Les aires maritimes protégées atténuent les effets du
changement climatique
Amerique.
La Californie prête à remplacer le "déserteur"
Trump sur le climat
La Californie a
la ferme intention de combler le vide laissé par la Maison Blanche dans la
lutte contre le changement climatique, a assuré le gouverneur de l'Etat,
Le gouverneur
de Californie alarme sur le changement climatique
Jerry Brown a
notamment encouragé Pékin à fixer de nouveaux standards en matière de taux
d'émissions polluantes des voitures.
Usa.
Villes et Etats américains mobilisés contre le changement
climatique malgré Trump
Washington
(AFP) - Même si Donald Trump désengage l'Etat fédéral de la lutte …
lequotidien,article1-suite,
Afrique.
TOGO : Les Autorités interpellées pour parer aux vraies menaces
contre la déforestation et les changements climatiques
Le 1er juin
dernier, le pays a célébré la journée de l’arbre,article1,
Afrique.
Cote d'Ivoire: Changement climatique - Les cultures à cycle court
encouragées
M. Konaté
rassure toutefois que des recherches scientifiques menées conjointement par la
Sodexam et des centres mondiaux de prévi
La taille des nuages affectée par le changement
climatique ?
Samedi 6 mai
2017 à 10 h 58 - La NASA a publié les résultats d’observations satellitaires
recueillies sur quinze ans. Cette étude complète une première …
www.meteomedia,article1,
INFO:
Le Congrès International sur le changement climatique se
tiendra à Huelva en Espagne
Le premier Congrès
International sur le changement climatique
MONDE.
Iles en
Sursis ,HAÏTI
Plaidoyer
sur
les changements climatiques en HAÏTI
La Plateforme
de la Société Civile sur le Changement Climatique (PSC-CC) est créée en
Décembre 2013 par 14 organisations Haïtiennes travaillant pour la protection de
l’environnement. Elle est un espace de dialogue et …
Médiaterre,article1,
MONDE.
Iles-en-Sursis,Ile-Maurice
Osmose -
Changement climatique: ce qu’annonce la sortie des États-Unis de l’accord de Paris
La hausse de la
température provoquera une montée drastique du niveau de la mer durant les
decennies à venir.
Le président
des États-Unis (USA), Donald Trump, a annoncé jeudi que son pays se retirait de
l’accord de Paris sur le climat, signé fin 2015. Les USA sont le premier des
195 pays, au moment de la signature, à ne pas vouloir tenir leur part de cet
accord sur le changement climatique. Ce retrait a créé un tollé international,
mais qu’est-ce que cela implique pour Maurice ?
Au dire de
Vasantt Jogoo, consultant pour la Banque mondiale, «les effets ne seront pas
immédiats sur Maurice. Même si les USA ont décidé de quitter l’accord, cela ne
veut pas dire que d’autres pays vont aussi suivre le pas.La sortie des USA de
la COP 21 ne signifie pas la fin de celle-ci». Il explique que «même si les USA
retournent vers le marché du charbon, ils ne pourront pas échapper à la réalité
du changement climatique».
Désormais,
c’est l’Union européenne qui jouera le rôle le plus pré- pondérant dans la
réalisation des objectifs de l’accord de Paris. L’une des mesures qui
intéressent le plus Maurice, et par extension les îles et les pays côtiers, a
trait à la limitation de la hausse de la température à 1,5 degré Celsius. Cette
limite est d’une importance capitale car au-delà, la hausse du niveau de la mer
aura des effets catastrophiques.
«Il faut voir
la mer comme un cuvette qui continue à se remplir», explique Vasantt Jogoo. «Et
avec le réchauffement climatique, plus d’eau va se retrouver dans la cuvette et
le niveau continuera à monter.»
Certains pays,
dont Maurice, verront leurs zones côtières avalées par la montée des eaux
durant les décennies à venir. Ce sont plusieurs kilomètres du littoral qui vont
disparaître.
L’une des
causes principales de la montée de la température sont les gaz à effet de
serre, comme le CO2 . Ce gaz provoque une conservation de la chaleur à
l’intérieur de l’atmosphère. Ce qui provoque une hausse graduelle de la
température globale de l’atmosphère terrestre. Le problème n’est pas seulement
l’amincissement des calottes glaciaires mais surtout la fonte des glaciers de
haute montagne.
«Les glaciers,
comme ceux du Groenland ou du Grand Nord américain, représentent un grand
volume d’eau qui rejoint la mer après avoir été piégée sous forme de glace
pendant des années», lance Pierre Baissac écologiste. «Ce n’est pas le seul
problème, une hausse de la température voudra aussi dire des années plus
chaudes, ce qui sera catastrophique pour les coraux.»
En effet, le
corail est extrêmement sensible à la montée de la température de l’eau. Et 2016
a déjà été décrétée comme l’une des années les plus chaudes, ce qui a eu un
effet dévastateur sur les coraux. Et si les années chaudes se suc- cèdent, la
situation continuera à empirer et causera de nouveau le blanchissement des
barrières de corail, dont la mort aura des effets catastrophiques.
La vie menacée
«On ne le dit
pas assez, mais la mort des coraux provoquera une réaction en chaîne, qui
entraînera, à son tour, la mort des espèces marines», continue Pierre Baissac.
«De plus, une augmentation de CO2 aura un effet acidifiant sur les océans, ce
qui représentera un problème pour la planète.»
D’autres
conditions auxquelles Maurice fait déjà face comprennent les dérèglements
météorologiques, qui sont de plus en plus amplifiés et sont un effet secondaire
du réchauffement climatique. Depuis plusieurs années, les évènements
météorologiques se déplacent dans les mois, des pluies de mousson sont
importantes mais tardives ou des sécheresses durent plus longtemps que prévu et
influent sur la population.
Le retrait des
USA de l’accord sur le changement climatique affectera aussi l’aide aux pays en
développement. Dès leur retrait, les États-Unis cessent automatiquement de
participer au Fonds vert pour le climat (The Green Climate Fund – GCF). Ce
fonds, mis en place en 2010, à la suite de l’accord intervenu à Copenhague, a
pour but d’aider à trouver des fonds pour des projets de développement durable
et de protection de l’environnement.
«Le Fonds vert
pour le climat aide à mettre en place différents programmes dans des pays en
développement comme Maurice. Avec le départ des USA de l’accord de Paris, c’est
une partie de ces fonds qui partent», fait valoir Vasantt Jogoo (NdlR : Donald
Trump avait ouvertement critiqué le GCF). «Mais cela ne veut pas dire que Maurice
ne peut plus rien faire.»
article1-suite,https://www.lexpress.mu/article/309104/osmose-changement-climatique-ce-quannonce-sortie-etats-unis-laccord-paris
Fonte-Poles.
Les glaces hivernales de l’Arctique au plus bas depuis
trente-huit ans
Le Monde ,23.03.2017,article1-suite,
MONDE.
Face au changement climatique, l’ONU veut inciter à la
création d’aires marines protégées
Une synthèse
d’études scientifiques, publiée le 5 juin, montre que ces aires protégées «
peuvent contribuer à l’atténuation des bouleversements en cours ».
l’Organisation
des Nations unies (ONU) invite pour la première fois ses parties prenantes à
une grande conférence entièrement consacrée à l’océan, dont la « santé »
inquiète. L’immense écosystème est désormais érigé en un objectif de
développement durable à part entière, l’ODD 14, dont l’ambition affichée est de
prendre des mesures capables de préserver 10 % des océans d’ici à 2020, au lieu
de moins de 4 % actuellement. Il est donc probable que des Etats seront incités
à annoncer la création de nouvelles aires marines protégées (AMP) dans
l’enceinte onusienne cette semaine.
Le public peut
aisément se figurer l’importance de ces réserves naturelles dans le maintien de
la biodiversité marine, mais c’est une autre dimension qu’ont voulu éclairer
les scientifiques de renom qui publient, le 5 juin, une synthèse d’études
scientifiques dans la revue scientifique PNAS, qui publie les comptes rendus de
l’Académie américaine des sciences. Ils se sont demandé quel rôle pouvaient
jouer les AMP face aux effets du changement climatique, face à l’élévation des
températures et à l’acidification de l’eau. Et dans quelles mesures elles
peuvent aider les populations à s’adapter et contribuer à atténuer les effets
du bouleversement en cours.
Sous la
direction de Callum M. Roberts, de l’Université de York, douze chercheurs ont
réuni leurs connaissances sur ce thème à partir de 140 recherches antérieures.
Dans cette équipe figurait notamment l’ancienne directrice de l’Administration
océanique et atmosphérique américaine (NOAA), Jane Lubchenco (université d’Etat
de l’Oregon), et le célèbre halieute Daniel Pauly (Université de
Colombie-Britannique, au Canada).
Atténuer les
bouleversements en cours
Ils ont
identifié cinq impacts majeurs du changement climatique sur l’océan :
l’acidification du milieu, l’augmentation du niveau des mers, l’intensification
des tempêtes qui frappent les rivages, une nouvelle distribution des espèces
autour du globe, la baisse de leur abondance et de la disponibilité en
d’oxygène.
« Si l’on
aborde ensemble tous les processus que nous avons analysés (ressources marines,
maintien des habitats et des sédiments…), on en conclut que les AMP peuvent
effectivement contribuer à l’atténuation des bouleversements en cours », assure
l’un des auteurs, Philippe Cury, de l’Institut de recherche pour le
développement.
« Par exemple,
maintenir une abondance de poissons n’a pas seulement des conséquences pour
l’alimentation humaine, il est aussi essentiel que ces millions de tonnes de
biomasse puissent continuer à capter beaucoup de carbone », explique-t-il.
« DES ZONES
MORTES PRIVÉES D’OXYGÈNE SE MULTIPLIENT DANS LE MONDE »
Les poissons de
la zone mésopélagique (entre 200 mètres et 1 000 mètres) sont les vertébrés les
plus abondants du globe. Ils jouent un rôle important dans le cycle du carbone
organique par leurs va-et-vient quotidiens entre la surface de l’océan et les
grandes profondeurs, constituant ainsi une sorte de « pompe alcaline » et
contribuent à la suppression nette du CO2 à la surface.
Par ailleurs,
lorsque la pêche excessive entraîne un déclin des grands prédateurs, comme les
requins et les thons, les poissons herbivores vont proliférer, détruire les
herbiers et favoriser l’émission du carbone qu’ils maintenaient dans le sol.
« Quand on
casse une échelle trophique [qui concerne la chaîne alimentaire], on favorise
l’émission de carbone, résume Philippe Cury. On le voit dans les zones
anoxiques, ces zones mortes privées d’oxygène, qui se multiplient dans le
monde. La destruction de l’écosystème, de l’habitat en particulier, libère le
carbone jusqu’à présent stocké dans les sédiments. »
Maintenir les
barrières naturelles
Les auteurs de
l’étude insistent d’ailleurs sur l’importance des zones côtières composées de
mangroves, vasières, marécages, marais salants qui abritent des végétations
marines dotées de fortes capacités de photosynthèse, ce qui produit localement
des réductions de concentrations de CO2.
Or, ces
écosystèmes sont parmi les plus fortement menacés : ils reculent rapidement
devant le bétonnage des côtes et le développement de l’aquaculture industrielle
dans certaines régions du monde.
Les barrières
naturelles – les récifs constitués de corail, de mollusques, de certaines
algues calcaires, ainsi que des mangroves et des zones de marais – amortissent
aussi la violence des cyclones et des tsunamis, ainsi que les effets de la
montée du niveau des mers. Les humains ont pu en prendre la mesure à leurs
dépens lors d’épisodes météorologiques dramatiquement destructeurs.
Les AMP, pour
peu qu’elles soient de taille conséquente – les auteurs de l’étude ont retenu
au moins 100 km² – et qu’elles soient effectivement surveillées, peuvent
épargner les atteintes les plus destructrices aux écosystèmes marins (pêche à
l’explosif, au chalut qui racle les fonds et perturbe les sédiments,
extractions minières, bétonnage).
Elles
constituent alors des refuges appréciables pour les espèces très menacées, une
sorte de havre dans la grande redistribution des espèces qui est en train de se
produire. Certaines sont en effet contraintes de migrer sous l’effet du
réchauffement du milieu et de la réduction de la production de plancton.
Les réserves
naturelles pourraient aussi devenir le dernier recours contre l’extinction
d’espèces non mobiles, comme les coraux.
MONDE,Top-Info:Marche Mondial, pour le climat le 29 avril
Nota:premier projet
de budget proposé par Donald Trump en 2017, une baisse de 31% des fonds alloués
à l'Agence de protection de l'environnement-EPA (et mise en-place a la
direction d'un avocat connus des compagnies de charbon&petrole..qui
polluent lemonde (15a17% pollution mondiale globale)..et,qui comptent continuer
a polluer,malgrés,les accords signés par les Usa lors de la Cop21 et Cop22,sur le
climat de Paris 2015) et des coupes de40% dans l'enveloppe
de recherche des Instituts nationaux de la santé..aprés arret du Plan ObamaCare
fait pour les pauvres et necessiteux..,et Trump qui essaye d'ignorer ou geler
les plans anti-pollution qui auraient pu soulager la planete..
DOSSIERS, Changements climatiques,Trump decoit le monde
USA.barrage Hoover sur le Colorado,
baisse niveau eaux du
Colorado..de25a30m..sur 60ans seulement.
Ce mega barrage,construit depuis 1931,a
servi de nos jours de reference au Suivis du niveau d'eaux du..aux changements
climatiques graves qui progressent sur la planete,et la consommation des
fermiers&cités avant l'arrivé de l'eau au barrage hydro-electrique.
pour faire face a la baisse du niveau,la
compagnie,a installé de nouvelles grandes turbines
recentes..officiellement..soit disant pour ameliorer la production
electrique..alors que la réalité ,est que la quantité des eaux annuelles qui
alimentait la riviere legendaire..est en chute libre année aprés annés..et la
pression des eaux necessaires pour faire tourner les anciennes turbines ,etait
devenue moins importante,
Trump ,et L'equipe Golden boys de Donald Trump,prefere ignorer ces"détails",et parle de "phenomene naturel"..!
Nota:barrage Hoover sur le Colorado, a
couté 40millions de dollars a l'epoque,et 100millions furent rajouttés ces
dernieres années pour une plateforme d'acoté!
2Juin2017,America.Usa Guilty
Trump..a bien "Trumpé" la Terre..Nouveau Brexit made in Usa
Donald Trump persiste et signe ,Les Usa déclarés Coupables
Usa.Climat: Trump quitte l'accord de Paris, déception à travers le monde
Après avoir entretenu le suspense
pendant des semaines, Donald Trump a annoncé jeudi la sortie de l'accord de
Paris sur le climat, isolant les Etats-Unis sur la scène internationale et
suscitant une immense déception parmi les 194 autres pays signataires de ce
texte historique.
"L'heure est venue de quitter
l'accord de Paris", a lancé le président américain dans les jardins de la
Maison Blanche dans un long discours au cours duquel il a souvent retrouvé les
accents de sa campagne électorale rythmée par un slogan: "L'Amérique
d'abord".
Sans surprise, les réactions ont fusé
des quatre coins de la planète, entre stupeur et effarement.
"J'ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris", a lancé, sous des applaudissements , le président septuagénaire qui a mis en avant la défense des emplois américains et dénoncé un accord "très injuste" pour son pays.
L'accord de Paris, conclu fin 2015 et
dont son prédécesseur démocrate Barack Obama fut l'un des principaux
architectes, vise à à contenir la hausse de la température moyenne mondiale
"bien en deçà" de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Les Etats-Unis sont le deuxième émetteur
mondial de gaz à effet de serre, derrière la Chine.
La décision de jeudi va au-delà de la
question climatique; elle donne une indication sur le rôle que les Etats-Unis
version Donald Trump entendent jouer sur la scène internationale dans les
années à venir. Pour Mitt Romney, candidat républicain à la Maison Blanche en
2012, c'est "la place de l'Amérique comme leader mondial" qui est
aussi en jeu.
Affichant sa volonté de négocier un
"nouvel accord" ou de renégocier l'existant, Donald Trump est resté
extrêmement évasif sur les engagements que les Etats-Unis seraient prêts à
prendre.
La réponse des Européens, tranchante, ne s'est pas fait attendre: s'ils "regrettent" cette décision, Berlin, Paris et Rome ont souligné, dans un communiqué commun, que l'accord ne pouvait en aucun cas être renégocié.
"Rien n'est négociable dans les
accords de Paris", a fait savoir le nouveau président français Emanuel
Macron à son homologue américain.
Le président de la Commission
européenne, Jean-Claude Juncker, a dénoncé une décision "gravement
erronée". La chancelière allemande Angela Merkel a "regretté"
cette initiative.
Le Premier ministre danois Lars Lokke
Rasmussen a déploré une "triste journée pour le monde".
La façade de l'Hôtel de Ville de Paris a
été éclairée en vert pour manifester la désapprobation de Paris à l'égard de
cette décision, et rappeler "la détermination des villes à appliquer
l'accord de Paris".
Barack Obama a amèrement regretté cet
arbitrage de son prédécesseur, jugeant que les pays qui restent dans l'accord
de Paris "seront ceux qui en récolteront les bénéfices en termes
d'emplois".
"J'estime que les Etats-Unis
devraient se trouver à l'avant-garde. Mais même en l'absence de leadership
américain; même si cette administration se joint à une petite poignée de pays
qui rejettent l'avenir; je suis certain que nos Etats, villes et entreprises
seront à la hauteur et en feront encore plus pour protéger notre planète pour
les générations futures".
L'objectif des Etats-Unis, fixé par
l'administration Obama, était une réduction de 26% à 28% de leurs émissions de
gaz à effet de serre d'ici 2025 par rapport à 2005.
ref.Jn.laCroix,afp, le 01/06/2017 ,lire-suite,article-complet
---
2Juin2017
Suisse.Donald
Trump, le fossoyeur de la crédibilité de l'Amérique
Avec son annonce du retrait des
Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, le président américain commet une faute
colossale qui va marginaliser Washington sur la scène internationale. Notre éditorial
Donald Trump a décidé: les Etats-Unis
vont se retirer de l’accord de Paris sur le climat. Cette annonce constitue
l’un des moments les plus dramatiques dans l’histoire du leadership américain
depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le retrait des Etats-Unis, deuxième plus
grand pollueur mondial derrière la Chine, est une insulte à la science, qui a
prouvé par d’innombrables recherches que l’augmentation massive des émissions
de CO2 depuis l’ère préindustrielle est responsable du réchauffement
climatique.
Une dynamique qui est en train de
transformer l’Amérique
Ce retrait constitue une insulte à la
transformation progressive de l’économie. En rejetant l’accord historique de
Paris de 2015, Donald Trump respecte une promesse de campagne électorale. Mais
il montre un mépris inouï pour une dynamique qui est en train de transformer
l’Amérique. Pour sauver 65 000 emplois de mineurs de charbon, il est prêt à
tourner le dos à un accord multilatéral négocié par 195 Etats et ratifié par
147 pays. Or le secteur des énergies renouvelables, public et privé, a déjà
créé plus de trois millions d’emplois outre-Atlantique.
ref.Éditorial-Le Temps,suite,click-suite-article,
https://www.letemps.ch/opinions/2017/06/01/donald-trump-fossoyeur-credibilite-lamerique
France. 02/06/2017
Climat: Macron dénonce "la faute" de
Trump en français et en anglais
"Make our planet great again":
Emmanuel Macron a pris la parole - en français et en anglais - ce jeudi soir à
l'Elysée pour réagir à la décision du président américain de faire sortir son
pays de l'accord de Paris.
Emmanuel Macron a réagi ce jeudi soir à
la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord de Paris.
"J’ai souhaité m’exprimer devant
vous après la déclaration de Donald Trump car l’heure est grave. Je prends note
de sa décision de se désengager de l'accord de Paris. Je respecte cette
décision souveraine mais la regrette. Je considère qu’il commet là une erreur
pour les intérêts de son peuple et une faute pour l'avenir. J’ai eu l’occasion
de lui en faire part", a-t-il tout d'abord déclaré.
"Make
our planet great again"
Evoquant les conséquences néfastes du
changement climatique, le chef de l'Etat a exposé:
"Ce n’est pas l’avenir que nous
voulons pour nous, nos enfants, le monde. La vocation de la France est de mener
ces combats qui impliquent l’humanité toute entière. (...) La France a réussi
ce tour de force de faire signer l’accord climat avec 195 pays. Nous ne
négocierons pas un accord moins ambitieux. La France appelle tous les
signataires à rester à la hauteur de nos responsabilités, à ne rien
céder."
Il n'a pas voulu laisser les Américains
en-dehors de sa communication. Il a ainsi ajouté: "Je dis aux Etats-Unis:
'la France croit en vous, le monde croit en vous'. Vous êtes une très grande
nation, vous vous êtes dressés contre l’ignorance et l’obscurité. Mais pour le climat,
il n’y a pas de plan B car il n’y a pas de planète B." Il a d'ailleurs,
quelques minutes plus tard, adressé les mêmes paroles en anglais. Il s'agissait
d'ailleurs de la première prise de parole dans la langue de Shakespeare par un
pensionnaire de l'Elysée. Il a, alors, déclaré entre autres: "Make our
planet great again" ("Rendez sa grandeur à la planète", en
français). Il paraphrasait le slogan de campagne de Donald Trump: "Make
America great again", c'est-à-dire "Rendez sa grandeur à
l'Amérique".
Un appel du pied aux scientifiques américains
Il a aussi adressé un appel du pied très
clair aux scientifiques américains, éventuellement désappointés par
l'initiative de leur exécutif. "Ingénieurs, scientifiques américains qui
travaillez sur le climat, je lance un appel. Venez en France travailler avec
nous".
Enfin, Emmanuel Macron a fait une
nouvelle promesse: "La France n’abandonnera pas le combat. Nous aurions
préféré mener ce combat aux côtés des Etats-Unis mais il en est ainsi. La porte
n’est pas fermée, elle ne le sera jamais à cette nation à laquelle nous devons
tant. La France jouera donc son rôle dans le monde. (...) Nous ne tiendrons pas
seulement nos engagements passés. Dès ce soir, la France se doit d’être plus
ambitieuse encore."
réf.Robin Verner,bfmtv ,suite article
complet
--
MONDE.2Juin.2017
Accord de Paris2015 : 6 points à retenir du discours de Macron
après le retrait des États-Unis
Le président français a réagi au retrait
des États-Unis de l'accord sur le climat, quelques heures après l'annonce
officielle de Donald Trump.
Une réaction presque immédiate. Jeudi
1er mai, aux alentours de 23h30, Emmanuel Macron s'est exprimé en direct de
l'Élysée concernant le retrait des États-Unis de l'accord de Paris. Quelques
heures plus tôt, Donald Trump annonçait ce que tous les spécialistes
pronostiquaient : l'officialisation du départ des USA de cet accord
international sur le climat.
"Je me bats pour ce grand peuple et
c'est pourquoi, afin de respecter mon engagement solennel de protéger les
États-Unis et son peuple, les États-Unis vont se retirer de l'accord sur le
climat", a annoncé le président américain lors d'une conférence de presse,
après un suspense qui aura duré plusieurs jours. Signé fin 2015 par plus de 190
pays, dont les États-Unis sous la présidence de Barack Obama, l'accord de Paris
a pour objectif de limiter le réchauffement climatique en réduisant les
émissions de gaz à effet de serre.
"Nous ne renégocierons pas un
accord moins ambitieux", a lancé Emmanuel Macron. Face au peuple français,
le président a affirmé sa détermination dans une allocution de plus de six
minutes, qu'il a lui-même traduite. L'occasion, notamment, de dénoncer la
décision de son homologue, de réaffirmer son engagement pour l'environnement et
d'encourager les autres pays signataires à faire de même.
1. Une condamnation franche
"Je respecte cette décision
souveraine, mais je la regrette" ; dès le début de son discours, Emmanuel
Macron ne cache pas son désaccord avec la résolution de son homologue. "Je
considère qu'il commet là une erreur pour les intérêts de son pays et de son
peuple, et une faute pour l'avenir de notre planète", a-t-il également
déploré, insistant sur l'urgence que représente le réchauffement climatique :
"Ce qui paraissait encore pouvoir être discuté il y a quelques années
s'impose désormais à nous tous, avec une grande évidence. (...) Si nous ne
faisons rien nos enfants connaîtront un monde fait de migration, de guerres, de
pénuries, de disparitions d'archipels et de villes côtières causées par ces
évolutions."
2. Une volonté fédératrice
Après d'alarmantes prédicitons, Emmanuel
Macron a insisté sur l'avancée majeure représentée par l'accord de Paris :
"En décembre 2015, la France a réussi ce tour de force de faire signer 195
pays", s'est-il félicité, avant d'appeler ces États signataires à
l'engagement : "La France ce soir appelle l'ensemble des pays signataires
à demeurer dans le cadre de l'accord de Paris. À rester à la hauteur des
responsabilités qui sont les nôtres et à ne rien céder. S'adressant de nouveau
aux États-Unis, "une très grande nation (...) fondé(e) pour faire
triompher la liberté, la vérité et la raison", il les a prévenus :
"Ne vous trompez pas. Sur le climat, il n'y a pas de plan B, car il n'y a
pas de planète B."
3. Une détermination inflexible
Dans son annonce officielle, Donald
Trump n'avait pas complètement fermé la porte à une décision commune concernant
le climat, en expliquant que des négociations pour "reprendre l'accord de
Paris" ou "un accord totalement nouveau" n'étaient pas exclues.
Une proposition balayée par Emmanuel Macron : "Nous ne renégocierons pas
un accord moins ambitieux. En aucun cas."
4. Un appel aux scientifiques du monde
entier
Celui qui affirme que la lutte contre le
réchauffement climatique ne se verra pas ralentie a lancé un appel très
explicite aux "scientifiques, ingénieurs, entrepreneurs, citoyens engagés
que la décision du président des États-Unis a déçus" : "Vous
trouverez dans la France une seconde patrie. Je vous lance un appel, venez
travailler avec nous. Travailler sur des solutions concrètes sur le
climat." Estimant que les États-Unis ont "tourné le dos au
monde", il promet que "la France ne tournera pas le dos aux
Américains".
5. Une déclaration d'amitié à l'Amérique
Malgré le différend qui oppose Donald
Trump à Emmanuel Macron, ce dernier a refusé de condamner trop fermement le
pays tout entier : s'il admet que "nous aurions préféré livrer cette
bataille aux côtés des États-Unis d'Amérique", il affirme que malgré tout,
"ce sont nos alliés et ils resteront nos alliés. (...) La porte n'est pas
fermée. Elle ne le sera jamais à cette nation à laquelle nous devons tant."
6. Des avancées concrètes prévues
Pour conclure son allocution, le
président français a évoqué les prochaines initiatives du gouvernement en
faveur du climat. Rappelant qu'il s'est entretenu avec Angela Merkel quelques
minutes avant de prendre la parole, il a promis que "des initiatives
fortes" seraient prises "dans les prochains jours", en
collaboration avec la chancelière allemande.
Rappelant la venue samedi 3 juin du
Premier ministre indien Narendra Modi à l'Élysée, il a annoncé qu'il
"s'entretiendrait sur ce sujet avec lui". Enfin, il a annoncé une
réunion du gouvernement la semaine prochaine, auquel il a demandé de
"travailler activement" sur "un plan d'action concret" afin
d'accroître l'attractivité de la France "pour les chercheurs et les
entreprises de la transition écologique". Des "initiatives
concrètes" sont également prévues, en Europe et en Afrique.
réf.Benjamin Pierret,01/06/2017 À
23:41,suite article
complet,article2,
Planete en Sursis.America.
Trump..essaye de couler l'accord Climat
2015..,Les Usa
déclarés Coupables
En trente ans, le réchauffement climatique a provoqué le doublement des incendies aux Etats-Unis. Lors du Sommet mondial climat et territoires, qui se tenait à Lyon, les 1er et 2 juillet 2015, Anne Paugam, la directrice générale de l’Agence française du développement, rappelait que "16 des 19 mégapoles étaient exposées à la montée des eaux". Shanghai, Sydney, Bombay et Hong Kong pourraient disparaître au moins partiellement sous les eaux, même avec une hausse des températures limitée à 2°C d’ici 2100. Cela concernerait 280 millions d’habitants. Si la hausse atteignait 4°C, 600 millions de personnes devraient fuir les côtes.
"A deux degrés, les dégâts seront
déjà considérables !"
"Il faut au contraire viser un
objectif plus bas, de 1,5 °C. A deux degrés, les dégâts seront déjà
considérables ! Pour cela, l’énergie est un sujet clé. Il faudrait laisser 80 %
des réserves fossiles dans le sous-sol. C'est un fait certain ! Si on ne change
pas de mode de développement, c’est fichu. Or changer est techniquement
possible et économiquement viable. Il ne faut pas baisser la garde", avait
mis en garde Jean Jouzel, le climatologue et glaciologue français, membre du
Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat (Giec) de l’ONU, dans les
colonnes de l’Usine Nouvelle à l’automne 2015.
Personne n’a oublié cette journée
historique du 12 décembre 2015, quand Laurent Fabius, le Président de la COP21,
François Hollande, le Président de la République, Christiana Figueres, la
secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations-unies sur les
changements climatiques (CCNUCC), Ban Ki Moon, le secrétaire général de l’ONU,
et Laurence Tubiana, la négociatrice pour la COP21, ont levé les bras à la
tribune, après deux semaines de marathon au Bourget (Seine-Saint-Denis).
Jamais autant d’Etats ne s’étaient mis
d’accord pour limiter le réchauffement climatique. Quelque 196 pays, l'Union
européenne comprise, avaient décidé de s’accorder sur un texte qui s’engageait
à limiter le réchauffement climatique à 2°C, voir 1,5°C si possible. Le texte a
été ratifié le 4 novembre 2016, y compris par les Etats-Unis.
L’envers du décor, ce sont les
contributions des Etats qui devront être mises en œuvre à partir de 2020. Elles
ne suffiront pas à limiter la hausse des températures à moins de 2°C en 2100
par rapport au début de l’ère industrielle. Surtout que l'accord n’est pas
contraignant.
Trump ressoude les autres Etats dans la
lutte contre le réchauffement climatique
Aujourd’hui, tout le monde est suspendu
à la décision des Etats-Unis de sortir ou non de l’Accord de Paris. Donald
Trump avait réservé sa décision pour l’après G7 qui s’est tenu jusqu’au 27 mai
à Taormine en Sicile (Italie). Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, il a
déjà signé un décret pour annuler le Clean power plan de Barack Obama qui
visait à réduire d’un tiers les émissions de CO2 des centrales électriques
américaines. Non content de vouloir relancer l’exploitation du charbon, il
compte bien favoriser la production de gaz de schiste. Le 31 mai, Donald Trump
a indiqué sur Twitter qu'il se donnait encore quelques jours de
réflexion.
En revenant sur l’Accord de Paris,
Donald Trump renoncerait aux engagements des États-Unis de baisser à l’horizon
2025 leurs émissions de 26 à 28 % par rapport à 2005, un grand pas même s’il
est jugé insuffisant par les spécialistes. Les Etats-Unis sont le deuxième
contributeur d’émissions de gaz à effet de serre (GES) derrière la Chine (20 %)
avec 18 % du total mondial selon le comptage de l’ONU.
Une telle décision ne signifiera pas la
fin de l’Accord de Paris. L’intransigeance du président Américain a plutôt
tendance à souder les autres pays dans la lutte contre le réchauffement
climatique. La Chine et l’Europe ne se sont jamais aussi bien entendu pour
prendre le leadership de ce combat salutaire. La Chine a stoppé 90% de ses
projets de centrales à charbon et l’Inde se lance à fond dans le solaire.
Les 196 pays signataires de l'Accord de
Paris se sont réunis à Kigali (Rwanda) en fin d’année dernière pour bannir à
terme l'utilisation des gaz HFC. Leur suppression permettra de gagner 0,5° C à
la fin du siècle. Les grandes villes du monde se sont engagées dans un
processus irréversible pour arriver à la neutralité carbone, c'est notamment le
cas aux Etats-Unis de San Francisco. Des Etats comme la Californie ne suivront
pas Donald Trump. Et même des grands groupes industriels américains comme
ExxonMobil ne veulent pas sortir de l'Accord de Paris.
ref.,suite,click-suite-article,
rapel sur dernier discours de Trump:
"I
will be announcing my decision on the Paris Accord over the next few
days.
DOSSIERS, Changements climatiques,Trump decoit le monde
MONDE.2017,Planete en Danger,
Pas d'accord sur climat avec les États-Unis
au G7
Les dirigeants du G7 ont reconnu samedi
leur incapacité à trouver un terrain d'entente avec les États-Unis sur la lutte
contre le réchauffement climatique, et en prendront acte dans leur déclaration
finale, a indiqué la présidence française.
«Les États-Unis sont en train de
réévaluer leur politique en matière de climat, les six autres pays du G7
réaffirmeront leur engagement (en faveur des accords de Paris) en prenant acte»
de cette position américaine, a affirmé un représentant de la délégation
française au G7.
Des sources européennes ont également
confirmé que le communiqué final acterait l'absence de position commune entre
les États-Unis et les six autres membres du G7.
Le climat et le commerce international
constituent les deux grands points de divergence entre les États-Unis et ses
partenaires du G7 (Grande-Bretagne, Allemagne, France, Canada, Italie, Japon),
réunis depuis vendredi à Taormina, en Sicile.
Le président américain Donald Trump, qui
avait averti avant le G7 qu'il ne déterminerait sa position qu'après ce sommet,
n'a pas varié dans sa position, malgré les plaidoyers des 6 autres dirigeants
en faveur des accords de Paris, selon la même source.
L'Élysée se refuse à parler d'«échec»,
même s'il reconnaît que «ce n'est pas une formulation idéale».
L'accord de Paris, conclu en novembre
2015, vise à contenir le réchauffement climatique «bien en dessous de 2°C par
rapport aux niveaux préindustriels», et a constitué un succès diplomatique
historique.
Les États-Unis réfléchissent à sortir de
certains domaines de l'accord de Paris et à réviser à la baisse leur niveau
d'engagement, selon la source française.
Source2:https://www.g7.fr/nos-engagements
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MONDE.PLANETE EN SURSIS
Après un G7 houleux, bataille climatique entre les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux
Le président américain entend décider
de se retirer ou non de l’accord de Paris.
Les Etats-Unis sortiront-ils ou non de l’accord de Paris sur le climat ? Le feuilleton devrait connaître son épilogue dans la semaine du 29 mai. L’information, tweetée par Donald Trump lui-même à l’issue du G7 de Taormine, en Italie, constitue la principale annonce du sommet sur ce thème. Pour le reste, les chefs d’Etat et de gouvernement n’ont pas cherché à masquer leurs divergences en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Bon indicateur de cette impossible
entente, les sept dirigeants n’ont accordé qu’une place restreinte au défi
climatique dans leur déclaration commune du 27 mai, résumant les débats en
trois paragraphes. En 2016, au Japon, le communiqué du G7 avait consacré deux
pleines pages à la nécessité de mettre en œuvre l’accord de Paris – scellé lors
de la COP21, en décembre 2015 – pour réduire les émissions de gaz à effet de
serre.
Le texte finalisé samedi explique que «
les Etats-Unis d’Amérique sont en train de réévaluer leur politique sur le
changement climatique et sur l’accord de Paris et ne sont donc pas en mesure de
rejoindre le consensus sur ce sujet ». « Prenant acte de ce processus, poursuit
le communiqué, les chefs d’Etat et de gouvernement du Canada, de France,
d’Allemagne, d’Italie, du Japon et du Royaume-Uni ainsi que la Commission
européenne réaffirment leur engagement à rapidement mettre en œuvre l’accord de
Paris. »
« Réduire les écarts »
La formulation est un flagrant constat
de désaccord entre Donald Trump et ses six interlocuteurs. Depuis des semaines,
le nouveau locataire de la Maison Blanche menace de sortir les Etats-Unis de
l’accord sur le climat sans parvenir à arrêter sa position, tiraillé entre
l’argumentaire idéologique de son conseiller Steve Bannon et du chef de
l’agence américaine de l’environnement (EPA) Scott Pruitt, et les positions
pro-business de ses proches et du secrétaire d’Etat Rex Tillerson.
Car la promesse électorale de rejeter
cet engagement international au nom de la défense des intérêts américains se
heurte à la réalité économique du pays. Comme l’ont rappelé nombre
d’entreprises, de villes et d’Etats confédérés, la transition vers une économie
moins carbonée représente un vivier d’emplois et un accélérateur de croissance
pour le deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre.
« Oui, il y a eu un désaccord, en tout
cas à ce stade, sur le climat (…), mais j’espère qu’on va réduire les écarts »,
a convenu Emmanuel Macron, qui a joué la carte de l’apaisement à Taormine. Le
président américain est « un pragmatique, et j’ai bon espoir qu’il confirmera
son engagement, à son rythme », a ajouté le chef de l’Etat français.
« Probable effet d’entraînement »
Angela Merkel a été plus virulente, jugeant
la discussion sur le climat du G7 « pas du tout satisfaisante ». La dirigeante
allemande refuse la porte de sortie que proposent certains négociateurs,
consistant à accepter une révision à la baisse des engagements des Etats-Unis
,suite,
réf .LE MONDE 29.05.2017 ,lire-article
Environnement.Australie.
Grande barrière de corail: l'impact du
blanchissement plus grave que prévu
les coraux blanchis deux années de suite
sont condamnés
La Grande barrière australienne a en fait
beaucoup plus souffert que ce que l'on craignait de deux épisodes consécutifs
de blanchissement de ses coraux, ont averti lundi des scientifiques.
La hausse des températures de l'eau en
mars et avril, induite par le réchauffement climatique, a généré en 2016 le
pire épisode de blanchissement de coraux jamais connu par le récif de 2.300
kilomètres, inscrit en 1981 au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Les premières estimations aériennes et
sous-marines avaient laissé penser que 22% des coraux situés en eaux de surface
avaient été détruits en 2016. Mais cette estimation a été révisée à 29%. Et la
situation risque de s'aggraver avec l'épisode de blanchissement actuellement en
cours.
"Nous sommes très préoccupés par ce
que cela signifie pour la Grande barrière de corail elle-même, et ce que cela
signifie pour les populations et les secteurs économiques qui en
dépendent", a déclaré Russell Reichelt, président de l'Autorité
gouvernementale de conservation de la Grande barrière.
"La quantité de coraux qui ont péri
lors du blanchissement de 2016 est en hausse par rapport à notre estimation
initiale et, actuellement, bien que les rapports soient en cours de
finalisation, nous nous attendons à voir un recul supplémentaire de la
couverture coralienne à la fin 2017."
ref.orange-AFP, 29 mai 2017
Monde.Mai.2017.
Fortes pluies au Sri Lanka: Inondations
au Sri Lanka : au moins 92 morts, appel à l'aide des autorités
Sri Lanka : plus de 90 morts dans des
inondations et des glissements de terrain
De fortes pluies au Sri Lanka ont provoqué
des inondations et des glissements de terrain. Des milliers de personnes ont
été évacuées mais au moins 92 sont décédées ce vendredi. Les autorités
s'attendent à ce que le bilan continue à augmenter dans les prochaines heures.
La mousson est tombée sur le Sri Lanka et
a déjà fait des victimes. Des inondations et des glissements de terrain ont
fait ce vendredi au moins 92 morts et 110 disparus. Selon le centre de gestion
des catastrophes (DMC), le bilan ne cesse de s'aggraver.
Le bilan le plus lourd a pour l'heure été
enregistré à Ratnapura, la ville des pierres précieuses, où la rivière Kalu est
sortie de son lit, à environ 100 kilomètres à l'est de la capitale Colombo. La
plupart des victimes ont été tuées
MONDE,Top-Info:Marche Mondial, pour le climat le 29 avril
Nota:premier projet de budget proposé
par Donald Trump en 2017, une baisse de 31% des fonds alloués à l'Agence de
protection de l'environnement-EPA (et mise en-place a la direction d'un avocat
connus des compagnies de charbon&petrole..qui polluent lemonde (15a17%
pollution mondiale globale)..et,qui comptent continuer a polluer,malgrés,les
accords signés par les Usa sur le climat de Paris 2018)et des coupes de40% dans
l'enveloppe de recherche des Instituts nationaux de la santé..aprés arret du
Plan ObamaCare fait pour les pauvres et necessiteux..,et Trump qui essaye
d'ignorer ou geler les plans anti-pollution qui auraient pu soulager la
planete..
Monde
Environnement-Derapages
Climatiques,Sort du Monde..en jeu
le samedi 29 avril 2017
Protestations Mondiales contre
le..projet de l'equipe Trump..qui veut laisser la main libre pour les
compagnies Charbonieres ou Petrolieres polluantes ..et essayer de freiner ou
ralentir l'effort mondial cherchant a limiter et baisser les emissions des gaz
a effets de Serre(Co2,Methane,etc..) avant que ce soit trop tard..
Info :Vaste
marche pour le climat et anti-Trump à Washington
Manifestations, guerre commerciale et
réforme fiscale : semaine chargée pour Donald Trump
Etats-Unis: des dizaines de milliers
de personnes défilent à Washington pour marquer l'importance de la lutte contre
le réchauffement climatique
Des dizaines de milliers d'Américains
ont défilé samedi du Capitole à la Maison Blanche pour marquer l'importance de
la lutte contre le réchauffement climatique et dénoncer les retours en arrière
du président Donald Trump sur la question.
Cette "Marche pour le
climat" s'est déroulée sous une forte température au centième jour de la
présidence du milliardaire climatosceptique, cible de nombreux slogans et très
critiqué par les manifestants de tous âges rassemblés.
Leonardo DiCaprio, acteur de renommée
mondiale, a pris part au défilé au milieu d'un groupe d'Amérindiens. "Le
changement climatique est réel", affichait une pancarte qu'il tenait
devant lui.
"Trump revient sur les lois
adoptées, il parle de sortir de l'accord de Paris (de décembre 2015 sur le
climat), il essaie de relancer le pétrole et le charbon alors qu'ils sont sur
le déclin, il fait tout l'opposé de ce qu'il faudrait faire", détaillait
ainsi à l'AFP Robert Siegel, un ingénieur venu de l'Etat de New York pour cette
manifestation.
Certaines pancartes détournaient le
fameux slogan de Trump, "Rendre sa grandeur à l'Amérique" en
"Rendre sa fraîcheur à l'Amérique". D'autres moquaient le coût
environnemental de ses fréquents week-end en Floride, en ajoutant que son
palace de Mar-a-Lago était menacé par la montée des océans.
"Nous représentons la majorité,
même si nous ne sommes pas au pouvoir actuellement. Une majorité de la
population est d'accord avec les idées de cette marche", estimait Bill
Jenkins, un professeur de musique, en référence au vote populaire perdu par
Donald Trump lors de l'élection qu'il a remportée le 8 novembre 2016.
d'autres banderoles faisaient la
promotion d'une économie plus verte, accordant une plus large place aux
énergies renouvelables, et avertissaient du danger de l'inaction, dénonçant les
déclarations contraires de Donald Trump.
Celui-ci a notamment affirmé que les
dérèglements climatiques étaient un "canular" ou un "concept
inventé par les Chinois pour empêcher l'industrie américaine d'être
compétitive".
le 29 avril 2017 à Washington,A lire
aussi,suite-article
Info-Plus,
Climat: les villes américaines respecteront
l'accord de Paris
L'ex-maire de New York Michael
Bloomberg (C) avec le président François Hollande et la maire de Paris Anne
Hidalgo à l'Élysée le 9 mars 2017
Environnement
Climat: Washington doit rester dans
l'accord de Paris
Monde
Climat: les "villes, les
entreprises et les États américains" respecteront l'engagement des
États-Unis vis-à-vis de l'accord de Paris, a assuré M. Bloomberg
Les "villes, les entreprises et
les États américains" respecteront l'engagement des États-Unis vis-à-vis
de l'accord de Paris, a assuré l'ex-maire de New York Michael Bloomberg, qui
s'est entretenu jeudi avec François Hollande sur le climat aux côtés d'Anne
Hidalgo.
M. Bloomberg, envoyé spécial de l'ONU
pour les villes et les changements climatiques, et la maire socialiste de
Paris, présidente du réseau de villes C40 sur le climat, ont rencontré le
président français pour évoquer "les progrès accomplis par les villes face
au changement climatique, notamment aux États-Unis", selon un communiqué.
"J'ai indiqué au président
François Hollande que les villes, les entreprises et les États américains
respecteraient l'engagement des États-Unis vis-à-vis de l'accord de
Paris", a indiqué l'homme d'affaires américain. L'entourage du président
Donald Trump serait de son côté très divisé concernant l'opportunité pour les
États-Unis de se retirer de l'accord de Paris, selon le New York Times.
"Nous avons déjà réalisé 60% de
nos objectifs, et ceci grâce au secteur privé qui aide à la fermeture des
centrales électriques à charbon, aux grandes entreprises qui examinent leur
empreinte carbone et tentent de l'améliorer, et par le fait que les citoyens
américains comprennent que le changement climatique est une réalité", a
précisé M. Bloomberg à l'AFP.
"J'espère qu'une fois que le
président (américain Donald Trump) aura passé plus de temps en fonction, il
comprendra qu'il peut être un dirigeant pour nous aider à préparer l'avenir
comme le fait le président Hollande", a-t-il ajouté.
Affirmant pour sa part que "les
villes de par le monde restent très engagées sur l'accord de Paris", Mme
Hidalgo a déclaré que "les maires en France, aux États-Unis et ailleurs
savent que les mesures qui réduisent les émissions de carbone contribuent
également à assainir l'air, renforcer l'économie et améliorer le cadre de
vie".
M. Bloomberg a également rencontré
dans la journée Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle d'En
Marche ! à son QG, pour parler environnement et économie. "Merci pour
cette belle rencontre", a ensuite tweeté l'ex-maire de New York, "vos
qualités de dirigeant, votre attention et la vision que vous portez pour votre
pays est impressionnante".
M. Macron a, pour sa part, au micro de
BFMTV, salué les engagements politiques et pour le climat de l'homme d'affaires
américain.
Climat,A lire aussi,suite-article
Changements
climatiques
États-Unis, le 29 avril 2017
Vaste marche pour le climat et anti-Trump à Washington
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2017.Marche pour le climat à
Washington : 100 jours de résistance face à Donald Trump
article2-suite,lapresse.ca,click-report-article
Une marche mondiale pour le climat 100
jours après l'investiture de Trump
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Leonardo DiCaprio, chef de file de la marche pour le
climat
Samedi 29 avril 2017, Leonardo
DiCaprio est venu en personne participer à la grande « Marche pour le climat »,
qui se tenait à Washington ...
article-suite,click-report-article
Marche des peuples pour le climat ,Parc du Mont-Royal,
Montréal ...
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mardi 02 mai 2017
France.Sécheresse 2017
dans les Alpes..comme en 1976:
rapport-du 19 avril, la Haute-Savoie placée en alerte
Le déficit pluviométrique était estimé
à "40 % sur le département".
La Haute-Savoie a été placée mardi en
alerte sécheresse avec d'importantes restrictions d'eau, a annoncé la
préfecture après un hiver sec et un printemps trop précoce et chaud.
Sécheresse : en Ille-et-Vilaine,
"on commence à s'inquiéter, les nappes n'ont pas été rechargées cet
hiver"
La Haute-Savoie a été placée mardi en
alerte sécheresse avec d'importantes restrictions d'eau, a annoncé la
préfecture après un hiver sec et un printemps trop précoce et chaud.
"Un déficit pluviométrique est
constaté depuis l'automne 2016 qui impacte les débits des cours d'eau ainsi que
les nappes d'eaux souterraines, à des niveaux relativement bas", écrit la
préfecture dans un communiqué.
En conséquence, à partir de mercredi,
il sera interdit de laver sa voiture, de remplir sa piscine, d'arroser
pelouses, ronds-points, stades et terrains de golf la journée.
Pour les agriculteurs, l'irrigation
des cultures est interdite entre 10h00 et 18h00, avec exception toutefois pour
l'abreuvement des animaux, les vergers, les maraîchages et les pépinières.
Les entreprises doivent elles
"limiter au strict nécessaire leur consommation d'eau".
La Savoie avait déjà été placée en
niveau de vigilance dès le 5 janvier et la préfecture appelle toujours sur ce
territoire à "une utilisation parcimonieuse de l'eau".
L'Isère a également été placée en
vigilance mi-avril avec le même appel à la vigilance. Le déficit pluviométrique
était estimé à "40 % sur le département" au 19 avril.
Globalement en France, plus de la
moitié des nappes d'eau souterraines (54%) affichent un niveau inférieur à
celui habituellement constaté à cette période de l'année, avertissait il y a
quelques jours le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
Etats-Unis : les tornades ont fait au moins 14 morts
Les Etats du Texas, de l'Arkansas, du
Tennessee et du Missouri ont été les plus durement touchés. Maisons dévastées, voitures...
leparisien.fr - 01 mai 2017,article-suite,click-report-article
Canada.Aniversaire,30 avril 2017
Feu de forêt à Fort McMurray: deux mois de cauchemar
Il y a tout juste un an, un feu de
forêt à Fort McMurray, au coeur de l'industrie pétrolière canadienne, a jeté
sur les routes...lire,article
Canada.Le Sommet jeunesse sur les
changements climatiques 2017
28 et 29 avril 2017...et la Marche
Monde d'OXFAM Québec le 12 mai 2017.
Calendrier - Mon Climat et moi: monclimatetmoi.ca/calendrier/
Suisse,Geneve: climat21.ch/
Monde.Changements climatiques
États-Unis, marche climat 29 avril 2017
Vaste marche pour le climat et anti-Trump à Washington
Marche Mondiale climat 29
avril 2017
Changements climatiques ,États-Unis, le 29 avril
2017
Vaste marche pour le climat et anti-Trump à Washington
Leonardo DiCaprio, chef de file de la marche pour le
climat
Samedi 29 avril
2017, Leonardo DiCaprio est venu en personne participer à la grande « Marche
pour le climat », qui se tenait à Washington ...
America.Canada.Mai.2017
Marche des
peuples pour le climat ,Parc du Mont-Royal, Montréal ...
Aniversaire, l'industrie pétrolière..Pollution
Feu de forêt à Fort McMurray: deux mois de cauchemar
ref.AFP - 30
avril 2017
Il y a tout
juste un an, un feu de forêt à Fort McMurray, au coeur de l'industrie
pétrolière canadienne, a jeté sur les routes...
Canada.Le Sommet jeunesse sur les changements climatiques 2017
28 et 29 avril
2017...et la Marche Monde d'OXFAM Québec le 12 mai 2017.
Calendrier -
Mon Climat et moi : monclimatetmoi.ca/calendrier/
Suisse,Geneve climat21.ch/
MONDE.2017,
7 millions de personnes menacées de famine autour du lac
Tchad
1,4 million
d'enfants risquent de mourir de la famine dans quatre pays
Monde.Afrique.Effets Secherese,Surpaturage..et..crimes
dimanche 23
avril 2017
Kenya: l'écrivaine Kuki Gallmann blessée par
balle
Kuki Gallmann,
73 ans, figure bien connue de la lutte pour la protection de l'environnement, a
été touchée à l'estomac,
Kenya:
l'écrivaine d'origine italienne Kuki Gallmann a été grièvement blessée par
balles dans la réserve qu'elle dirige dans le centre du pays
L'écrivaine
d'origine italienne Kuki Gallmann a été grièvement blessée par balle dimanche
matin dans la réserve privée qu'elle dirige dans le centre du Kenya, région
actuellement en proie à un cycle de violences impliquant des éleveurs, le tout
sur fond de sécheresse.
Auteure d'une
autobiographie ("I Dreamed of Africa") adaptée au cinéma en 2000 avec
l'actrice Kim Basinger dans le rôle principal, Kuki Gallmann a été attaquée par
trois hommes armés dans la réserve Laikipia Nature Conservancy, selon la police
kényane.
L'Association
des propriétaires de ranch du comté de Laikipia (LFA) a assuré que Kuki
Gallmann, 73 ans, inspectait alors de luxueux lodges pour touristes incendiés
la veille par des inconnus.
Kuki Gallmann,
73 ans, figure bien connue de la lutte pour la protection de l'environnement, a
été touchée à l'estomac, mais a pu être extraite de la zone de l'attaque par
les rangers du Service kényan de la faune sauvage (KWS) qui l'accompagnaient
lors de cette visite, selon la LFA.
L'écrivaine a
d'abord été emmenée à Nanyuki, ville proche de la réserve, pour des premiers
soins prodigués par des médecins militaires britanniques stationnés dans la
région, avant d'être transportée à Nairobi, où elle a été opérée.
Ezekiel
Chepkwony, chef de la police locale, a, lui, affirmé à l'AFP que les
assaillants étaient des éleveurs. "Nous continuons à les rechercher, et la
sécurité a été renforcée", a-t-il dit, alors qu'un autre responsable
sécuritaire, sous couvert de l'anonymat, a indiqué que la police soupçonne des
membres de l'ethnie pokot.
- Déploiement de l'armée -
La situation
est particulièrement volatile dans le centre du Kenya, où se sont multipliées
ces dernières semaines les violences impliquant des éleveurs semi-nomades, dont
les troupeaux sont durement affectés par la sécheresse qui sévit actuellement
en Afrique de l'Est.
Ces tensions,
qui ont entraîné le déploiement de l'armée dans la vallée du Rift, ont fait au
moins 30 morts depuis décembre.
Dans le comté
de Laikipia, ce sont plusieurs milliers d'éleveurs - certains armés de lances,
d'autres d'armes automatiques - qui ont pénétré illégalement dans des ranchs et
réserves privés à la recherche de pâtures pour leurs chèvres, vaches et
moutons.
La réserve de
Kuki Gallmann avait déjà fait l'objet d'une attaque le 29 mars. Les assaillants
avaient pillé et brûlé des lodges. Cette attaque avait été menée par des
éleveurs qui accusaient les forces de l'ordre d'avoir tué du bétail dans cette
réserve, selon les médias locaux.
Un fermier britannique
avait été tué le 6 mars alors qu'il inspectait les dégâts causés dans son ranch
par les éleveurs et leurs bêtes.
Les raisons de
ces invasions de terres sont complexes. Certains évoquent la sécheresse ou une
augmentation de la taille des troupeaux. D'autres assurent que l'approche des
élections générales prévues en août et des accaparements de terres à répétition
ont attisé les tensions, alors qu'un député de la région a été inculpé pour
avoir encouragé ces invasions de terres.
Kenya. avant 2100 ,Sécheresse 2017: les nappes phréatiques ont un niveau
faible..et..peu d'eau en surface
Kenya: les mirages du Turkana à l'épreuve de la sécheresse
Kenya: le
Turkana, vaste région aride et reculée du nord-ouest du Kenya, est ravagée par
la sécheresse qui frappe l'Afrique de l'Est
Il n'était
question que de quelques années. L'eau et les pétrodollars couleraient à flots.
Routes, écoles, hôpitaux champignonneraient. Le Turkana, vaste région aride et
reculée du nord-ouest du Kenya, allait prendre une revanche éclatante sur des
décennies de misère et de marginalisation.
Hélas, cinq ans
après la découverte de pétrole et quatre ans après celle de gigantesques
réserves aquifères, la sécheresse qui frappe l'Afrique de l'Est a ramené le
comté du Turkana à sa triste réalité: une région où cailloux et poussière font
la loi, peuplée en majorité d'éleveurs semi-nomades vivant sans électricité, et
qui reste sous-développée et isolée donc vulnérable.
Dans les zones
les plus reculées, des enfants affamés aux yeux blanchis par l'anémie et au
ventre gonflé rejoignent des dispensaires où l'aide alimentaire et médicale
arrive au compte-gouttes, alors que des carcasses d'animaux morts de faim et de
soif s'amoncèlent à l'extérieur des villages.
La moitié des
puits sont secs ou ne fonctionnent plus, faute de pompes en état de marche. Les
autres, surexploités, deviennent souvent salins.
"Tous nos
animaux sont morts et nous sommes obligés de survivre en buvant de l'eau impure
qui provoque des diarrhées", peste Ekiru Ekitela, au cou paré
d'innombrables perles rouges, bleues, vertes et jaunes. D'autres assurent
manger les carcasses d'animaux malades, car "c'est ça ou rien".
Fin mars, les
pluies transforment d'ordinaire en pâturage la plaine cerclée de monts
lointains qui s'étend devant le village de Lokamarinyang, proche de Kibish à
l'extrême nord du Turkana, explique cette mère de quatre enfants. Mais cette
année, le sol balayé par les tourbillons de poussière reste désespérément sec.
- Attentes
démesurées -
La sécheresse
aura agi comme un cruel révélateur: les troupeaux qui ont grossi avec
l'explosion démographique de la région ont épuisé les fragiles ressources, et
la végétation, qui favorise la régénération des précieuses nappes phréatiques,
fond comme neige au soleil.
Sans atteindre
les niveaux de malnutrition constatés en Somalie et au Soudan du Sud, l'ampleur
de la faim au Kenya intrigue car ce pays est la première économie d'Afrique de
l'Est et une démocratie relativement stable.
"Mais
l'image du Kenya comme un pays à revenus moyens ne rend pas justice à la
réalité", souligne Werner Schultink, représentant de l'Unicef dans ce pays.
Loin du sud
agricole où vit 90% de la population, il est une vaste région septentrionale,
aride et pauvre, où la faim s'intensifie à chaque kilomètre parcouru vers le
nord. Dans la région de Kibish, coincée entre l'Ethiopie et le Soudan du Sud,
plus de la moitié des enfants de 6 mois à 5 ans souffrent de malnutrition
aiguë, selon l'Unicef.
..
En attendant,
le Turkana mesure l'ampleur du chemin qui reste à parcourir: quelque 92% de ses
1,4 million d'habitants vivent sous le seuil de pauvreté et seul un cinquième
d'entre eux savent lire et écrire, quatre fois moins que la moyenne nationale.
Les
observateurs appellent à faire de l'éducation une priorité, pour amorcer la
diversification de l'économie du Turkana, trop dépendante du bétail, et la
modernisation du comté.
"Il y aura
d'autres sécheresses", relève le député Nakara. "Le tout, c'est d'y
être préparé".
AFRIQUE.Grandes sécheresses
En 2016, 108 millions de personnes étaient menacées par la
famine dans le monde
Cette
insécurité alimentaire risque de s'aggraver encore cette année, dans la mesure
où la famine menace directement quatre zones : le Soudan du Sud, la Somalie, le
Yémen et le nord-est du Nigeria.
La combinaison
de prix records, de conflits et de conditions climatiques extrêmes ont fait
grimper à 108 millions le nombre de personnes à la merci d'une famine en 2016,
selon un rapport soutenu par l'ONU et l'Union européenne, publié vendredi 31
mars.
Ce total
représente une augmentation de 35% des personnes confrontées à une
"insécurité alimentaire grave", dont le nombre était estimé à 80
millions en 2015. Le terme fait référence aux personnes souffrant déjà d'une
malnutrition aiguë et qui n'ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins
énergétiques de manière durable.
Les conflits en
cause neuf fois sur dix
Cette
insécurité alimentaire risque de s'aggraver encore cette année, dans la mesure
où la famine menace directement quatre zones : le Soudan du Sud, la Somalie, le
Yémen et le nord-est du Nigeria.
Parmi les
conditions météorologiques incriminées sont principalement des sécheresses et
des pluies irrégulières causées par le phénomène El Niño. Mais dans neuf des
dix pires crises humanitaires de l'année, un conflit civil a été un facteur
majeur de la faim.
A LIRE AUSSI ,Entre la guerre civile et la famine, plus de 60 000
Sud-Soudanais ont fui leur pays en trois mois
AFRIQUE.Changements Climatiques Graves,Climate warning
L'Afrique de l'ouest touchée par la famine
2017.La famine frappe à nouveau le continent africain
International - Au Soudan du Sud, 5 millions de personnes
ont faim
Si elle n'a
jamais vraiment quitté l'Afrique, la famine frappe de nouveau durement l'Est du
continent. Au Kenya, au Soudan du Sud, en Somalie, au Nigeria et Éthiopie, plus
de 20 millions de personnes, dont une majorité d'enfants, ont aujourd'hui
besoin d'une assistance humanitaire d'urgence, selon l'ONU.
À l'épicentre
de cette crise humanitaire, la guerre civile sévissant au Soudan du Sud depuis
en décembre 2013. Durant ces dernières années, les combats ont conduit à des
pillages, à la destruction des récoltes et au massacre du bétail. En tout, ce
sont 4,9 millions de personnes, soit la moitié de la population de ce pays qui
souffre de la faim. L'état de famine a d'ailleurs été officiellement déclaré
par le gouvernement sud-soudanais dans deux comtés de l'État de Unity.
Même symptôme
au Nigeria où la secte Boko Haram sème le chaos et les destructions depuis au
moins trois ans.
En Somalie,
c'est la combinaison du conflit armé, de la sécheresse, du changement
climatique, des maladies (choléra) qui est responsable de l'aggravation de la
malnutrition déjà endémique. Un quart de la population, soit 2,9 millions de
personnes, est ainsi plongé en état de crise alimentaire. En 2011, la
sécheresse avait fait plus de 260 000 victimes dans ce pays.
AFRIQUE.Grandes sécheresses
Actualité
Monde Afrique-2017
Famine au Soudan du Sud: les habitants contraints de manger
des feuilles
Une femme et
une fille portent de la nourriture provenant d'un centre d'aide humanitaire à
Ngop au Soudan du Sud, le 10 mars 2017.Une femme et une fille portent de la
nourriture provenant d'un centre d'aide humanitaire à Ngop au Soudan du Sud, le
10 mars 2017. afp.com/ALBERT GONZALEZ FARRAN
Le 20 février,
le gouvernement sud-soudanais avait déclaré l'état de famine dans les comtés de
Leer et de Mayendit dans l'ancien Etat d'Unité (Nord). Les Nations unies
évaluent à 100 000 le nombre de personnes directement menacées.
Des villageois
sud-soudanais en sont réduits à manger des feuilles d'arbres ou des semences
pour tromper leur faim dans des régions où la famine n'a pourtant pas encore
été déclarée, a rapporté lundi l'organisation Norwegian Refugee Council (NRC).
"Les
communautés qui tentent de survivre à une crise alimentaire aiguë ont recours à
des stratégies d'adaptation consistant à manger des aliments sauvages à peine
comestibles", a déclaré dans un communiqué la directrice du NRC pour le
Soudan du Sud, Rehana Zawa.
"Les
feuilles au goût amer mangées par les familles à qui nous avons parlé
proviennent de l'arbre de Lalop et ont une valeur nutritionnelle limitée. Quand
les familles mangent ces feuilles et quasiment rien d'autre, la malnutrition
fait son apparition rapidement", a poursuivi Mme Zawar, de retour d'une
mission près d'Aweil, dans l'ancien Etat de Bahr el Ghazal du Nord
(nord-ouest).
"Les familles n'auront rien à planter"
AFRIQUE.Grandes
sécheresses
Famine:le monde vit sa "pire crise humanitaire"
depuis 1945,affirme l'ONU
Au Yemen, deux
tiers de la population a besoin d'assistance.
L'organisation
internationale alerte sur le risque de malnutrition et de famine qui touche 20
millions d'habitants de trois pays d'Afrique, et au Yémen.
"Les
Nations Unies lancent un avertissement, le monde fait face à sa pire crise
humanitaire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale". Dans une
déclaration vendredi devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le Secrétaire
général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours
d'urgence, Stephen O'Brien a sonné l'alerte.
Selon
l'organisation internationale, plus de 20 millions de gens autour dans le monde
font face à des risques de malnutrition et de famine, dans quatre pays, le
Yémen, le Soudan du Sud, le Nigéria, et la Somalie, tous en proie à des
conflits armés.
"Beaucoup
de gens vont mourir de faim"
Stephen
O'Brien, qui s'est rendu au début du mois au Yémen, au Soudan du Sud et en
Somalie, a réclamé 4,4 milliards de dollars à la communauté internationale
d'ici juillet, pour "éviter une catastrophe." "Sinon, on peut
prédire que beaucoup de gens vont mourir de faim, perdre leurs moyens de
subsistance et voir annulés les acquis politiques durement gagnés au cours des
dernières années", a-t-il prévenu. "Sans des efforts collectifs et
coordonnés à l'échelle mondiale, des gens vont tout simplement mourir de faim.
Beaucoup d'autres vont souffrir et mourir de maladie. Des enfants vont être
retardés (dans leur développement) et manqueront l'école. Des moyens
d'existence, des avenirs et des espoirs seront perdus".
Au Yémen, la
"pire crise humanitaire au monde"
C'est au Yémen
que la situation est la plus dramatique. Selon l'ONU, deux tiers de la
population, soit 18,8 millions de personnes, y a besoin d'assistance. Plus de
sept millions de personnes "ignorent d'où proviendra leur prochain
repas", a détaillé Stephen O'Brien, en faisant état de déplacements
massifs de populations, déracinées par les combats entre forces
gouvernementales et houthistes.
Selon
l'organisation internationale, plus de 7400 personnes ont trouvé la mort dans
le conflit yéménite, depuis mars 2015.
AFRIQUE.Grandes
sécheresses 2017
20 millions de personnes menacées par la famine, selon l'ONU
« Le monde fait
face à sa pire crise depuis 1945, sans des efforts collectifs et coordonnés à
l’échelle du globe, ces gens vont simplement mourir de faim. »
C’est par ces
mots que Stephen O’Brien, sous secrétaire général pour les affaires
humanitaires et coordinateur des secours d’urgence, alarmait la communauté
internationale dans son allocution du 10 mars dernier devant le Conseil des
Nations Unies à New York.
Cette grave
situation de famine touchera bientôt la Somalie, le Yémen, le Sud Soudan et le
Nigéria si les Nations Unies n’agissent pas vite.
Après avoir
constaté la situation de ces quatre pays, l’ONU estime que près de 20 millions
de personnes seraient en danger de mort imminent si la communauté
internationale n’arrive pas à rassembler près de 4,4 milliards de dollars d’ici
la fin mars.
En 2011 déjà,
la Somalie connaissait un tragique épisode de famine qui avait causé la mort de
près de 300 000 personnes. Comme le souligne Dominique Burgeon, directeur de la
division d’urgence de la FAO, il y a six ans, près de la moitié des personnes
concernées par les estimations des programmes d’aide internationale étaient
déjà mortes au moment de la déclaration de situation de famine.
La situation
somalienne est d’autant plus alarmante que le manque d’eau fait craindre un
retour des maladies infectieuses comme le choléra dans le nord du pays.
Le Yémen, le
Sud-Soudan, la Somalie et le Nigéria ne sont pas dans les mêmes zones
géographiques et ne partagent pas de frontières. Le dénominateur commun de ces
états est celui des conflits permanents qui créent une situation de sous
alimentation ou de malnutrition des populations. La violence et la guerre
constantes que connaissent ces pays empêchent le développement d’une
agriculture productive et tout accès à l’aide internationale d’urgence.
Au nord du
Nigéria, comme coupée du monde, la région de Borno, contrôlée par Boko Haram
depuis 2014 reste inaccessible à l’aide des volontaires humanitaires pour qui
les missions sont désormais trop périlleuses. C'est dans cette région que la
polio a réapparu alors qu'on la croyait éradiquée du continent africain.
AFRIQUE.Grandes
sécheresses
En images : la Somalie est tomƅée sous la menace de la
famine
Les grandes
sécheresses qui ravagent la Somalie depuis trois ans ont privé les populations
de nourriture à tel point que la moitié du pays est aujourd'hui dans l'attente
d'une aide alimentaire d'urgence. Le photographe Giles Clarke s'est rendu sur
place.
Depuis
plusieurs semaines, les Nations unies tirent la sonnette d’alarme sur les
risques d’une famine catastrophique en Somalie. Alors que l’ONU peine à réunir
des fonds pour tenter d’éviter ce drame, la moitié des habitants de ce pays de
la corne de l’Afrique, soit 6,2 millions de personnes, attendent une aide
alimentaire d’urgence, selon l’Organisation mondiale de la santé.
En 2011, une
crise alimentaire semblable avait fait 260 000 morts dans une indifférence
quasi générale. Cette année, le Nigeria et le Yémen sont aussi concernés par la
menace. Et deux régions sont déjà décrétées en état de famine au Soudan du Sud.
Point commun de ces quatre pays ? Ils sont ravagés par des guerres de longues
dates.
Monde.Environnement
Les émissions de CO2 liées à l'énergie ont stagné à nouveau en
2016
Climat: les
émissions mondiales de gaz carbonique liées à l'usage de l'énergie ont stagné
pour la troisième année de suite en 2016
Les émissions
mondiales de gaz carbonique liées à l'usage de l'énergie ont stagné pour la
troisième année de suite en 2016, à cause du succès des énergies renouvelables
et du gaz naturel au détriment du charbon, selon l'Agence internationale de
l'énergie (AIE).
Ces émissions
en provenance du secteur électrique, des transports ou encore du bâtiment, qui
représentent trois quarts des émissions de gaz à effet de serre, se sont
élevées à 32,1 gigatonnes l'an dernier, a précisé vendredi l'agence énergétique
basée à Paris.
Elles sont de
plus en plus décorrelées de la croissance économique (+3,1%), du fait notamment
des progrès réalisés en termes d'efficacité énergétique, des changements
structurels de l'économie mondiale et d'une prise de conscience accrue du
changement climatique.
Les émissions
de CO2 sont restées stables en Europe et elles ont même diminué aux États-Unis
et en Chine, les deux plus gros émetteurs et consommateurs d'énergie, ce qui a
permis de compenser les hausses observées dans d'autres régions du monde.
"Ces trois
années de stabilité des émissions dans une économie mondiale en croissance
marquent l'émergence d'une tendance", a commenté le directeur exécutif de
l'AIE, Fatih Birol, dans un communiqué.
Même s'il y
voit "une source d'optimisme", il estime néanmoins
"prématuré" d'affirmer que les émissions mondiales de CO2 ont atteint
un sommet. Et cette stagnation est de toute façon jugée insuffisante pour
limiter le réchauffement climatique à 2 degrés.
Outre-Atlantique,
les émissions de CO2 ont reculé de 3% (soit -160 millions de tonnes),
atteignant un plancher depuis 1992, dans une économie en croissance de 1,6%.
Cette baisse
s'explique par le boom du gaz de schiste et d'une production électrique
d'origine renouvelable plus compétitive, qui ont supplanté en partie le
charbon, l'énergie fossile la plus polluante.
"Pour la
première fois, la production d'électricité à partir de gaz naturel a dépassé
celle au charbon l'an dernier aux États-Unis", a relevé l'AIE.
En Chine, les
émissions de CO2 se sont repliées de 1%, dans le sillage également d'une baisse
de la demande de charbon, sous le coup de mesures anti-pollution, malgré une
croissance économique de 6,7%.
"Deux
tiers de la hausse de la demande chinoise d'électricité (+5,4%) ont été satisfaits par les énergies
renouvelables, principalement hydraulique et éolienne, ainsi que par le
nucléaire", a souligné l'AIE.
En Europe
également, le charbon a perdu du terrain, avec une demande en baisse de 10%
contre une hausse de 8% pour le gaz.
Lire la suite,article1-click-ici
Survie climat
Terrestre.2017-2100
Part de Pollution des G pays,Les 2 Grands Pollueurs ,la main dans la main?
Poutine doute
de la part de l'homme sur l'aggravation des changements climatiques..et Trump va trancher sur
l'accord de paris fin Avril 2017
Russie(7,5%) et
Etats-Unis (17,9%) représentent à eux deux près d'un quart des émissions de gaz
à effets de serre des pays de la planète. Pour rappel, la température moyenne
de la planète a déjà gagné près de 1 degré Celsius depuis la Révolution
Industrielle et encore bien plus en Arctique ou en Méditerranée. Le temps est
compté, répètent les climatologues. Pour arriver à plafonner le réchauffement
sous 2°C, les émissions de gaz à effet de serre doivent cesser de croître, puis
être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, selon les experts du climat.
MONDE .Loƅƅy Mondial anti-sauvegarde du climat
Exxon Mobil à la manoeuvre..avec le clan des pays du petrole
Comment Trump
prépare avec les Russes un désengagement de la ...contribution à l'action des
Nations Unies pour le climat ..
Les Etats-Unis
s'apprêtent à supprimer ou réduire leur participation financière aux actions
internationales contre le réchauffement climatique et cherchent à
créer un front climato-sceptique avant de quitter le GIEC.
Dans les
prochains jours Trump doit annoncer comment il compte remettre en cause les décisions
prises par son prédécesseur sur la question climatique. Des décisions, aussi
bien sur le plan intérieur qu’à l’international, pour réduire à néant ce qu’il
a appelé « la politique stupide de Barack Obama ».
Le déroulé dans
le temps de ce détricotage reste à définir car, notamment pour l’Accord de
Paris signé en 2015, des divergences subsistent au sein de son équipe de la
Maison Blanche. Même la fille du Président, Ivanka, conseille à son père d’être
prudent dans ce domaine alors qu’elle n’occupe aucun poste officiel. Les
désaccords ne portent pas sur le fond, mais sur la programmation des mesures.
Notamment en ce qui concerne la façon de présenter ce désengagement du «
consensus international », alors que les travaux préparatoires à la COP 23, sont
déjà en cours à Bonn. Ils doivent être finalisés du 8 au 18 mai par une réunion
des experts et des ministres spécialisés. Les nouveaux négociateurs américains
sont déjà sur place et cherchent activement des alliés dans les pays à «
tendances climato-sceptique » comme les monarchies pétrolières, l’Australie,
l’Inde, l’Iran, le Brésil, les nations productrices de charbon et évidemment la
Russie.
Exxon Mobil à la manoeuvre
Pour cette
raison, depuis le mois de janvier des discussions discrètes se déroulent avec
les responsables russes. Les intermédiaires sont de hauts responsables d’Exxon
Mobil, dont l’ancien patron, Rex Tillerson, est désormais le Secrétaire d’Etat
américain. Comme ses anciens cadres, il a gardé de solides relations au
Kremlin. Pour ce « lobby » discret, il s’agit de se coordonner, de créer un
front commun des climato-sceptiques en quelque sorte, auquel viendraient se
joindre d’autres pays.
Au cours de ces
contacts, les émissaires du Kremlin ont rappelé aux Américains qu’au mieux, ils
ne souhaitaient pas que leur pays ratifie l’Accord de Paris avant trois ou
quatre ans. Comme la Fédération de Russie est actuellement le cinquième
contributeur du monde en gaz carbonique, les Russes cachent mal qu’ils
préféreraient ne jamais honorer formellement leur signature. D’autant plus que
le chiffre avancé de 8 % (des émissions mondiales) n’est qu’une estimation. Car
l’appareil statistique du pays n’est pas fiable, la Russie entretient le secret
sur son parc industriel vétuste et les observateurs des Nations Unies n’y ont
pas facilement accès. Et enfin, il ne faut pas oublier qu’en raison du
réchauffement climatique, le permafrost (sol gelé en permanence) fond
rapidement en libérant des milliers de tonnes de méthane, un gaz à effet de
serre 40 fois plus puissant que le CO 2 des vieilles usines et les centrales
fonctionnant au charbon. Enfin, le rêve russe d’une libre circulation des
navires au nord de la Sibérie grâce à la fonte des glaces repose sur une
poursuite du réchauffement climatique…
Nier le réchauffement pour faire des économies
L’Australie,
l’Inde, l’Australie, l’Arabie Saoudite, l’Iran et même le Venezuela ont déjà
fait savoir à travers leurs réseaux diplomatiques et des contacts à Bonn,
qu’ils seraient prêts, au moins en partie, à se joindre à ce front des
climato-sceptiques. En mettant en avant à quel point un renoncement aux
programmes de lutte contre réchauffement climatique « soulagerait » leurs
économies. Une argumentation qui se trouve être exactement celle de Donald
Trump. Sur le plan intérieur comme au niveau planétaire.
Aux Etats-Unis,
la nouvelle administration va publier des textes qui annuleront toutes les
fermetures (annoncées par Obama) de mines de charbon ainsi que celles des
centrales thermiques utilisant ce combustible. Un décret en préparation
autorisera l’ouverture de nouvelles exploitations minières. Il est également
prévu de revenir sur la règlementation (pourtant bien légère) des émissions des
voitures et des camions. Pour le reste tous les changements se feront par
l’intermédiaire du budget en préparation. Qu’il s’agisse du national et de
l’international.
L'accord de Paris et le GIEC menacés
Les Etats-Unis
ne financeront plus aucune recherche ni aucun programme liés au climat ou les
réduiront fortement. Ce qui concerne, par exemple, la participation à la lutte
contre le réchauffement du Département d’Etat et l’Agence Américains pour
l’international qui perdront chacune 10 milliards de dollars, soit 30 % de leur
budget. La contribution à l’action des Nations Unies pour le climat et celle au
Fonds Vert seront supprimées. Tout comme le financement au groupe de travail de
scientifiques chinois et américains sur le climat. En fait, quand on examine le
détail des nouvelles prévisions budgétaires déjà parvenus au Sénat, il ne reste
pratiquement plus rien de la participation des Etats-Unis au financement des
actions contre le réchauffement. Ce qui pourrait entraîner, d’après plusieurs
articles de la presse américaine, à ce que le pays se retire, avec d’autres, de
tout le processus des conférences climatiques et de l’organisme onusien qui les
soutient depuis 30 ans. Ce qui impliquerait aussi le retrait de la
participation au Groupe intergouvernemental pour l’étude du climat créé en
1988. Surtout si les « avocats » de la sortie des USA de l’accord de Paris
l’emportent.
ref.Politis-27
mars 2017,article-click-ici
International,30
mars 2017
Poutine doute de l'impact de l'homme sur le climat.. ?,
Trump prendra position en mai
Les chefs
d'Etat américain et russe ont confirmé jeudi leurs positions climatosceptiques.
Alors que le
président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé mercredi qu'il prendra
position «d'ici fin mai» sur l'accord
de Paris sur le climat, Vladimir Poutine a remis en cause la part de l'homme
dans le changement climatique.
Les tenants du
climato-scepticisme ont vu jeudi deux des plus puissants dirigeants au monde
leur donner satisfaction. Premier à dégainer, le président russe Vladimir
Poutine, qui a remis en cause la part de l'homme dans le changement climatique,
en affirmant que le réchauffement mondial n'était pas provoqué par les
émissions de gaz à effet de serre.
L'augmentation générale des températures,
«commencé dans les années 1930», pourrait être lié selon lui notamment «à des
cycles globaux sur Terre». «A l'époque, il n'y avait pas encore de tels
facteurs anthropologiques comme les émissions, mais le réchauffement avait déjà
commencé», a déclaré Poutine, lors d'un Forum sur l'Arctique à Arkhangelsk,
dans le Grand nord russe, selon des images diffusées par la télévision
publique.
Côté américain, quelques heures après avoir
signé le «décret sur l'indépendance énergétique» qui ordonne un réexamen de la
mesure phare de son prédécesseur démocrate, Donald Trump a annoncé trancher
«d'ici fin mai» sur l'accord de Paris sur le climat. Signé fin 2015 par plus de
190 pays dont les Etats-Unis, qui l'ont également ratifié, il a été vivement
critiqué durant la campagne du candidat républicain. «Nous sommes en train
d'examiner les questions liées à l'accord et comptons aboutir à une décision
d'ici le sommet du G7, fin mai, si ce n'est plus tôt», a déclaré Sean Spicer,
porte-parole de l'exécutif américain.
SALE TEMPS POUR LA SURVIE DU CLIMAT DE LA PLANETEConexion,Petrole,charƅon,..et Goldman Sax..entre autres
DEPUIS DES ANNEES,
LES COMPAGNIES QUI GOUVERNENT.. LE CLIMAT DE LA TERRE
Sacrifice de l'avenir de la planete Terre seule planete haƅitaƅle dans la-galaxie..pour..quelques milliers de tonnes de petrole en plus en Siƅerie et Arctique..ou au tiers Monde !
Donald Trump a confié l'Écologie à un climatosceptique (Myron Ebell, ancien avocat connu des compagnies de charbon et petrole d'Oklahoma,et ami des Riches Freres Koch grand magnats des mines de charƅon)..puis,Trump a nommé à la diplomatie le PDG d'ExxonMobil groupe petrolier mondial.. !
Analyse-synthese :prés nomination de l'ancien avocat des compagnies de charbon et petrole d'oklahoma,Myron Ebell à la tête de l'Agence de protection de l'environnement américaine(Myron fut un ancien d'un groupe de pseudo-chercheurs ou climato-sceptiques(Global Warming and International Environmental Policy at the Competitive Enterprise Institute),defendant plutot les compagnies petrolieres&charbonieres et refusant de croire au rechauffement climatique mondial,financés secretement..par ExxonMobil..pendant des années) et qui fut porté au poste de responsable de l'agence contre laquelle il s'est battu pendant des années?!, le President Trump ,a encore annoncé la couleur le 13decembre2016..et renforcé sa nouvelle equipe,avec Rex Tillerson (promu secrétaire d'Etat des Etats-Unis )..PDG d'ExxonMobil compagnie deja connue dans le passé pour differentes affaires de pollution ,loƅƅying ,ou corruption notoire ,etc..et qui vise encore en cette periode des centaines de milliards de dollars de contrats..a l’est et a l’ouest !
La Presse Internationale ,a sortit plusieurs écrits&puƅlis en decemƅre2016,voir-mini-selection d’articles-utiles :
ARTICLE-REFERENCE1 :Jn.Romandie,article-complet-article1
ARTICLE-REFERENCE2 : lepoint-magazine,click-ici,ou lire ci-dessous :
Donald Trump a nommé comme chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson, PDG du géant pétrolier ExxonMobil qui a ses entrées à Moscou, une nomination qui provoque des remous chez certains conservateurs inquiets du rapprochement annoncé avec la Russie.
Nota : . Il est probable
que le président américain ne tente pas de l’abroger, mais qu’il décide de ne
pas en respecter les termes. L’accord de Paris deviendrait alors une sorte de
coquille vide aux Etats-Unis.»
MONDE,Top-Info:Marche Mondial, pour le climat le 29 avril
Nota:premier projet
de budget proposé par Donald Trump en 2017, une baisse de 31% des fonds alloués
à l'Agence de protection de l'environnement-EPA (et mise en-place a la
direction d'un avocat connus des compagnies de charbon&petrole..qui
polluent lemonde (15a17% pollution mondiale globale)..et,qui comptent continuer
a polluer,malgrés,les accords signés par les Usa sur le climat de Paris 2018)et
des coupes de40% dans l'enveloppe de recherche des Instituts nationaux de la
santé..aprés arret du Plan ObamaCare fait pour les pauvres et necessiteux..,et
Trump qui essaye d'ignorer ou geler les plans anti-pollution qui auraient pu
soulager la planete..
Climat,poursuites demandés contre
Exxonmobil
climate
scientists,groups:www.ucsusa.org
Over 100 New York Scientists Urge NY Attorney General to pursue exxonmobil
investigation...
Union of Concerned Scientists
France.22 avril 2017,Face aux decisions douteuse de Trump ,des milliers de
manifestants aux Etats-Unis pour la science
D'autres
rassemblements se déroulaient dans plusieurs autres villes américaines dont New
York et Los Angeles, et plus de 500 marches ont eu lieu à travers le monde, à
Londres, Paris, au Ghana ou encore en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Prenant le
relais des nombreuses marches pour la science dans le monde, des milliers de
manifestants se sont rassemblés samedi au coeur de Washington sous la pluie
pour défendre la recherche scientifique qu'ils estiment remise en question par
l'administration de Donald Trump.
Plusieurs
dizaines de scientifiques dont Nancy Roman, responsable des programmes
d'astronomie de la Nasa, ainsi que des groupes musicaux, se sont succédé
pendant plus de cinq heures sur une tribune dressée sur l'esplanade du National
Mall face à la Maison Blanche.
Une marche a
ensuite commencé vers le Capitole, siège du Congrès, la plupart des
manifestants brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre
autres: "La Science pas l'idéologie" ou "les faits scientifiques
ça compte". Ce défilé conclura cette manifestation festive qui coïncide
avec la Journée mondiale de la Terre.
D'autres
rassemblements se déroulaient dans plusieurs autres villes américaines dont New
York et Los Angeles, et plus de 500 marches ont eu lieu à travers le monde, à
Londres, Paris, au Ghana ou encore en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Afrique.27Avril2017.Environnement,
Mozambique: la guerre contre l'exploitation illégale des forêts
Mozambique: le
gouvernement essaie de s'attaquer au trafic de bois qui menace la forêt
tropicale du pays
Quelques minutes
ont suffi. L'unité de garde-forestiers de Nicolau Moises vient à peine de se
déployer sur la route qui mène au port de Pemba, dans le nord du Mozambique,
qu'elle a déjà conclu sa première affaire: la saisie d'un camion chargé de
bambous fraîchement sciés.
Le chauffeur est
verbalisé pour avoir enfreint un moratoire annuel de 90 jours sur les coupes et
le transport de bois instauré par les autorités du Mozambique.
Début avril, le
gouvernement de Maputo a décidé de prolonger l'interdiction de trois mois
supplémentaires, pour tenter d'enrayer ou au moins de ralentir le trafic du
bois.
Car la
déforestation menace la forêt tropicale qui recouvre plus de la moitié de la
superficie de ce pays d'Afrique australe, largement nourrie par l'insatiable
appétit de la Chine pour son bois, notamment ses espèces les plus rares.
Depuis plusieurs
années, l'exploitation incontrôlée voire totalement illégale pèse de plus en
plus lourdement sur l'équilibre de l'écosystème forestier local, au point que
certaines espèces sont désormais menacées d'extinction.
Dans une récente
étude, l'ONG londonienne Environmental Investigation Agency (EIA) a évalué à au
moins 93% la part illégale de l'exploitation forestière au Mozambique.
"Ces cinq
dernières années, le trafic du bois a augmenté", reconnaît lui-même le
ministre mozambicain de l'Environnement, Celso Correia. "C'est devenu un
défi majeur pour le pays."
La corruption, la
faiblesse de l'arsenal législatif et l'inefficacité de l'administration,
auxquelles s'ajoutent le manque criant de ressources financières du pays, l'un
des plus pauvres du continent africain, expliquent pour une large part ce
phénomène.
- 'Crime
organisé' -
"Nous sommes
confrontés au crime organisé", explique le ministre Correia, "nous
devons donc livrer une autre guerre, que des institutions normales ne sont pas
en mesure de remporter".
L'enjeu est
considérable. Celso Correia estime que l'abattage illégal coûte chaque année
plus d'un demi-milliard de dollars à son pays. Soit près de 3,5% de son produit
intérieur brut, qui était de 14,7 milliards en 2015 selon la Banque mondiale.
Usa.2017
Trump s'attaque au bilan d'Obama sur la protection des
grands espaces
Après le
détricotage du bilan de Barack Obama sur le climat, Donald Trump est passé
mercredi à l'offensive sur la protection des grands espaces, l'une des
priorités de son prédécesseur démocrate, avec l'ouest des Etats-Unis en ligne
de mire.
Le président
républicain a signé mercredi un décret ordonnant un examen des décisions de
classement comme "monument national" prises au cours des deux
décennies écoulées, c'est-à-dire par Bill Clinton, George W. Bush et Barack
Obama.
"L'administration
précédente a utilisé une loi vieille de 100 ans pour imposer, de manière
unilatérale, un strict contrôle fédéral sur des millions d'hectares, sur terre
comme en mer, privant leurs habitants de la capacité de décider comment
utiliser leurs terres", a lancé M. Trump.
S'indignant que
Barack Obama ait placé sous la protection de l'Etat fédéral plus de 100
millions d'hectares (terre et mer), "soit plus que l'Etat du Texas",
M. Trump a jugé qu'il était temps de mettre fin à ces "abus".
"Aujourd'hui,
nous redonnons le pouvoir aux Etats", a-t-il ajouté, sans jamais évoquer
la question environnementale.
Au coeur de ce
nouveau décret du magnat de l'immobilier: l'Antiquities Act, loi signée en 1906
par Theodore Roosevelt, ardent défenseur de la protection des ressources
naturelles.
Ce texte permet
à un président d'agir pour préserver des espaces menacés, qui peuvent ensuite
être transformés en Parcs Nationaux lorsque le Congrès s'empare du dossier. Le
Grand Canyon, la Vallée de la Mort et des pans entiers de l'Alaska en ont
bénéficié.
Depuis sa
création, presque tous les présidents y ont eu recours. Seuls trois d'entre
eux, tous républicains, n'en ont pas fait usage: Richard Nixon, Ronald Reagan
et George H. W. Bush.
- L'Utah au
coeur des débats -
Au fil des
décennies, ces désignations ont parfois été sources de polémiques dans la
mesure où elles sont synonymes d'interdiction de nouveaux forages ou
exploitations d'énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), ou encore de
limitations à l'agriculture ou la pêche.
Une poignée
d'élus du Congrès dénoncent avec véhémence le bien fondé de ce texte. Tempêtant
contre la mauvaise gestion fédérale des territoires et déplorant un frein au
développement économique, ces élus ont tenté à plusieurs reprises, sans succès,
de le mettre en pièces.
M. Obama, qui
avait fait de la lutte contre le changement climatique et de la protection de
la biodiversité une priorité de ses deux mandats, y a eu recours à plusieurs
reprises.
Seuls les
"monuments" de 40.000 hectares ou plus, soit une trentaine au total,
seront concernés par ce réexamen, a précisé l'administration Trump. Un premier
rapport d'étape devra être rédigé d'ici 45 jours.
Ce décret
présidentiel, qui devrait marquer le début d'une longue bataille devant les
tribunaux, a été vivement condamné par les organisations de défense de
l'environnement.
24av2017,Sciences en Marche pour sauver l'avenir du Climat
Thousands of Californians join
March for Science
Honolulu March For Science Draws
Nearly 1,000 Protestors ...
Australia,Post-Truth and the
Rejection of Science...
Given that science has been so successful, the appearance of post-truth
seems to be a paradox.
australasianscience.com,article,
Usa.March for Science draws big
crowds across US
March for Science is the latest in a series of national demonstrations
staged since Trump’s inauguration nearly 100 days ago.
March for Science draws massive
crowds across US,
Arkansas ,Rally at Capitol
promotes science
People mingle Saturday after the March for Science rally on the front
steps of the state Capitol in Little Rock.
philippines,March for Science:
Protesters gather worldwide to support ...
(CNN) — Crowds massed in the U.S. capital and around the world
Saturday to support science and evidence-based research – a protest partly
fueled by ...
ref10.cnnphilippines,article,on-internet
The March For Science: In DC And
Around The World
Science is not a cultural trend, it is not a political weapon. Science
is science, plain and simple. It is mankind’s quest to understand the …
ref11.Forbes,article,
Monde.France.23 avril 2017,
Des milliers de manifestants aux Etats-Unis pour la
science
Une autre
Marche, pour le climat cette fois, est prévue le 29 avril.
On a marché "pour les sciences" dans plus d'une
vingtaine de villes en France
Sciences:
mobilisation mondiale pour défendre la science, que certains jugent menacée par
l'administration de Donald Trump
Prenant le
relais des nombreuses marches pour la science dans le monde, des milliers de
manifestants se sont rassemblés samedi au coeur de Washington sous la pluie
pour défendre la recherche scientifique qu'ils estiment remise en question par
l'administration de Donald Trump.
Plusieurs
dizaines de scientifiques dont Nancy Roman, responsable des programmes
d'astronomie de la Nasa, ainsi que des groupes musicaux, se sont succédé
pendant plus de cinq heures sur une tribune dressée sur l'esplanade du National
Mall face à la Maison Blanche.
Une marche a
ensuite commencé vers le Capitole, siège du Congrès, la plupart des
manifestants brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre
autres: "La Science pas l'idéologie" ou "les faits scientifiques
ça compte".
Ce défilé
conclura cette manifestation festive qui coïncide avec la Journée mondiale de
la Terre.
D'autres
rassemblements se déroulaient dans plusieurs autres villes américaines dont New
York et Los Angeles, et plus de 500 marches ont eu lieu à travers le monde, à
Londres, Paris, au Ghana ou encore en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Le président
Donald Trump a réagi samedi dans un communiqué publié par la Maison Blanche:
"Une science rigoureuse est essentielle aux efforts de mon administration
pour accomplir le double objectif de la croissance économique et de la
protection environnementale (...) en réduisant les fardeaux pesant sur les
travailleurs et les firmes américaines", affirme-t-il.
"Mon
administration est attachée à l'avancement de la recherche scientifique qui
permet une meilleure compréhension de notre environnement et des risques
environnementaux", ajoute le communiqué publié quelques minutes après que
la limousine présidentielle eut croisé des manifestants à Washington.
"Je suis
inquiète de la rhétorique anti-science de cette administration et de leur
manque de connaissances scientifiques", a expliqué à l'AFP Kathy Ellwood,
la soixantaine, une biochimiste venu participer à la marche."Ils doivent
comprendre que les faits scientifiques sont apolitiques et écouter leurs
scientifiques", a-t-elle ajouté.
- La science
battue en brèche -
..
Peu après son
arrivée à la Maison Blanche, M. Trump a signé des décrets pour démanteler les
protections environnementales de son prédécesseur démocrate Barack Obama et a
nommé à la tête de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) le climato-sceptique
Scott Pruitt.
- Canular -
Il avait
lui-même dit pendant sa campagne que le changement climatique était "un
canular" et promis de retirer les Etats-Unis de l'accord de Paris sur la
réduction des émissions de gaz à effet de serre, une décision encore débattue
parmi ses conseillers.
Son premier
projet de budget propose une baisse de 31% des fonds alloués à l'EPA et des
coupes dans l'enveloppe de recherche des Instituts nationaux de la santé.
Les
organisateurs de la marche insistent pour dire qu'elle n'est pas motivée
politiquement. Mais certains scientifiques craignent qu'elle ne soit
contre-productive car perçue chez les conservateurs comme orientée à gauche.
"Une
marche ne peut pas communiquer l'importance de la recherche, notamment sur le
climat, à nos hommes politiques et aux Américains qui ignorent totalement la
science", fait valoir auprès de l'AFP Robert Young, professeur de géologie
à la Western Carolina University.
Monde.Climat:
samedi 22 avril 2017
recherche menacée aux États-Unis, impact sur le monde entier
Climat: des coupes drastiques dans les budgets de la recherche
climatique aux États-Unis affecteraient le travail de chercheurs du monde
entier
"Ce n'est
pas juste une affaire américaine !", avertissent des scientifiques de tous
les continents : des coupes drastiques dans les budgets de la recherche
climatique aux États-Unis affecteraient le travail de chercheurs du monde
entier.
Nombre d'entre
eux devraient rejoindre samedi à Washington mais aussi Paris, Tokyo, Melbourne
ou Hyderabad des centaines de "marches citoyennes pour la science",
un mouvement lancé aux États-Unis quelques jours après l'investiture du
président climato-sceptique Donald Trump.
Bob Ward, du
Grantham Research Institute on Climate Change de Londres, fera le voyage dans
la capitale fédérale, "en solidarité avec les climatologues américains,
assaillis par certains politiciens, lobbies ou médias", et cibles d'une
"guerre idéologique".
"Les
climatologues rendent un service vital en analysant les risques climatiques
pesant sur les individus comme sur les entreprises, aux États-Unis et dans le
monde", dit-il.
"Nous
avons besoin de la technologie et de l'innovation américaines pour résoudre ce
problème", insiste Myles Allen, patron du programme de recherche
climatique à l'Université d'Oxford.
Le premier
projet de budget de Donald Trump, que le Congrès doit encore approuver, prévoit
des restrictions inédites pour l'Agence américaine de protection de
l'environnement (-31%) et le département de l'Énergie (-48% pour son secteur
recherche-développement).
Deux autres
organismes, aussi essentiels pour le climat, sont dans la ligne de mire : la
Nasa et le NOAA, l'Agence océanique et atmosphérique. La première pourrait
perdre quatre projets d'observation satellitaire.
"Nous
sommes très préoccupés par ces coupes, qui affecteraient non seulement la
collecte de données sur le climat mais aussi le suivi de la météo et des
catastrophes climatiques", explique Shun Chi-ming, directeur de
l'Observatoire de Hong Kong.
- Impact
désastreux -
Sur ce
territoire, il n'y aura pas de marche mais un "déjeuner informel" :
"il n'est peut-être pas approprié que nous nous exprimions via une
manifestation de rue, mais il faut que la société défende la science," dit
M. Shun.
Selon l'ampleur
des coupes américaines, "l'impact ira de +problématique+ à
+désastreux+," juge le climatologue norvégien Bjørn Samset.
"Nous
utilisons les données climatiques américaines tous les jours: les États-Unis,
via leurs grandes agences et leur choix de rendre leurs travaux publics, sont
devenus pour le monde entier LES fournisseurs de données de qualité et sur le
long terme".
La recherche
norvégienne, par exemple, est en pointe sur la modélisation et la compréhension
des dérèglements climatiques. Mais "pour cela, il faut des observations de
long terme, depuis le fond des océans jusqu'au sommet de l'atmosphère. Jamais
un pays de la taille de la Norvège ne pourrait le faire seul", note ce
directeur de recherche à l'institut Cicero d'Oslo.
Autre exemple,
le chercheur Joeri Rogelj, de l'institut de recherche autrichien, IIASA, se
préoccupe du devenir d'une mission d'observation des nuages par la Nasa en cas
de diminution de crédits. Une telle situation "freinerait l'avancée de nos
connaissances", prévient-il.
Usa.Detournage de
riviere,scientists document river piracy
Usa.
Scientists prepare to march on
Trump
March for Science: Scientists Hit the Streets to Demand ...
Scientists fed up with alternative facts are hitting the streets this
weekend. As one marcher says, it's bad when the
From Alaska to Georgia, Why 6 Scientists Will March on ...
T housands of scientists and their supporters are preparing to
participate in the March for Science on Saturday, but the run-up to the event
hasn’t …
Ahead of national March for Science, scientists reflect on ...
Ahead of national March for Science, scientists reflect on proposed
climate cuts. Leslie Weise: Winner of The Colorado Independent’s 2017 …
WORLD-Planet Surviving
Water streaming across Antarctica surprises, worries ...
In a unique study spanning the entire continent, scientists have found
that water is gushing across Antarctica — more than they ever realized.
Usa.
Scientists: Proof of climate change exists on Suncoast ...
Scientists: Proof of climate change exists on Suncoast Scientists call
it global warning, and the effects can be seen right here on the Suncoast. …
America.
is-no-place-safe-climate-change-denialists-seek-to-sway-science-teachers
Usa.
Is No Place Safe? Climate Change Denialists Seek to Sway ...
A few weeks ago, science teachers across the country began to find
strange packets in their school mailboxes, containing a booklet entitled …
Union of Concerned Scientists9 j
ASIA.Tibet sediments reveal climate patterns from millions
of...
These extreme weather patterns make this area an ideal location for
climate scientists to study the delicate interconnected web of the …
--
BFMTV Planète
Climat
Le climat change 170 fois
plus vite à cause de l'activité humaine
13/02/2017
Deux
scientifiques ont mis au point une équation pour évaluer l'influence de l'homme
sur le changement climatique. Selon eux, "l'impact humain ressemble
davantage à la frappe d'une météorite qu'un changement graduel".
L'homme
multiplie par 170 la vitesse du changement climatique. Deux scientifiques ont
mis au point une équation afin d'évaluer l'impact de l'activité humaine sur
l'environnement.
Appelée
"équation anthropocène" - du nom de cette période moderne à partir de
laquelle les activités humaines ont commencé à avoir un impact sur
l'environnement - cette formule permet ainsi de calculer l'influence de l'homme
sur le changement climatique par rapport aux grandes forces naturelles.
Des forces
naturelles pendant 4,5 milliards d'années
Selon les deux
auteurs de l'étude publiée dans la revue Sage Journals, les forces
astronomiques et géophysiques ont dominé et influencé le système terrestre
pendant 4,5 milliards d'années. Mais "durant les six dernières décennies,
les forces anthropiques ont provoqué des taux exceptionnels de changement du
système terrestre", estime Will Steffen, expert en changement climatique
et chercheur à l'Université nationale australienne.
"Les
activités humaines rivalisent désormais avec ces grandes forces de la nature
pour mener le changement du système terrestre", estiment les
scientifiques.
Planet.
Study suggests increased atmospheric
CO2 created a 30% growth in plant photosynthesis during last two centuries
Anthony Watts / April 5, 2017
From the UNIVERSITY OF CALIFORNIA – MERCED and the “CO2 is plant food,
but, it’s still terrible department”
Composite image showing the global distribution of photosynthesis,
including both oceanic phytoplankton and terrestrial vegetation. Dark red and
blue-green indicate regions of high photosynthetic activity in the ocean and on
land, respectively. Image: NASA SEAWIFS
Research shows global photosynthesis on the rise
Plant photosynthesis was stable for hundreds of years before the
industrial revolution, but grew rapidly in the 20th century, according to new
research published today in Nature.
“Virtually all life on our planet depends on photosynthesis,” said UC
Merced Professor Elliott Campbell, who led the research. “Keeping tabs on
global plant growth should be a central goal for the human race.”
Photosynthesis is the process through which plants use sunlight to
convert carbon dioxide (CO2) into carbohydrates to fuel their growth and other
activities.
Yet, researchers lack a clear picture of global trends in photosynthesis
over the past few centuries. Some human activities might have stimulated plant
growth, while others might have hampered photosynthesis. Conflicting results
from different experiments have stoked scientific debate for years.
But maybe not for long. Campbell and an interdisciplinary, international
team of scientists discovered a chemical record of global photosynthesis
spanning hundreds of years.
“Previous studies covered small physical areas or short periods of
time,” Campbell said. “We set out to find a long-term record for the whole
planet.”
The researchers estimate that the sum of all plant photosynthesis on
Earth grew by 30 percent over the 200-year record they captured.
Studies have already demonstrated unprecedented changes in climate and
greenhouse gases during the industrial era,” Campbell said. “Now we have
evidence that there is also a fundamental shift in the Earth’s plants.”
The Net Effect
The research did not identify the cause of the increased photosynthesis,
but computer models have shown several processes that could, together, create
such a large change in global plant growth.
The leading candidates are rising atmospheric CO2 levels, a result of
emissions from human activities; longer growing seasons, a result of climate
change caused by CO2 emissions; and nitrogen pollution, another result of
fossil fuel combustion and agriculture.
The human activities that underlie the growth in photosynthesis have
both positive and negative consequences.
“The rising CO2 level stimulates crops yields,” said Campbell, who’s
with the School of Engineering and the Sierra Nevada Research Institute. “But
it also benefits weeds and invasive species. Most importantly, CO2 emissions
cause climate change, which will increase flooding of coastal cities, extreme
weather and ocean acidification.”
Another effect of the rise in photosynthesis is that it can cause plants
to remove CO2 from the air and store it in ecosystems. Unfortunately, CO2
emissions from fossil fuel burning overwhelm any uptake by plants.
“The increase in photosynthesis has not been large enough to compensate
for the burning of fossil fuels,” said paper co-author Joe Berry, from the
Carnegie Institution for Science. “Nature’s brakes have already been
overwhelmed. So now it’s up to us to figure out how to reduce the CO2
concentration in the atmosphere.”
Chris Field, a climate scientist at Stanford University who was not
involved in the study, said the new results “provide another line of evidence
confirming the dynamic nature of Earth’s ecosystems and the large magnitude of
the changes caused by human actions.”
NATURE.2017
Read the paper at Nature Climate
Change.
NASA: Carbon dioxide fertilization greening Earth, study finds
Anthony Watts / April 27, 2016
From NASA/GODDARD SPACE FLIGHT CENTER
From a quarter to half of Earth’s vegetated lands has shown significant
greening over the last 35 years largely due to rising levels of atmospheric
carbon dioxide, according to a new study published in the journal Nature
Climate Change on April 25.
An international team of 32 authors from 24 institutions in eight
countries led the effort, which involved using satellite data from NASA’s
Moderate Resolution Imaging Spectrometer and the National Oceanic and
Atmospheric Administration’s Advanced Very High Resolution Radiometer
instruments to help determine the leaf area index, or amount of leaf cover,
over the planet’s vegetated regions. The greening represents an increase in
leaves on plants and trees equivalent in area to two times the continental
United States.
Green leaves use energy from sunlight through photosynthesis to chemically
combine carbon dioxide drawn in from the air with water and nutrients tapped
from the ground to produce sugars, which are the main source of food, fiber and
fuel for life on Earth. Studies have shown that increased concentrations of
carbon dioxide increase photosynthesis, spurring plant growth.
However, carbon dioxide fertilization isn’t the only cause of increased
plant growth–nitrogen, land cover change and climate change by way of global
temperature, precipitation and sunlight changes all contribute to the greening
effect. To determine the extent of carbon dioxide’s contribution, researchers
ran the data for carbon dioxide and each of the other variables in isolation
through several computer models that mimic the plant growth observed in the satellite
data.
Results showed that carbon dioxide fertilization explains 70 percent of
the greening effect, said co-author Ranga Myneni, a professor in the Department
of Earth and Environment at Boston University. “The second most important
driver is nitrogen, at 9 percent. So we see what an outsized role CO2 plays in
this process.”
About 85 percent of Earth’s ice-free lands is covered by vegetation. The
area covered by all the green leaves on Earth is equal to, on average, 32
percent of Earth’s total surface area – oceans, lands and permanent ice sheets
combined. The extent of the greening over the past 35 years “has the ability to
fundamentally change the cycling of water and carbon in the climate system,”
said lead author Zaichun Zhu, a researcher from Peking University, China, who
did the first half of this study with Myneni as a visiting scholar at Boston
University.
Every year, about half of the 10 billion tons of carbon emitted into the
atmosphere from human activities remains temporarily stored, in about equal
parts, in the oceans and plants. “While our study did not address the
connection between greening and carbon storage in plants, other studies have
reported an increasing carbon sink on land since the 1980s, which is entirely
consistent with the idea of a greening Earth,” said co-author Shilong Piao of
the College of Urban and Environmental Sciences at Peking University.
While rising carbon dioxide concentrations in the air can be beneficial
for plants, it is also the chief culprit of climate change. The gas, which
traps heat in Earth’s atmosphere, has been increasing since the industrial age
due to the burning of oil, gas, coal and wood for energy and is continuing to
reach concentrations not seen in at least 500,000 years. The impacts of climate
change include global warming, rising sea levels, melting glaciers and sea ice
as well as more severe weather events.
Planet.Read this paper at Nature Climate Change.
Usa.River changes course; scientists
blame climate change ...
WASHINGTON (AP)—Scientists have witnessed the first modern case of what
they call “river piracy” and they blame global warming. Most of the …article
Oman Mountains
Could Help Scientists Understand How to ...
Scientists are studying natural carbon sequestration in the mountains of
Oman in search of ways that humans can help stem catastrophic climate change.
The Weather Channel
Climate Scientists Spread Panic: ‘Ten Years’
to Save the Earth
In the latest in radical climate doomsaying, a new report warns that
fossil fuel consumption will need to be reduced “below a quarter of primary
energy supply by ...
freerepublic.com
Global Climate Report 2017- February
2017 ,
Monde.
Rapel,a
l'occasion de la marche du22avril2017
2014,Manifestation réussie pour Sciences en marche
SYLVESTRE HUET
La
manifestation rassemble plusieurs milliers de personnels de la rechercheLa
manifestation parisienne de Sciences en marche a réuni plusieurs milliers de
personnes dans une ambiance très combative. Après l’arrivée des cyclistes, en
route depuis les laboratoires du CNRS de Gif-sur-Yvette, le cortège s’est
ébranlé vers la place Vauban, au centre de Paris, après une prise de parole de
Patrick Lemaire pour Sciences en marche.
Les chasubles
vertes de SeM étaient nombreuses. Mais on pouvait aussi distinguer les blouses
blanches de Cochin, de Curie. Les banderoles de l’Observatoire de Paris Meudon,
le groupe des jeunes des sciences de l’Univers, Sauvons l’Université, l’Inra de
Versailles, du Muséum national d’histoire naturelle, de la maison des sciences
de l’Homme de Nanterre, des collectifs de précaires, des syndicats… côtoyaient
des pancartes à slogans.
Margaret
Buckingham, médaille d'or du CNRS.Lors du rassemblement final diverses prises
de paroles ont eu lieu. Certains montrant le soutien de responsables
scientifiques comme celles de Bruno Chaudret, président du Conseil Scientifique
du CNRS, ou de Margaret Buckingham, médaille d’or du CNRS en 2012. Le premier a
souligné qu’il fallait continuer l’action, la seconde l’importance d’offrir des
perspectives d’emplois pour les jeunes scientifiques issus des universités.
L’intersyndicale a indiqué qu’elle allait proposer de nouvelles actions dans la
perspective de la discussion budgétaire à l’Assemblée nationale. Pascal
Maillard, de l’Université de Strasbourg, s’est taillé un beau succès en citant
des promesses de François Hollande, alors candidat, en 2012, où il promettait
d’améliorer le financement de la recherche et de réformer le Crédit d’impôt
recherche, cible de nombreux slogans et pancartes.
Améliorer le
projet de budget 2015
La banderole de
SeMDeux députées, Marie-Georges Buffet (PCF) et Isabelle Attard (Nouvelle
Donne) sont venues apporter leur soutien à cette manifestation et expliquer la
bataille d’amendements qu’elles conduisent, pour l’instant sans succès, pour
améliorer le projet de budget 2015 pour la recherche (voir la note de ce matin
pour les détails). Un message du député PS Christian Paul qui présente un
amendement permettant de verser 500 millions d’euros supplémentaires à la
recherche a également été lu.
L'Académicien
des sciences Jean Rossier manifeste avec Science en marcheParmi les
manifestants, j’ai repéré quelques personnalités. Comme l’Académicien Jean
Rossier, venu en habit et à vélo, Jean-Louis Fournel, professeur à Paris-8,
Patrick Forterre, spécialiste des archébactéries, l’astrophysicien Jean-Pierre
Bibring, très préoccupé par les aventures de son robot Philae qui doit se poser
sur la comète Churyumov Guerasimenko en novembre, le spécialiste du mamouths à
poils laineux Pascal Tassy, le biologiste Alain Trautmann, le leader de Sauvons
la Recherche en 2004, la politiste Sophie Duchesne (Comité national de la
recherche scientifque), Sophie Pochic, élue cet été au Conseil Scientifique du
CNRS, Françis André Wollmann qui vient d’être nommé par la direction du CNRS à
ce même Conseil Scientifique…
Le succès de
rue et médiatique du mouvement lancé il y a trois mois depuis Montpellier est
incontestable. Mais il semble bien, au vu du refus de la majorité des députés
socialistes et de la fin de non recevoir de Geneviève Fioraso aux demandes de
SeM qu’il faudra d’autres actions pour infléchir la politique gouvernementale.
Article2:
► 660 Directeurs de laboratoires écrivent à François
Hollande.
Article3:
► La vidéo qui explique
l’origine et les raisons du mouvement Sciences en marche. Et une autre vidéo
avec les images des premiers départs et démonstrations à Montpellier.
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